Une grande mais terrible évolution vers « l’Eurabia »
est en marche dans l’Europe sous la pression de l’OCI (Organisation de la
Coopération Islamique) représentant cinquante-six pays musulmans et agissant au
nom de 1 milliard trois cent millions de personnes. Très influente sur l’UE et
dans l’ONU elle se comporte comme un califat moderne associatif.
Le califat a été aboli en 1924 par Atatürk et représentait l’unité
politique et religieuse de l’Islam mais l’OCI a déjà réussi à établir une
véritable gouvernance sur les minorités musulmanes immigrées en Europe. « En imposant que ces minorités gardent
leur lien avec leur religion, leur culture, leur langue et leur Etat d’origine,
elle provoque l’échec des modèles occidentaux d’intégration et conduit l’Europe
à un multiculturalisme aventureux. » (BAT YE’OR)
C’est bien pourquoi le MPF préconise un effort national d’assimilation,
effort qui ne passe justement pas par les reculades successives auxquelles l’OCI
pousse l’Europe, reculades jusqu'à sa dislocation et son recul vers la charia. L’OCI se
déclare être la pourfendeuse de l’islamophobie et demande une grande
compréhension du terrorisme et de l’extrémisme musulman, donc au jihad, au regard des causes
profondes qui en sont l’origine. En matière d’éducation elle demande par exemple de fournir
des manuels révisés, en particulier dans « les disciplines clés »
telles que l’histoire, la philosophie, les sciences humaines et les sciences
sociales. N’est pas ce que l’on voit se modifier en France dans nos programmes
scolaires ?
L’Europe aveugle abonde dans ce « multiculturalisme »
sans en percevoir le véritable but. C’est ainsi que les valeurs fondamentales
de sa culture judéo-chrétienne se délitent peu à peu. C’est pourtant bien une
guerre de religion qui se déroule sous nos yeux et le but ultime est que, dans une
Europe devenue musulmane, le
califat remplace le pape à Rome, comme le prêchent certains imams. Seul le temps qu’il faudra pour y parvenir est
inconnu.
Je vous propose la lecture du texte ci-dessus qui essaie de
réveiller les consciences et montre que le véritable instrument de lutte est la
laïcité, comme Israël est le pays qui freine l’envahissement rapide de l’Europe.
Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro
Il serait
grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion
a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire. Les Islamistes massacrent les chrétiens en
Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria,
un peu partout.
Malraux
avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchainement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.
Cette haine
du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant
aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent
abattre la civilisation occidentale, la
démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la
parité hommes-femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le
concevons.
Le XXème
siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les
pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d'eux-mêmes
sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils
ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète. Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau
vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées
celle des commissaires politiques.
Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.
Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad. Mais nous restons les bras ballants. Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire.
Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes. Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.
Hier, un
imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les
islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de
la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs
de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du
néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants
de l'époque coloniale. Autant dire, à l'en croire, que les Islamistes avaient
parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté. L'imbécile
était, en plus, un inculte.
Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.
On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ.
En faire des
ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est
évidemment une absurdité. Même si, en effet, ils sont « de culture
chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour
les protéger ; mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte
les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous
devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur
pays.
Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l'amitié islamo-chrétienne», d'un «Islam à l'occidentale», de «la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes». Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entrainer ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être «positive», comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.
Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ, "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich.
Churchill
avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux
».
Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.
Thierry
Desjardin
Les peuples qui reculent ne voient pas la
falaise qu’ils ont derrière eux !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
du MPF Languedoc-Roussillon