Pour la majorité des français et la totalité des médias, en
particulier les grands médias, cette question n’a justement aucun sens. La
Terre se réchauffe un point c’est tout. Pour ceux qui en doutent encore, il
suffit de lire les rapports de la COP21 où la France est devenue le pays qui va
sauver la planète. D’ailleurs la plupart de nos politiques, dont d’ailleurs des
candidats de l’élection présidentielle, n’ont pas manqué de glisser leur souci
de faire face… au réchauffement climatique. J’ai même entendu Nathalie Kosciusko-Morizet
dire que ceux qui refusent de croire au réchauffement sont des imbéciles. Évidemment
elle ne faisait que relayer la bien-pensance qui est de mise quand on veut
exister politiquement dans le Système. Car il ne fait pas bon de mettre en
doute ce qui, selon François Hollande, a un consensus scientifique mondial. Il
a admis toutefois que quelques attardés, qui se comptent sûrement sur les
doigts de la main, font encore une résistance pour ne pas perdre la face. Il se
trouve que ces attardés comptent 30.000 scientifiques dont deux Prix Nobel qui
ont signé une charte de désaccord sur le triptyque réchauffement – homme – CO2.
Qui vous l’a dit ?
Dans ces moments où se déroule une campagne pour les
élections législatives, le sujet n’est pourtant pas anodin. Les députés que
nous élirons auront à voter le budget et la politique énergétique de la France.
Peut-être pensez-vous que tous les pays du monde ont adopté une politique
énergétique qui tient compte du réchauffement climatique ? Ce faisant nous
suivons le mouvement mondial qui, non seulement croit au réchauffement
climatique aux conséquences dramatiques, mais encore rend l’homme responsable
de cette autodestruction. Il n’en est rien. Les plus grands pays du monde n’ont
pas notre réflexe, même s’ils ont pris des engagements d’ailleurs non assortis
de sanctions pour diminuer l’utilisation des énergies fossiles.
C’est le cas de la Chine, grande
puissance charbonnière et l’un des plus grands pollueurs de la planète. Mais ce
pays a sauté sur l’occasion des Energies Renouvelables intermittentes, les
EnRi, pour développer une industrie particulièrement efficace dans ce domaine. On
comprend pourquoi. En effet elle fournit 95% des terres rares, ces éléments
chimiques, qui entrent dans la fabrication des éoliennes et des panneaux
solaires. Ceci ne l’empêche pas de développer un plan énergétique nucléaire
avec la construction des deux EPR, type Flamanville, de la centrale
nucléaire de Taishan dans laquelle EDF participe à hauteur de 30%. Ces deux
réacteurs seront mis en service successivement durant le second semestre 2017
et le premier semestre 2018. Ce pays ne renonce pas aux énergies
fossiles mais il essaie d’en limiter l’utilisation par un mixte ENRi-nucléaire-charbon.
Cela lui permet d’être au premier rang mondial pour la fabrication des
éoliennes et des panneaux solaires, ce qui n’est pas notre cas.
On peut citer deux autres pays où les dirigeants ont des
positions qui tranchent par rapport au consensus dit mondial. L’Australie
d’abord, grand pays particulièrement écologique, qui ne suit pas la déferlante
des EnRi et qui ne croit pas au réchauffement climatique dû à l’activité
humaine. C’est aussi ce que dit Poutine pour la Russie. Mais ce qui vient de jeter
un grand pavé dans la mare, c’est la position de Donald Trump. Elle met en
danger l’impact de la COP21 en niant un lien entre l’utilisation des énergies fossiles
et le réchauffement. Cela a pour effet de délier les langues de tous ceux qui
n’avaient que peu accès aux médias pour dire leurs doutes sur le réchauffement
et sur son origine anthropique. Le
scientifique J. L. Casey, ancien conseiller à la Maison Blanche et ingénieur de
la navette spatiale, vient de déclarer que le continent américain sera touché
par une abondance de neige et par des températures froides. Il déclare que Al
Gore et plusieurs écologistes (à la solde des tenants du réchauffement global
causé par l'activité humaine) ont complètement tort et que la Terre se
refroidit très rapidement et ce, à cause d'une activité réduite du Soleil
(minimum solaire). Pour les anglophones : https://youtu.be/XQanWtkSDHE, projet de
sensibilisation au refroidissement climatique (GCAP : Global Cooling Awareness Project)
Vu la qualité et l’audience
de ce scientifique, c’est un véritable pavé dans la mare du consensus. Il affirme que la diminution
de l'activité du Soleil a conduit à une fin abrupte du réchauffement de la
planète en 2007, que la terre est entrée dans un nouveau minimum solaire pour
une période de 30 ans, ce qui mènera à un plus grand froid partout à travers le
monde et à la manifestation de multiples catastrophes. Comme
toute prédiction, certains scientifiques pourront la contester. Dans ce sens la
contradiction n’a aucune peine à s’exprimer publiquement. Pourtant une chose
est sûre, c’est que je n’ai pas une qualification scientifique qui me permette
de trancher. Ma spécialité des modèles mathématiques me permet toutefois d’affirmer
que pour l’instant les modèles mathématiques, retenus par le GIEC, ne collent
pas avec les températures globales mesurées en particulier avec celles relevées
par les satellites depuis 20 ans. Les mesures terrestres sont beaucoup plus
difficiles à manipuler et subissent de nombreuses corrections avant
publication.
En conclusion, il est
important de constater qu’une politique énergétique qui prend en compte le
réchauffement climatique est une politique basée sur un faux consensus
scientifique. Vu l’importance que ce choix a dans les dépenses publiques, il
serait bon que les futurs responsables ne suivent pas comme des moutons la doxa
qui nous est imposée par une pression politique et médiatique qui n’admet pas
la contradiction. J’ai par ailleurs publié plusieurs articles sur
l’impossibilité physique de diminuer l’apport de CO2 par les EnRi
tant que nous ne disposerons pas de moyens de stockage peu coûteux de
l’électricité. Les EnRi et les énergies fossiles sont indissociables et
croissent ensemble (1kWh d’EnRi entraîne 1kWh d’énergie fossile). Les EnRi
sont un luxe, car plus coûteuses, que peuvent se payer des pays riches, comme
l’Allemagne qui y a déjà engouffré des centaines de milliards, pour se débarrasser
du nucléaire sous prétexte de dangerosité, ou comme les pays africains qui
veulent profiter de la manne de la COP21, manne qui va surtout alimenter les
lobbies qui les poussent à dépenser plus que de raison.
La politique énergétique française doit aussi être indépendante
Des lobbies qui l’influencent par des informations triées
Selon l’enfumage habituel du catastrophisme
En faisant encore fi du doute scientifique
Qui n’est pas toujours pas levé !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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