« Le
fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme,
nationalisme et totalitarisme au nom d'un idéal collectif suprême. »
Lu avec notre conception Hitlérienne ou Mussolinienne, il peut paraître évident
que nous avons échappé de justesse au fascisme du FN. Il est vrai que l’on
retrouve du populisme dans ce mouvement, comme dans la France Insoumise. « Le populisme désigne un type de
discours et de courants politiques qui fait appel aux intérêts du
"peuple" (d'où son nom) et prône son recours, tout particulièrement
en opposant ses intérêts à ceux de "l'élite". » On ne peut
pas dire que cette vue des choses mérite le caractère péjoratif qu’on lui
attribue, vu notre situation actuelle et future. Par contre le nationalisme est
un terme que nous associons à la France, mais qui peut tout aussi bien
s’appliquer à l’Europe-nation. « Le
totalitarisme est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition
organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de
la société. » Muni de ces définitions je vais vous parler du nouveau
fascisme, le fascisme financier. On pourrait le définir ainsi.
« Le fascisme
financier est un système autoritaire de domination des peuples qui associe
oligarchie ploutocratique, nationalisme et totalitarisme mondialisés dans le
but caché d’enrichissement de son élite. » Nous avons pu
apprécier la présence de cette oligarchie ploutocratique dans le choix du
candidat Macon pour lequel les bourses de celle-ci étaient grandes ouvertes,
aussi bien dans la précampagne que dans la campagne, comme la très grande
majorité des médias nationaux et régionaux. Elle est donc bien présente et à la
manœuvre dans le fascisme financier. C’est bien cette oligarchie qui œuvre pour
le Nouvel Ordre Mondial, dont la globalisation ou mondialisation en fait
partie. Il ne peut y avoir de nation mondiale s’il subsiste des Etats-nations
en son sein, pas plus qu’il ne peut y avoir d’Etas-nations au sein de l’Union
Européenne. On conçoit bien ainsi que l’Union Européenne n’est qu’une étape
dans l’élargissement au monde entier du fascisme financier.
Ce fascisme financier doit
évidemment s’extraire de toute contestation qui pourrait nuire à l’objectif
recherché. Le totalitarisme du parti unique, présent comme dans l’URSS, pour
donner un semblant de démocratie, est indispensable. La confiscation de la
totalité des pouvoirs est mise entre les mains d’une poignée de puissances
financières dont le chef ne peut qu’être choisi que parmi les plus grandes
fortunes. Tous les organismes doivent œuvrer dans le même sens. C’est ainsi que
l’UE met la vraie démocratie sous cloche avec l’interdiction factuelle du
référendum et un Parlement au pouvoir restreint à l’amendement des lois
européennes proposées par une technocratie aux ordres. Le but est de tenir le
peuple le plus éloigné possible de la connaissance de la marche forcée qui lui
est imposée. Nous venons d’apprendre que les ukrainiens vont rentrer dans l’UE
sans passeport et s’y déplacer comme nous. Avons-nous émis le moindre avis sur
ce point ? Le candidat Macron, qui était au courant puisque cela est en
gestation depuis des mois, vous en a-t-il parlé ? Non évidemment, pourtant
cela a une importance dans l’arrivée des ukrainiens et les permis de séjour…
avant naturalisation. On ne vous demandera pas plus votre avis par référendum
pour faire rentrer l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie dans l’UE. Le parti
unique, que Macron veut constituer, l’avalisera pour nous, comme pour la
Constitution européenne.
