Le véritable choix qui était proposé aux
français, ce n’était plus gauche ou droite, ni même entre anciens caciques des deux partis de gouvernement et nouveaux arrivés
supposés vierges de politique. Les français ont joué l’alternative du balayage
des anciens durant les primaires de gauche et de droite et le premier tour de
la Présidentielle. Puis ils ont confondu gauche et droite sur un jeune politique,
présenté vierge, drapé d’une aura exceptionnelle par son intelligence et son
charisme dans les médias, mais en réalité propulsé par l’oligarchie qui l’avait
acclamé à Davos… et moins sur les Champs-Élysées. Alors que justement il n’était
pas vierge de politique mais en charge de l’économie du pays depuis son arrivée
auprès de François Hollande, grâce à l’enfumage médiatique et la fausse
information du danger FN, les électeurs ont en majorité désigné celui-ci comme
le successeur de son parrain Hollande, et de ses mentors Attali, Jouyet, Minc
et BHL en particulier.
Prenons-en acte. L’oligarchie
a réussi ce qu’elle n’a pas encore réussi aux Etats-Unis mais la deuxième
manche est en cours avec une tactique de destitution. La collusion avec l’ennemi
est l’objet d’un énorme battage médiatique et va laisser des traces dans l’opinion.
C’est la même tactique que celle des affaires de Fillon. Maintenant que Macron
est en place, le temps est venu pour lui de payer sa dette à cette oligarchie
financière, ce pouvoir mondial de l’ombre. Tout est à mettre en place pour
satisfaire les exigences de ceux qui l’ont mis au pouvoir, car son pouvoir est
sous l’œil de l’UE, de la grande Finance et de Washington. Macron va devoir
remettre la France en ordre comme l’a dit aussi Marine Le Pen. Mais il ne s’agit
pas du même ordre et il ne reste qu’une question. Comment
mettra-t-il en œuvre la réforme vitale que les médias appellent de leurs vœux
et pour laquelle ses commanditaires l’ont installé à l’Élysée : adapter la France au mondialisme.
Tout est dans l’image et la communication depuis
le début de la campagne, la forme fait oublier le fond, et les premiers pas
dans la fonction présidentielle le confirment. Depuis son arrivée à l’Élysée,
on ne détecte pas de faute majeure dans ce domaine, tout est calibré et mieux
que son prédécesseur, si l’on excepte le rendez-vous de la Rotonde. La parade
du Louvre a même fait passer des messages subliminaux où l’homme s’est présenté
comme au-dessus de l’opinion et en passe de disposer d’un pouvoir pharaonique
en plaçant la France comme devant être le centre du monde derrière celui qu’elle
est conviée à adorer. La chronologie de la nomination du nouveau gouvernement
montre la même science. Depuis plusieurs jours, le nom du favori à la fonction
de premier ministre avait transpiré, et quand, au bout d’une attente un peu
rallongée à dessein, il a été confirmé, cela fut pour le public comme la fin heureuse
d’une belle histoire : Macron et son équipe ont médité les leçons du
cinéma américain, ils savent l’importance primordiale du Happy End.
La nomination d’Édouard Philippe sonne la fin
d’une mascarade gauche-droite, dite UMPS par le FN, qui ont fait la même
politique à quelques variantes près destinées à donner le change. Les deux
étaient cul et chemise pour promouvoir le Nouvel Ordre Mondial, comme Sarkozy
et Hollande l’ont avoué publiquement. Cette fois on passe à l’étape supérieure,
il n’est plus besoin de se cacher, de jouer les vierges effarouchées, un seul
parti unique va endosser la marche vers le mondialisme, le fédéralisme européen
et la vassalité aux puissances de l’argent. Les restes d’indépendance de la France
doivent tomber dans un gouvernement de la zone euro, avec une politique économique
commune, et une défense européenne croupion
dans l’OTAN mais qui se doterait de la puissance nucléaire de la France. La
nomination d’une européiste forcenée, proposée par l’OTAN au poste de Ministre
des Armées, et non de la Défense, est un signe annonciateur d’une stratégie
militaire offensive. Peu importe désormais les législatives, le mouvement en
marche va ramasser la mise et Les Républicains le gros du reste, et le FN et France
insoumise les miettes. Ces deux grands partis joueront une partition juste
destinée à montrer qu’ils existent, sans doute d’ailleurs en s’étant mis d’accord
sur les sujets où ils doivent montrer leur désaccord devant l’opinion !
