Les
trompettes socialistes n’ont pas cessé de chanter leur attachement primaire à l’Europe
et à son élargissement. Valls fait état de son origine espagnole pour justifier
son profond attachement à l’Europe, comme si les espagnols avaient des liens
forts avec les suédois ou les moldaves que l’on invite ou encore avec la Turquie qui
finit par nous bouder mais pour laquelle nous avons déjà dépensé beaucoup d’argent
dans la phase préparatoire à son adhésion. Valls s’oppose désormais à l’entrée
de cette dernière, que ne l’a-t-il pas fait avant ! Les socialistes
pensent que cet attachement est un marqueur de leur mouvement, mais la droite
du Système ne dit pas autre chose. C’est même le principal critère d’appartenance
au Système. De Benoît Hamon à François Fillon l’idéologie européiste est le
point de ralliement avec un point haut en la personne de Macron en prise directe
avec les Maîtres du Monde qui ont la main sur l’UE.
Être européiste se décline sur un seul mode, appartenir pieds et mains liés à l’UE
et laisser l’argent couler du sud au nord grâce à l’euromark. On n’est pas
européen quand on pense seulement que, sur bien des sujets, les européens
peuvent trouver des intérêts communs où l’union fait véritablement la force. On
n’a pas plus l’esprit européen quand on prend plaisir à visiter l’Espagne et l’Italie
et que belges et allemands le font à Paris, dans nos châteaux ou sur nos
plages. On est des profiteurs, pas des européens, le Système nous condamne à
profiter de l’Europe d’une façon égoïste et confidentielle et nous supporte… si
l’on ne dit rien. Le salaire universel ne suffit pas à cliver la gauche de la
droite car tous ces candidats seront liés dans l’euro, dans l’UE et dans l’OTAN
qui leur imposera la marche à suivre.
D’ailleurs Macron, l’envoyé des banquiers qui
peut se permettre de louer des salles à plusieurs milliers de place quand
Arnaud Montebourg met son pupitre et son micro dans la rue, a été un bon
copieur de la directive européenne sur la loi travail. La pression de Bruxelles
était telle que Valls a dû en arriver au 49.3 qu’il semble regretter amèrement.
Entre temps Macron avait refilé son texte à une jeune alléchée par le poste
ministériel et prête à en prendre le risque en toute naïveté et incompétence. Donc
tous les candidats qui ont envahi les médias avec leurs primaires n’ont qu’une
seule voix et des déclinaisons politiques qui ne peuvent que se plier aux
diktats de Bruxelles. Parlez-en à Tsipras et aux retraités grecs qui voient
leurs retraites fondre comme neige au soleil. Ils forment la cohorte du
Système, celui des centaines de lobbies qui frappent en permanence à la porte
des députés et des commissaires européens.
Tout
ce tapage permet de masquer le délitement d’une Europe où désormais chacun joue
pour son propre compte. La Tchéquie vient de dire que non seulement elle ne
respectera pas les quotas mais ne prendra aucun migrant. Nous, nous sommons le Royaume-Uni
de nous débarrasser de ceux que l’on a dispersés sur le territoire, qui se
regroupent dans ou près de Paris, et reprennent progressivement leur marche
vers Calais. Mais on ferme notre frontière à Vintimille et dans les hauteurs au
nord devant les migrants qui viennent d’Italie. On pousse d’un côté et on
retient de l’autre, mais le but reste le même, se débarrasser des migrants. Sur
ce point précis le Royaume-Uni a pris la solution du large et compte bien ne
pas céder sur l’invasion de peuplement, elle a déjà assez de problèmes avec sa
politique laxiste précédente. Angela Merkel se démène pour ralentir le flux et
convaincre les autres d’en prendre plus. L’UE n’est plus en mesure de rendre
étanches ses frontières et la Turquie fait peu d’efforts pour empêcher les
départs vers la Grèce, en se contentant de l’argent promis par Angela Merkel en
notre nom aussi.
Mais
la mort par l’invasion de peuplement dans une UE, où le plein emploi ne peut être
assuré par la croissance actuelle, est une mort lente par asphyxie progressive.
