La campagne présidentielle occulte les sujets qui fâchent rejetant à plus tard ceux qui demandent d’informer honnêtement le peuple et de le faire se prononcer clairement sur son avenir. La campagne que nous offrent les candidats n’est pas digne d’un grand pays soi-disant démocratique comme le nôtre. L’Europe va se rappeler à nous dès la fin des élections et peut-être même avant mais un autre sujet est absent des débats c’est celui de l’immigration et particulièrement de l’immigration musulmane.
La religion musulmane est en passe de devenir la première religion du monde, si ce n’est déjà fait selon le pape. Elle est impliquée dans la majeure partie des conflits universels dans une violence qui nous ramène aux plus sombres années de notre histoire moyenâgeuse. Les chrétiens, les juifs sont pourchassés, tués dans de nombreux pays. Les lieux de culte sont profanés ou détruits. Les fondamentalistes sont de plus en plus pressants en Europe pour faire appliquer la charia. Pourtant le sujet ne peut être abordé chez nous sans d’infinies précautions car la frontière avec des propos racistes ne cesse de se rapprocher de la négation de la liberté d’expression.
Commentateurs et politiques réagissent soit par la peur et la fureur soit par des platitudes évasives devant cette islamisation de nos pays européens qui défient les fondements de notre culture européenne. Il s’agit bien de l’Europe et pas seulement de la France. Cette dernière fait la politique de l’autruche, allant même jusqu’à interdire de comptabiliser les pratiquants des différentes religions à l’inverse de plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni.
Avec 2,4 millions de fidèles, un chiffre dû à la considérable vague d'immigration provenant de l'ancien Empire britannique depuis les années 1950 (le Pakistan, et l'Inde plus particulièrement) l'islam est la deuxième religion au Royaume-Uni. En 2007, il y aurait plus de 1500 mosquées dans ce pays. En 2009, le chiffre est estimé à 400.000 musulmans soit environ 5 % de la population et de l’ordre de 7% en 2012. La religion islamique n'est pas reconnue officiellement comme une religion en Suisse au niveau fédéral mais la présence musulmane est très visible sur les bords du Léman. Les suisses ont interdit les minarets par votation. Plusieurs mosquées existent en Suède, les plus célèbres sont celles de Malmö et de Stockholm. Le nombre de musulmans approcherait les 7% de la population avec une situation de cohabitation très difficile en particulier à Malmö.
On pourrait parler des républiques des Balkans, de l’Allemagne, de l’Espagne et de l’Italie où la religion musulmane n’est pas reconnue mais où un flot continu d’immigrés tunisiens, libyens et de toute l’Afrique arrive à Lampedusa. On peut également signaler le chiffre de 5.000.000 de musulmans en France, chiffre communément admis, en 2011 ainsi que celui de 2.000 mosquées. Ceci représente 7,5% de musulmans dans la population française sans tenir compte des clandestins qui sont évalués à la louche comme étant de quelques centaines de milliers.
L’immigration clandestine et officielle qui se perpétue en Europe avec la complicité des institutions européennes expose celle-ci à présenter dans un futur proche un tout autre visage. La fécondité des autochtones en France est estimée à 1,8, au-dessus de la moyenne européenne, et malgré cela la population croit. La fécondité chez les musulmans est beaucoup plus élevée et au moins de 2,4. D’après mes calculs déjà publiés, compte-tenu de l’immigration mais surtout du regroupement familial et du droit du sol, la population musulmane sera au moins de 20% dans notre pays en 2030.
Il faut se rendre compte que le paysage aura progressivement changé et que nombre de villes françaises et européennes seront à majorité musulmane, compte-tenu des concentrations urbaines de cette population. Les mosquées seront beaucoup plus nombreuses que les églises, elles-mêmes partiellement reconverties en mosquées. Des députés, des sénateurs, des élus territoriaux seront musulmans, tout cela facilité par la double nationalité. De ce fait le vote des étrangers sera facilement acquis dans toutes les élections. Il n’y aura pas que Rachida Dati qui ira vanter le candidat à la présidentielle au Maroc. Un parti musulman aura vu le jour comme en Belgique et la charia aura infiltré nos lois actuelles jusqu’à notre constitution. A 20% de musulmans c’est ce qui se passe dans les pays du monde qui ont ce pourcentage actuellement et ceci est aisément vérifiable !
C’est donc dans des bouleversements colossaux que l’Europe s’engage. Cela est inéluctable si un frein sérieux n’est pas mis en place dès aujourd’hui à cause de la poursuite de l’immigration et surtout de la fécondité supérieure, encouragée par la religion, des femmes musulmanes. La France est au premier rang des pays qui verront cette évolution et tous les partis négligent cet aspect fondamental à savoir que la population européenne autochtone ne produit plus suffisamment d’enfants pour se renouveler.
Une politique d’assimilation et non de cohabitation, voire de soumission, est devenue un impératif majeur qui doit toucher en particulier le domaine de l’enseignement. Il ne peut y avoir de réel « vivre ensemble » si les nouveaux arrivants, encore minoritaires, n’intègrent pas notre culture ancestrale dans l'adoption de leur nouvelle patrie. Religion et laïcité doivent être parfaitement disjointes. La langue et l’histoire françaises ne doivent faire aucune concession. « Si tu n’aimes pas la France, tu la quittes » doit être le crédo du bon sens. L’arrivée massive d’immigrés non qualifiés est un non-sens et celle d’immigrés qualifiés ne doit pas se substituer à la qualification de nos autochtones, laissés pour compte, par une formation adaptée aux besoins. C’est aussi une question de bon sens.
L’erreur est humaine
Mais l’aveuglement est suicidaire
L’euro nous appauvrit à court terme
L’islam nous mettra en « dhimmitude » à moyen terme.
Claude Trouvé