C’est donc en fait une majorité aux ordres
dont disposera Macron dont le ciment est l’européisme, enfant du mondialisme dans
la direction prévue par le NOM, comme Attali, son Saint-Pierre qui détient les
clés du paradis, ne cesse de le dire. Macron tient à nous faire comprendre qu’il
tient ses promesses, et celles-ci sont dans la forme, et nous incite à oublier
le fond. Macron tient ses promesses et renouvelle la vie politique, non pas par
la composition exacte du gouvernement. Savoir si les espoirs d’un Le Maire,
d’un Bayrou, d’un Le Drian ou d’une NKM ont été satisfaits n’intéresse pas les
Français, l’essentiel est qu’ils sachent qu’il y a au gouvernement des hommes
de droite, de gauche, du centre, de la société civile, tous prêts à mener la
réforme vitale de la France avec Macron. La forme sera scrupuleusement
respectée avec la discussion sur la Loi Travail. Le Président va d’ailleurs
recevoir solennellement les syndicats… sans rien lâcher. Le 29 mai, il reçoit
Poutine… au château de Versailles, le roi soleil est de retour. Je ne suis pas
sûr que cela impressionne Poutine, mais cela doit impressionner l’opinion.
La France doit se montrer riche et magnanime
et briller par l’apparence aux yeux du monde. L’apparat cache que les poches de l’État sont vides et que Bruxelles vient de réitérer que la France est
maintenue sous surveillance avec une prévision de déficit de 3,2% en 2018,
prévision qui ne respecte pas ses engagements de revenir en-dessous des 3%. Tout
doit donc être dans la forme et la communication, qui l’ont porté au pouvoir et
qui vont devoir œuvrer tout au long de ce quinquennat, pour laisser le fond
dans l’ombre. Il va pouvoir ainsi remettre la France en ordre, et mettre fin
aux désordres révolutionnaires pour commencer à bâtir l’ordre révolutionnaire,
le Nouvel Ordre Mondial dont il est le représentant. Mais
ce NOM a une vision qui dépasse le cadre strict d’une simple optimisation du
flux montant de l’argent du peuple d’en bas vers l’élite d’en haut, il a une
stratégie à long terme qui est un véritable remodelage de la vie sociétale. Le
boulot a été commencé par François Hollande dans le domaine dit « de la
société ».
Sur l’avortement, le mariage pour tous, la
promotion LGBT, le mondialisme a imposé à peu près son ordre, il ne reste que
du fignolage à faire, sur la GPA, l’euthanasie. La préférence donnée au célibat
et à l’homosexualité au détriment de la famille, n’est pas dû au hasard. Il s’appuie
sur une volonté de décroissance du nombre d’humains et sur le fait que deux
célibataires sont de plus grands consommateurs qu’un couple. On a ainsi moins d’individus,
mais chacun plus consommateur. Mais on peut citer l’arrivée de Nicolas Hulot,
le fils d’Al Gore et la mainmise du GIEC sur le réchauffement climatique que l’on
n’a pas le droit de nier et qui doit être catastrophique. On peut aussi
apprécier l’arrivée d’autres idéologues comme Marlène Schiappa dont les
enseignements vont captiver les hommes et les femmes. On va aussi voir se développer
la théorie du multiculturalisme, censé enrichir notre culture de base jusqu’à
sa mutation dans une pensée mondialiste, et rejetant à priori l’assimilation à
la culture d’accueil, etc. etc.
Contre l’ouragan du mondialisme qui va s’abattre
Contre l’enfumage de l’UE pacifique et heureuse
Il devient encore plus nécessaire de rassembler
Tous les indépendantistes dans la résistance.
Leur diversité ne peut avoir qu’un but
Pour tous dire NON au NOM !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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