Les faillites bancaires en cours de développement en Italie et en Allemagne ont
un effet plus rapide. L’Italie ne peut pas seule endiguer ces faillites en
formation et le risque systémique d’un système bancaire très interconnecté
devient grand. Pour empêcher l’effondrement total du système européen, la Banque Centrale Européenne a été obligée
de racheter 24,7 milliards d’euros en une semaine ! Il s’agit d’obligations
d’État pourries, qui n’ont plus aucune valeur, et aussi des obligations
d’entreprise, dont la valeur dépend de la soi-disant « croissance économique », qui ne cesse de baisser en Europe. Lancé
en 2014, ce programme dit d’assouplissement quantitatif (QE, quantitative easing) est passé
de 60 à 80 milliards d’euros par mois. Mais 24,7 milliards en une seule
semaine, c’est un record jamais atteint qui en dit long sur l’état du système
financier européen.
Malheureusement
le QE, à 60 ou 80 milliards par mois, n’a eu aucun effet notable sur la
croissance des pays, sauf peut-être l’Allemagne. Il a seulement nourri les
marchés boursiers par la spéculation. Si la crise devient systémique, le
Mécanisme Européen de stabilité (MES) qui peut lever des fonds jusqu’à 700
milliards d’euros, devra être mis en œuvre car les Etats sont déjà très
endettés et incapables de sauver leurs banques. Ce tsunami risque même d’emporter
la BCE et sa planche à billets. Le couperet se rapproche à grands pas devant
cette intervention massive de la BCE malgré le flot continu d’argent de
Monopoly en cours.
Si
l’UE a réussi à piétiner plusieurs votes populaires (notamment celui sur le TCE
en France et aux Pays-Bas), celui du peuple britannique n’a pas été contourné
et le Royaume-Uni nous donne une vraie leçon de démocratie. Il a gardé sa
monnaie, la pire insulte pour tous ceux qui lui prévoyaient un avenir sans
issue. La livre a cédé 15% mais le pays est toujours debout et son commerce
extérieur a pris un joli coup de pouce. La catastrophe est pour plus tard
disent certains déçus… peut-être mais alors beaucoup plus tard. Le Royaume-Uni relie
tout le Commonwealth par des accords bi-nationaux et avec d’autres pays comme
la Chine. Certains ont pu penser et agir pour qu’un deuxième vote ait lieu
comme en Irlande selon la tradition européenne qui n’accepte le verdict
populaire que s’il est conforme à ce qu’il veut. Non seulement ce vote n’aura
pas lieu mais Theresa May n’a aucunement l’intention de négocier avec l’UE sur
la base d’un Brexit mou. Sa visite prévue avec Trump, partisan du Brexit, ne
laisse aucun doute sur la volonté du Royaume-Uni de ne rien céder à l’UE
désormais en position de faiblesse.
L’Establishment
judéo-américain a mis en selle une union économique européenne avec un but
fédéraliste, une union sans défense voulue dans les traités mais sous
couverture de l’OTAN. Le TAFTA devait parachever cette œuvre hégémonique de la
stratégie américaine. On arrivait presqu’au bout de cette mise sous tutelle de
l’Europe par les Maîtres du Monde qui sont présents à Wall Street et à la City.
L’avant-dernier acte était réalisé, l’isolement du Royaume-Uni de la mise sous
tutelle des nations dépouillées de leurs pouvoirs régaliens et régionalisées.
La City devait être préservée et on a joué une pièce de théâtre où Cameron a
fait semblant de défendre le non-Brexit, mais où la Reine Elisabeth, pour la
première fois, a donné la marche à suivre à des anglais entichés de leur
Royauté et de sa personne, le Brexit. L’issue ne faisait plus aucun doute et si
la Reine est intervenue… c’est qu’elle fait partie des Maîtres du Monde.
L’Europe
est malade et se déchire. Trump ne veut que tisser des liens commerciaux. L’isolement
du Royaume-Uni lui va bien, il va pouvoir retisser les liens privilégiés et
historiques avec ce pays. La France qui croyait avoir joué la carte de l’Etat
préféré d’Obama grâce à moult courbettes, voit non seulement le Royaume-Uni lui
ravir la place mais Trump tourne son regard sur l’Europe en visant l’Allemagne.
Notre stratégie de première ligne antirusse et anti-Trump a totalement échouée.
Il va falloir ramer ferme pour même rester numéro 3 et ne pas tomber dans l’indifférence
de la première nation du monde dans une Europe ou même la monnaie nous échappe
au moment d’un krach financier en gestation rapide.
La France a choisi le sentier de la
vassalité depuis dix ans
L’Europe, le NOM et l’OTAN ont été ses
Maîtres.
Elle sort en guenilles de sa politique
étrangère.
Le Système pollue les partis
traditionnels
Qui l’ont guidé dans cette voie
En enfumant leurs électeurs.
L’UE va mourir et la France
Doit sortir du Système !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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