Les sondages continuent de nous prévoir la victoire de Hollande. Même si rien n’est joué, il convient de se poser la question de "l’après" du joli mois de mai. Deux hommes forts auront émergé à gauche, le président Hollande et le bateleur Mélenchon. Il est inutile de nier les qualités de tribun du nouveau Robespierre, elles soulèvent la foule des indignés qui n’attendaient qu’un leader pour se manifester. Par ailleurs son diagnostic sur notre appartenance à une Europe qui nous propose l’austérité sans la croissance est juste et commence à avoir l’agrément de « bobos » du socialisme.
Malheureusement les remèdes proposés, ressassés par le communisme, sont à base de castration des riches et de renégociation des traités européens qui n’ont aucune chance d’aboutir sans retrait de la France de l’euro voire de l’UE. Pourquoi pas, mais par ailleurs il propose une grande Europe sociale qui a toute l’apparence d’un fédéralisme communiste donc dirigiste dont le monde connait les méfaits économiques. Ce système ne marche que dans une économie de guerre et un repli sur soi. A contrario le socialisme s'affiche comme le grand défenseur de l’Europe sociale ouverte sur la libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises.
Il n’y a donc pas de ligne directrice claire qui aboutira à une incapacité à convaincre l’Allemagne de changer de point de vue ou à accepter de moins nous vendre et de plus nous acheter… On ne peut rêver longtemps. La position de Chevènement, souverainiste sur ce point, est plus logique mais difficilement compatible avec le point de vue de Mélenchon et des Verts. Sur le sujet crucial de l’Europe la gauche est pleine de contradictions et va se présenter sans grande efficacité dans les discussions face à Angela Merkel, Mario Draghi et le FMI.
Mais Hollande est de plus le super-menteur qui vend à des électeurs inquiets un brouillard de friandises que ceux-ci ont envie de déguster sans qu’ils aient réellement pu prendre conscience de la situation réelle du pays. Sarkozy ne fait pas mieux sur la communication, mais il ne promet rien qui puisse délibérément aggraver la situation. Au contraire Hollande laisse croire que la France est dans la phase euphorique de croissance de Jospin, époque où de plus le poids de la dette était plus de deux fois moins élevé. Malgré tout il propose d’ouvrir largement la porte aux dépenses de l’Etat en embauchant des fonctionnaires et en distribuant sans véritable retenue au nom de la justice sociale ou plutôt de l’électoralisme. La France est déjà le pays où le poids de la masse salariale des fonctionnaires est, relativement au PIB, la plus élevée d’Europe. Les caisses sont vides et, si l’on veut redonner à la croissance, il est suicidaire de commencer par faire croître les dépenses de l’Etat en augmentant les taxes et les impôts.
Mais il est une autre menace plus grave que ces trois compères font peser sur notre pays, c’est ce que l’on appelle pudiquement le multiculturalisme. Le vote des étrangers, la régularisation des sans-papiers, l’ouverture consolidée de l’immigration des pays du Maghreb et en particulier de l’Algérie, le soutien à l’implantation de l’islam et à sa culture sont autant de mesures qui vont changer le visage de la France. Les récentes tueries ont pourtant remis en lumière le double langage de l’islam et combien notre laxisme fait éclore le fondamentalisme sous forme terroriste ou apparemment angélique avec le représentant connu des Frères Musulmans, Tariq Ramadan.
Nous n’avons toujours pas interdit l’Union des Organisations Islamiques Françaises dont les liens avec le fanatisme islamique est connu depuis longtemps et où des chefs religieux sont invités à distiller la haine des mécréants et des juifs en particulier sous prétexte du conflit israélo-palestinien. Ne nous trompons pas, le lien marital de Martine Aubry avec les salafistes fait que l’UOIF sera implantée pour longtemps en France.
Il faut comprendre que le terrorisme n’est que la partie visible de l’action islamiste. La visite interdite d’Al-Qaradawi a fait prendre conscience du danger de ce double langage de l’islam. Le président de l’UOIF, Ahmed Jaballah, a le culot de soutenir à la télévision que « c’est un homme du juste milieu et de la tolérance ». Ce Qarawi est un religieux très important dans le monde islamique. Il est présumé devenir, dans l’islam sunnite, le prochain califat, ce chef religieux au pouvoir temporel qui manque à la diffusion de l’islam arrêtée au XVIIIème siècle. C’est en effet le Président du Conseil Européen pour la Recherche et la Fatwa et le Président International de l’Union des Savants Musulmans. Il soutient le Hamas, le Hezbollah, le djihad islamique et les attentats-suicides. Il espère pouvoir, avant sa mort, tuer des juifs de ses propres mains (sic !)… A part cela c’est un homme de paix et voici un florilège de ses déclarations.
« Oh, Allah, frappe les juifs et ce peuple israélien, […] Qu’Allah les compte et les extermine jusqu’au dernier […] Allah, frappe les païens, Allah frappe les croisés [les chrétiens][…] Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux [juifs] des personnes qui les punissaient de leur corruption, le dernier châtiment a été administré par Hitler […] il a réussi à les remettre en place, c’était un châtiment divin. Si Allah le veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans ».
Le lien entre ce terroriste en puissance et Tariq Ramadan, qui se fait le chantre en France d'un islam qui serait une religion de paix et de tolérance fongible dans la démocratie, est passé inaperçu. Pourtant Al-Qaradawi vient, le 20/01/2012, de nommer Tariq Ramadan à la direction du Centre de « Recherche » pour la législation islamique et « l’éthique », un lien central de la diffusion de la charia en Europe et dans le monde musulman avec le soutien financier du Qatar.
Si Sarkozy réagit trop tardivement au terrorisme, l’islam avance graduellement, comme le recommande Al-Qaradawi, en investissant dans les milieux politiques, les écoles, les hôpitaux, en distribuant les aides au logement, à la nourriture à une population démunie et peu cultivée dans le but de leur enseigner le Coran, la charia et les hadiths par tous les moyens. Cette lente islamisation de la société française est l’ouverture au multiculturalisme dont Cameron et Merkel ont dénoncé la faillite. Le trio Hollande-Aubry-Mélenchon achètera une paix sociale illusoire et stigmatisera, sous prétexte de racisme, toute velléité du peuple qui tenterait de préserver son identité.
Sur le plan économique, entre Hollande et Sarkozy,
C’est la peste ou le choléra,
Mais avec le trio Hollande-Aubry-Mélenchon
C’est soit la dhimmitude soit la guerre civile.
Claude Trouvé
P.S : Un échantillon des propos de Martien Aubry en réunion dans sa ville de Lille assez inaudible qui dit ceci :
P.S : Un échantillon des propos de Martien Aubry en réunion dans sa ville de Lille assez inaudible qui dit ceci :
" ... c'est que certains nous disent , oh là là , ces quartiers sont tous en zone franche , 35 % de maghrebins et ben c'est génial ! Moi je m'emmerde dans les villes où on est tous pareils ... "