J’ai eu l’occasion d'écrire qu’il fallait que les politiques
cessent de se justifier en accusant les banquiers pour masquer leur compromission ou leur manque de
courage pour réellement les affronter (comme le fit De Gaulle). Ceci n’enlève rien au constat que nous
sommes entrés dans une phase de dépendance aigüe au monde bancaire. L’État accumule les dettes, le chômage augmente, les prestations sociales
et le pouvoir d'achat diminuent, la zone euro se meurt et le seul gagnant est le système bancaire.
Curieusement la France est entrée dans la dette publique en
1974 juste après que la France ait décidé sous Pompidou de ne plus emprunter à
la Banque de France à taux zéro mais aux banques privées avec intérêt évidemment non
nul. Il faut prendre conscience que la BCE, qui est hors de tout contrôle selon
les traités, n’est qu’un ensemble de banques centrales et de banquiers. Mais
plus important encore est la Fed américaine, qui n’a rien d’ailleurs d’américaine.
C’est un cartel des plus grandes banques occidentales où l’on retrouve les Rothschild
et Rockefeller, grands promoteurs de la gouvernance mondiale.
Ce n’est plus seulement les entreprises qui sont sous la
domination bancaire mais ce sont désormais les États. Par la Fed, la BCE, le
FMI, l’ONU, le pétrodollar, les états européens ont perdu leur plus important
pouvoir régalien, la monnaie. Les banquiers désormais les étranglent, jouent
avec les taux d’intérêt, la Fed inonde le monde de fausse monnaie, pousse à l’utilisation
du crédit, et le FMI a en main la survie des états.
L’appauvrissement progressif de l’Europe permet à ce cartel
mondial d’avancer vers la gouvernance mondiale poussé par une oligarchie
spéculative. La mise en commun des dettes par le jeu de la solidarité entraîne
l’ensemble des nations européennes vers le fédéralisme qui sera de nouveau et
plus directement entre les mains des banquiers par le biais de la BCE. Cette
dernière, à la demande même des pays européens en difficulté mais
contrairement à ses statuts, commence à imprimer de la fausse monnaie en
reprenant les obligations pourries de ces états.
Le pas vers une BCE, copie conforme de la Fed, est presque
franchi. Elle sera une première victoire de l’oligarchie bancaire, concoctée
dans les réunions des groupes confidentiels de banquiers et de personnages
influents, où se joue l’avenir du monde, les Bildeberg, CFR (Council on Foreign
Relations), Trilatérale et autres. Le CFR (Think Tank situé à New-York) a
publié en 2008 un projet sur 5 ans pour la gouvernance mondiale. Autour d’eux
gravite tout le monde pétrolier, pharmaco-chimique, environnemental, etc.
Ce sont ces groupes, à fort lobby juif, qui font et défont
les dirigeants du monde occidental. L’épisode de la présidentielle française en
est l’illustration. Dominique Strauss-Kahn, qui en faisait partie et avait été préalablement promu directeur du FMI, était
programmé pour la présidence française. Il a fait bêtement défaut. Le président
actuel n’est qu’un second choix, Sarkozy ayant trop accumulé sur son nom pour
garder sa crédibilité.
Tout l’appareil des états occidentaux est noyauté par les réseaux de cette oligarchie, à composantes juives et maçonniques, encore occultes ou peu connues du grand public. Celle-ci n’apparaîtra au grand jour que lorsque le noyautage de l’occident sera réalisé et que la gouvernance mondiale pourra s’appuyer sur le monde nord-américain et européen pour arriver à ses fins.
Tout l’appareil des états occidentaux est noyauté par les réseaux de cette oligarchie, à composantes juives et maçonniques, encore occultes ou peu connues du grand public. Celle-ci n’apparaîtra au grand jour que lorsque le noyautage de l’occident sera réalisé et que la gouvernance mondiale pourra s’appuyer sur le monde nord-américain et européen pour arriver à ses fins.
Sa puissance grandissante l'a définitivement éloignée d’un
but purement économique pour envisager de régner sur le monde pour
des buts purement égoïstes où l’individu n’a de poids que tant que son utilité
est prouvée. La réduction du nombre d’individus inutiles n’est plus pour elle une
simple vue de l’esprit. La fomentation de conflits de guerre civile ou
internationale lui a déjà permis dans l’histoire récente d’augmenter à chaque
fois ses profits et sa puissance. L’appauvrissement des masses est une
occasion d’accentuer leur servitude et leur soumission donc d'augmenter l'emprise de la "Banque".
C’est pourquoi la guerre sur la Syrie et sur l’Iran, en toile
de fond, est particulièrement inquiétante. Ce cartel bancaire doit encore
compter sur la puissance militaire américaine pour progresser. La menace que
cette guerre fait peser sur deux grands pays comme la Russie et la Chine, est
une terrible partie de poker. Si la Syrie plie, grâce au financement de cette
guerre qui tourne à la guerre d’usure et s’appuie sur une rivalité religieuse
musulmane, l’objectif suivant est l’Iran avec l’appui d’Israël. Le risque de
guerre mondiale est donc réel car ce sera deux mondes militairement puissants qui
s’affronteront.
Sur un autre plan on comprend que la survie de l’euro ne peut
se situer que dans le fédéralisme contrôlé par les banquiers où les nations
disparaissent, où la démocratie est réduite à sa portion congrue et où l’individu
est réduit à l’état de serf payant la dîme et la gabelle non plus au roi mais à
la Banque. C’est donc bien à un sauvetage de la nation, de sa monnaie et à la
fuite de la dépendance de l'État aux prêts avec intérêt, que se résume notre espoir d’hommes
libres. Ce n’est malheureusement pas à l’Arc Républicain PS-Verts-Modem-UMP que nous le devrons.
Il n’est pas inutile de relire cette phrase d’Henri Ford qui
tenta un temps de s’opposer à la puissance bancaire et dût finalement se
déjuger :
« Il est
appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire
et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à
une révolution avant demain matin ».
Quand le danger avance masqué
Il n’est que peu de
voix qui crient au loup.
C’est ainsi que se déroula la rafle du Vel d’Hiv
Qui laissa peu de survivants…
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon