Si l’implantation de nouvelles énergies renouvelables,
dont l’intermittence est incontrôlable, les EnRi, ne peuvent en aucun cas remplacer
les centrales thermiques car leurs productions sont intimement liées (cf.
articles précédents), et qu’elles ne peuvent donc qu’augmenter la pollution, il
faut chercher ailleurs les raisons de cette politique. Si l’on prend le coût du
kWh des EnRi, on voit que, les éoliennes
terrestres produisent un kWh plus cher que celui du nucléaire et encore plus de
l’hydraulique. Ce n’est donc pas non plus de ce côté qu’il faut chercher une
justification. Pire on peut en déduire que le coût du kWh du « Mixte
énergétique » sera de plus en plus élevé. Il en sera de même du coût pour
le consommateur ou le citoyen, puisqu’il faudra choisir entre soit une
augmentation du prix du kWh soit des subventions aux producteurs, ou les deux. C’est
le cas en Allemagne où le coût du kWh est subventionné par l’Etat pour freiner
son augmentation, mais l’Allemagne pompe l’argent de la plupart des autres pays
européens, en particulier ceux du sud.
Il ne nous reste que la volonté d’arrêt du
nucléaire puisque l’argument de diminution de la pollution est totalement faux.
Pourtant c’est celui qui satisfait le plus l’opinion publique depuis que l’on y
a inclus la diminution du taux de CO2, avec le matraquage des
esprits sur l’existence d’un réchauffement climatique. Il faut donc parler de
cette doxa, dont on rend responsable le GIEC. Ce groupe d’experts gouvernementaux,
sous tutelle de l’ONU, a pour mission d'« établir régulièrement une expertise
collective scientifique sur le changement climatique. » Le GIEC
n'est donc pas un organisme de recherche, mais un lieu d'expertise visant à synthétiser
des travaux menés dans les laboratoires du monde entier, en fonction d'un
problème précis, pour lequel les États l'ont mandaté.
Ceci mérite les commentaires suivants : 1-
le choix du thème est en fait le réchauffement climatique, donc les travaux
examinés ne sont pas ceux qui concernent le refroidissement climatique que l’on
craignait dans les années 1960-70 ou ceux qui mettent en doute le
réchauffement. 2- le rapport complet des experts du GIEC ne peut donc à priori
se targuer de consensus puisque l’on sait qu’un nombre de plus en plus
important de scientifiques, dont des prix Nobel, nient le réchauffement et (ou)
le lien avec l’émission anthropique du CO2. 3- le texte remis aux États est issu de l’interprétation politique que font des non-scientifiques,
mandatés par ces États. On constate d’ailleurs l’écart entre l’expression d’affirmations
très circonstanciées des experts et les certitudes adressées aux Etats.
Depuis la COP21 à Paris, le chant du cygne de
François Hollande, le sujet revient à l’ordre du jour avec l’arrivée de Donald
Trump au pouvoir. Celui-ci a clairement affirmé que rien ne permettait pour l’instant
d’affirmer qu’un réchauffement catastrophique allait se produire si nous ne
diminuions pas le CO2 émis par l’homme. Son attitude est relayée par
le même point de vue de Poutine et des experts russes. Le sujet devient brûlant
à un point tel que la divergence des États-Unis sur ce point est actée aujourd’hui
au G7. La peur de voir la COP21 se déliter lors du prochain G20 étreint les
pays de l’UE et en particulier la France. Plus le temps passe, plus la thèse du
réchauffement climatique a du mal à faire coïncider les prévisions de la
centaine de modèles mathématiques retenus par le GIEC avec la réalité mesurée. Pour
prolonger la vérité de la doxa, on parle désormais de hiatus dans la prévision.
Patientez, ça va être vrai plus tard.
La thèse selon laquelle les variations du CO2
depuis des millions d’années ne sont pas la cause des variations de température
mais l’effet avec un décalage dans le temps prend de plus en plus de poids. L’importance
énergétique du soleil semble sous-estimée et des coïncidences avec les cycles
solaires sont évoquées par de nombreux experts scientifiques. Enfin l’augmentation
du CO2 depuis le début de l’ère industrielle n’est pas en
corrélation avec les températures relevées. Pour donner l’étendue des
informations d’enfumage avec les volumes de glace aux pôles dont on nous
rabâche que c’est la preuve du réchauffement climatique, il faut savoir que la
somme des volumes de glace entre l’arctique et l’antarctique est sensiblement
constant. Quand l’un augmente, l’autre diminue.
La conclusion de tout ceci est simple. La
climatologie actuelle n’est pas en mesure de donner une certitude scientifique
suffisamment étayée pour que les politiques s’en emparent. Le doute devrait l’emporter
et, si ce n’est pas le cas, c’est que certains ont intérêt à se servir de la
science, même en proie à des doutes, pour servir leurs intérêts. Le relais de l’écologisme,
à différencier de l’écologie qui s’intéresse à notre environnement immédiat et
à notre santé, donne du poids à la vérité du réchauffement et aux catastrophes
annoncées. Tout est fait pour que le peuple soit convaincu d’une doxa qui ne
peut être remise en cause. Les politiques y trouvent un moyen de montrer la
conscience de leur responsabilité et même certains osent dire qu’ils vont
sauver la planète. Mais les conséquences d’une erreur d’orientation des politiques
énergétiques sont financièrement très lourdes et c’est évidemment le citoyen,
contribuable ou non, qui va le payer car il est un consommateur piégé. Il ne
peut se passer d’électricité, comme est piégé l’automobiliste.
Le seul vrai moteur de la politique
énergétique actuelle est la peur du nucléaire, le reste est de l’enfumage d’un
peuple pris en otage et qui va payer plus cher son électricité sur sa facture,
ou (et) par les impôts et taxes. Le nucléaire n’est pas responsable des
émissions anthropiques de CO2 ou autres polluants atmosphériques
alors que les EnRi sont indirectement polluantes dont le CO2. C’est
ainsi que le véritable débat devrait être posé. Le lien supposé, mais affirmé,
entre le CO2 anthropique et le réchauffement climatique vient
fausser ce débat. Il est en fait le suivant et, après information et vrai
débat, le peuple devrait être incité à trancher sur les deux questions suivantes :
Le danger du nucléaire français est-il insupportable ? Si oui êtes-vous prêts
à accepter une politique des EnRi plus coûteuse et indirectement plus polluante
au sens large du terme ?
Si l’on accepte la politique énergétique
actuelle, le réchauffement climatique n’a plus rien à faire dans le débat. La
vraie question : « Veut-on tuer
le nucléaire ou non ? » n’est pas posée au peuple. S’il est trop
dangereux, il faut alors interdire dès aujourd’hui à EDF et AREVA de vendre des
réacteurs nucléaires à l’étranger… pour sauver la planète. La politique
énergétique est incohérente, parce que nous refusons le nucléaire et nous le
vendons dans le monde entier, et parce que les prévisions de consommation d’ici
2020 ne nécessitent pas d’augmenter encore notre surproduction actuelle par des
EnRi. L’arrêt des centrales nucléaires est un choix purement politique, et non
décidé par les experts de la sûreté nucléaire. Pire cette décision politique de
grande importance n’est pas exposée au peuple français dans un vrai débat mais
comme une doxa à laquelle il ne peut se soustraire et qu’on lui distille sous
forme de peur du nucléaire et de catastrophismes climatiques.
L’enfumage
permanent de nos compatriotes
Touche de
plus en plus de domaines.
Mais ce
peuple voulu moutonnier
Ne sert pas ses
propres intérêts
Mais celui
de ses bergers
Qui se
servent de lui
Pour s’enrichir !
Claude Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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