Il serait souhaitable que
nos gouvernants soient à la recherche du « bien commun » dans la
chose publique, la « res publica ». On est désormais en droit de se
demander si ceci n’est pas devenu un vœu pieu. Les promesses du candidat
Hollande n’avaient aucune chance d’être tenues pour ce qui est du déficit
public, de la baisse du chômage, en particulier des jeunes, pas plus que l’augmentation
du pouvoir d’achat.

Pour ajouter à cette
poursuite de ce qui peut désunir les français, il a fallu lancer la promesse
non urgente pour une minorité d’une minorité homosexuelle. Ce sujet de société
était évidemment sujet à polémiques par son impact moral et sociétal. Le
résultat est un passage en force, un déni de démocratie, une aubaine pour les extrémistes,
une montée de l’anti-homosexualité alors que l’acception de ce mode de vie
rentrait lentement dans les mœurs.
Tout ceci conduit à un vrai
gâchis ou à une mesure de diversion qui tourne mal. De même pour l’affaire
Cahuzac, après avoir tardé à sanctionner ce ministre, le Président se lance
dans une surenchère de transparence qui tourne au ridicule. On ne peut croire
que le Président ignorait tout, ce serait pire s’il s’était fait rouler dans la
farine, mais la déclaration des voitures de dix ans et autres broutilles
feraient sourire si la préoccupation des chômeurs n’était pas ailleurs.
Mais la droite se ridiculise
dans le même temps. On voit ses chefs se diviser entre eux tout en partageant
les dogmes de l’austérité et de l’euro avec la majorité de gauche. Ils
protestent contre le vote à main levée au Sénat, ce qui est une atteinte grave
à la démocratie, et proteste après avoir accepté sans vergogne ce type de vote
pour une question qui mobilise des centaines de milliers de personnes dans les
rues. Tout président d’association qui se respecte doit impérativement demander
à son Assemblée le droit du vote à main levée et obtenir l’unanimité… au Sénat
non !
Quand un Etat s’assoit sur
ces principes élémentaires de démocratie, il commence à s’engager dans une
autre voie, celle de la confiscation du pouvoir du peuple. C’est ainsi que les
deux partis qui détiennent le pouvoir depuis plus de trente ans excluent même
aux voix minoritaires le droit de pouvoir valablement s’exprimer au Parlement.
La droite commence à demander un gouvernement d’union nationale pour appliquer
la même politique que celle qui nous a amené où nous en sommes. Tout
scientifique sait que lorsque l’on applique les mêmes actions, on obtient les
mêmes résultats.
La droite veut reprendre la
main pensant à une dissolution de l’Assemblée, à une défaite de la gauche et à une
cohabitation obligatoire. La gauche se dit que dans ce cas, la droite sera
coresponsable d’une politique qui ne permettra pas de réduire le chômage et de
relancer l’économie… pas plus que la gauche. Elle sera donc un peu plus décrédibilisée…
Ce genre de calcul est symptomatique du fait que la politique devient la
recherche du « mal commun » !
Assez des magouilleurs, des dissimulateurs, des manipulateurs, des
bonimenteurs,
Qui tuent les valeurs républicaines et font fi de la recherche du « bien
commun »
Un esprit nouveau de probité courageuse doit souffler dans le monde
politique,
Sinon il se pourrait que revienne l’esprit qui régnait en 1789 !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
La solution ....... quitter la france??
RépondreSupprimerla faiblesse de la france c est la finance et l economie et en plus c est un pays socialo communiste
RépondreSupprimer