Le vrai but vers lequel nous
allons de gré ou de force est le fédéralisme, car il est dans les gênes de la
construction européenne telle qu’elle a été insufflée à Jean Monnet par les
Etats-Unis. D’ailleurs on entend bien les discours qui disent que si l’UE ne va
pas bien, c’est qu’elle n’est pas assez fédérale. L’euro entraîne des
disparités croissantes entre les membres de la zone, qu’à cela ne tienne, on va
harmoniser les dettes, les économies, les mesures sociales. Pour corser le tout
on va élire un chef doté des pouvoirs économiques et sociaux qui s’imposeront
aux pays de la zone euro. En ce qui concerne la mutualisation de la dette, le
grand pourvoyeur désigné serait l’Allemagne. Elle s’y refusera politiquement et
constitutionnellement. N’oublions pas que, contrairement à la France, la
constitution allemande n’est pas soumise aux traités, ils ne sont pas fous
comme nos idéologues. En conséquence, le deuxième pourvoyeur est la France pour
les dettes énormes de l’Italie et de la Grèce entre autres. Au nom de la
solidarité, il suffit de faire appel aux français ou plutôt à leur
porte-monnaie. De toute façon si cela est décidé entre coquins, nous n’aurons
pas notre mot à dire.
Vous pensez, sans doute, que
le ras-le-bol ira dans la rue, certes, mais n’oubliez pas que le fascisme
financier est un système autoritaire qui n’admet aucune contestation. Les
mouvements contestataires ont vocation à être réprimés sévèrement. C’est la
crise et le socialisme allemand qui ont généré Hitler et celui-ci a montré ce
que l’autoritarisme peut faire. Le fascisme financier n’admettra pas non plus
longtemps la contestation sur le plan des idées et la lutte contre les
« fake-news » s’amplifiera à souhait. En effet seule l’oligarchie, où
sa marionnette, décidera le vrai du faux. J’ai vécu la propagande allemande dans
les journaux, les cinémas, les radios de l’époque, et elle seule était
autorisée à donner les vraies nouvelles. Restriction progressive des libertés
d’écrire et de se réunir, et propagande intensive pour restreindre la liberté
de penser, pointent déjà leur nez et l’état d’urgence se prolonge sans
efficacité réelle pour le but avoué. La marionnette Macron va aller chercher sa
feuille de route à Bruxelles, à Berlin et à Francfort pour terminer devant
Trump pour ce qu’il doit faire dans l’OTAN.
Juncker et Moscovici n’ont pas attendu
pour rappeler que la France doit remplir toutes ses obligations dont le retour
du déficit public sous les 3% du PIB en taillant dans les dépenses. 120.000
suppressions de fonctionnaires déjà annoncés, viennent s’ajouter à la
disparition des commissariats et bibliothèques en cours. Mais l’objectif de
disparition de l’Etat, par la suppression de ses moyens d’action, s’accompagne
d’une régionalisation plus poussée avec la suppression de 25 départements et
l’éloignement du peuple des organes de décision. On sait que ceci n’amènera
aucune économie, le but n’est donc pas celui-là. Vous allez constater qu’une
autre volonté de l’oligarchie est le multiculturalisme, les mesures concernant
l’introduction de la religion dans la vie publique vont se faire jour. C’est
une autre façon de détruire l’identité d’un pays. Comme la politique migratoire
est aux mains de l’UE, la France sera conviée à la suivre. N’oubliez pas que la
désobéissance aux directives de l’UE est passible de sanctions et nous payons
déjà 45 millions par an.
Le gel des salaires annoncé
n’est que la première partie de la politique d’austérité qui va nous être
imposée. L’augmentation de la CSG avec transfert de l’argent des retraités
« fortunés » au-dessus de 1200 euros/mois vers les actifs pour ne pas
augmenter les charges sociales des entreprises est un moyen inique. Il dépeint
bien que tout sera fait pour appauvrir le peuple avec comme objectif la
réduction des dépenses de l’Etat, même au détriment du service public, et
l’aide aux entreprises sans que les multinationales ne soient réellement
touchées par leur facilité à échapper à l’impôt. Le fascisme financier n’a rien
à faire du peuple, surtout quand il ne produit pas ou plus.
Le fascisme financier est à nos portes
Il a même déjà un pied à l’intérieur.
Fermez la télé et ouvrez les yeux,
Sortons de l’UE avant
D’y disparaître !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF
du Languedoc-Roussillon
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