On peut légitimement penser que la
primaire de la gauche n’a pas beaucoup d’intérêt et qu’elle donne une occasion
médiatique à un parti socialiste en décomposition au détriment des autres
candidats hors Système. On a eu sept candidats parlant très vite pour masquer
le vide de leurs propos. La laïcité était au centre, comme si la gauche était
la seule à pouvoir la défendre. Elle fait partie de notre patrimoine
républicain et personne ne la remet en cause mais nombreux sont ceux qui la
violent ou y trouve des « accommodements » en particulier à gauche
justement. Les inaugurations de mosquées dont Cergy-Pontoise par Valls, la fête de fin du
Ramadan à l’hôtel de ville de Paris ne sont que des exemples parmi d’autres de
l’ingérence de l’État dans le domaine privé de la religion. L’hypocrisie du
dialogue, jusqu’au foulard permis en faculté et pas avant, laisse pantois et me
laisse penser que la gauche du Système est aussi mal à l’aise avec la laïcité
que sa droite.
Un autre sujet va
finir par tuer la gauche, c’est la politique écologique bâtie sur le
réchauffement climatique. L’influence du courant marin El-Nino sur la
température de 2016 a apporté un appui illusoire à la tendance lourde de
réchauffement climatique. Mais l’année 2017 s’annonce comme devant se replacer dans
la phase descendante du cycle de 60 ans, que nous observons depuis 1880 et qui
n’a aucune corrélation avec les émissions anthropiques de CO2, oscillant autour
d’une droite de tendance d’augmentation de la température de 0,006°C soit 0,6°C
sur un siècle si la tendance perdure. Ceci n’est pas prouvé par les études sur
les millénaires qui nous ont précédés. On est bien loin des chiffres catastrophiques
annoncés. Toute la politique de lutte contre les émissions de carbone ne se
justifie que par la pollution qui y est souvent liée, ce qui n’est pas le cas
du nucléaire et apparemment des EnRi. J’ai dit que les énergies renouvelables
intermittentes demandaient l’augmentation des heures de fonctionnement des
centrales thermiques tant que nous ne saurons pas stocker économiquement l’énergie
électrique. L’écologisme va rapidement nous polluer, nous ruiner ou manger son
chapeau.
Deux
autres sujets montrent que dans les partis du Système la gauche et la droite sont
une même et seule entité, la politique de l’offre et l’UE. Le socialisme a viré
au social-libéralisme, appellation permettant de sombrer dans le mondialisme
sous le masque des mots enjôleurs d’égalité alors que la pauvreté ne fait que s’accroître
dans un chômage endémique qui stagne au mieux. L’UE n’a rien apporté à la France.
Notre dette ne cesse de s’accroître et le PIB/habitant a décru de 4% (-3% dans
la zone euro) entre 2004 et 2015. Mais la gauche du Système continue, tête
baissée, une recette qui ne marche pas. Notons seulement qu’Arnaud Montebourg
trouve que le corset de l’UE est trop serré, que le protectionnisme peut avoir
du bon, mais nous berce d’illusions en affirmant pouvoir changer les choses
sans casser l’UE.
Toutefois
Benoît Hamon a apporté la seule idée prospective qui mérite que la Politique y
réfléchisse, le revenu universel. L’idée n’est pas neuve mais ne semblait pas avoir
eu un écho chez les politiques, sans doute parce que l’on sort de la politique
à court terme. Celle-ci est sans intérêt quand on ne cherche que les voix pour
se faire élire en distribuant des bonbons à tout le monde et qui donnent un
petit plaisir rapide… juste le temps du vote. Benoît Hamon est vite allé aux
solutions faciles qui se chiffrent en centaines de milliards en vrai socialiste
ancienne mode qu’il est. La distribution d’un revenu minimum pour chaque
citoyen soit 65 millions de français, sans compter tous ceux qui vivent
illégalement sur notre territoire, est une mesure qui fait l’unanimité
théorique pour tout citoyen qui a encore un brin d’humanisme en pensant aux
pauvres. Le problème est que tout le monde n’est pas pauvre et que la facilité
de distribuer d’une façon égale 800€ fait tout-de-même penser qu’il
faudrait mieux les concentrer sur les plus nécessiteux.
Par
ailleurs l’idée de prendre par les taxes et les impôts et de redistribuer par
ailleurs est assez troublante. Néanmoins il y a derrière ce revenu une raison
politique qui mérite un intérêt certain. Le pourcentage de population active
nécessaire est en train de décroître au profit de l’automatisation et de la
robotisation. Le parisien a pu le constater dans le métro, la ménagère aux
caisses des hypermarchés. Mais l’industrie automobile n’est plus aux « temps
modernes » de Charlie Chaplin. Le modernisme c’est l’assemblage
automatique des véhicules. La frontière entre automatisation et robotisation d’ailleurs
n’existe pas. Je suis bien placé pour le savoir ayant franchi le pas dans mon
métier où le pilotage de l’installation industrielle était arrivée à un niveau
d’ « intelligence » supérieur, à l’époque, à ce que savait faire
la NASA selon la boîte américaine qui travaillait aussi pour eux. Dans l’industrie
la réduction du personnel est un objectif constant, il l’est aussi dans le
commerce de distribution avec les caissières, les magasiniers. Il l’est
également dans les bibliothèques et les professions de santé, hôpitaux,
laboratoires, à service égal.
Le
robot va envahir notre vie publique et privée. Il n’y aura pas que le robot
aspirant et la domotique que l’on déclenchera automatiquement ou par une simple pression du doigt
sur une tablette mise au poignet. Bientôt les simples ondes
de notre cerveau suffiront pour déclencher des processus robotisés. On s’émerveille,
on achète tant et plus pour nous conduire vers un monde futur que l’on pense
plus heureux à priori. Oui la vie sera facilitée mais, comme pour tout progrès,
des dangers nous guettent. Le plus important de ceux-ci c’est notre survie
elle-même et l’augmentation de la durée de vie ne fera qu’augmenter la gravité
du problème : la diminution du nombre de personnes « utiles », c’est-à-dire
celui qui permet de produire ce dont nous avons besoin pour continuer dans la
voie du « progrès ». Ce nombre va inéluctablement diminuer !
Certains
y ont pensé et trouvé la solution. La pollution est liée au nombre d’habitants
sur terre, et selon Bill Gates il suffit de réduire le nombre d’habitants. La
robotisation vient aider ce processus, sauf que le nombre d’inactifs et de
bouches inutiles à nourrir ne va pas cesser de croître. Dans les pensées des
Maîtres du monde, la solution est en marche par les guerres et les maladies. Ne
riez pas, c’est ainsi et ne croyez pas que certaines épidémies sont dues au
hasard ou que les vaccins sont inoffensifs. La maîtrise du nombre d’habitants
fait partie d’une stratégie mondialiste où l’argent suit un flux qui va de bas
en haut comme le droit d’exister. In fine le 1% de la population mondiale
tirera son profit des robots… et se débarrassera du reste de l’humanité. En
tous cas ils y pensent très fort, à tel point qu’ils commencent à agir dans ce
sens. Ceux qui croient que l’humanité va disparaître en s’auto-polluant ou de
famine, leur donneront en plus la main. Le revenu universel est un concept qui
renvoie à une vision beaucoup plus large de la survie de l’humanité. Nous
reparlerons de solutions possibles.
Le droit de ne pas mourir de faim, de
froid ou de maladies
Suppose que l’on croit à la survie possible
de l’humanité.
Mais le monde est entre les mains d’une
ploutocratie
Pour laquelle seule leur propre survie…
heureuse
Influe sur les grandes décisions géopolitiques.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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