Dimanche
est un jour de pause comme l’a institué notre culture chrétienne et nous l’apprécions
quelques soient nos convictions. Il se
prête à relire de vieux grimoires et l’on y trouve souvent des révélations surprenantes du bons
sens de nos ancêtres. Jugez plutôt.
France de ton malheur tu es cause en partie,
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers.
Qui se moquent de toi quand tu es au danger.
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers.
Qui se moquent de toi quand tu es au danger.
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.
Pierre de Ronsard (1524 -1585)
Vous pouvez vérifier : ces vers datent bien du XVIème siècle.
Ces vers de notre belle langue française qui s’appliquent si bien à
notre temps montrent que l’immigration a toujours posé un problème de dosage
dans l’histoire de notre pays. On n’a jamais dépassé 7% de la population depuis
ces siècles où la France existait. Aujourd'hui nous avons dépassé ce pourcentage et nous voguons
vers l’inconnu sans boussole et sans canot de sauvetage.
Cela a
inspiré Jacques Ouvert qui vous livre modestement un message dominical.
François,
allons voir si la rose
Que tu
souhaites voir éclose
Saura sortir
de son corset
Sans aplatir
notre gousset.
François,
allons voir si la rose
Saura
quitter les temps moroses
Sans bouleverser
le jardin
Que j’ai
connu étant gamin.
François,
allons voir si la rose
Dira
toujours la même chose
Mêlant l’arabe
à une part
De notre
langue de Ronsard.
François,
allons voir si la rose
Aura l’Europe
en overdose
Sans des
chômeurs en quantité
Pour des
marchés en liberté.
François,
allons voir si la rose
Ne sera pas
en ménopause
Revêtue par
des sans-papiers
Auteurs de
plus de mises à pied.
François, allons
voir si la rose
Saura
pousser la porte close
Des marchés
et des banquiers
De notre
dette encore inquiets.
François,
allons voir si la rose
Aura de
la dette une pose
Sans les
épines de l’impôt
Seule
recette du chapeau.
Mais avant
de cueillir la rose
Sans avaler
toute sa prose
Français gardez
votre raison
Réfléchissez…
quelques saisons.
Claude Trouvé