Après les attentats et le matraquage médiatique pour la COP21, les
français découvrent pour beaucoup d’entre eux qu’il va falloir voter dimanche. La
peur de la guerre civile, puisqu’il s’agit d’une guerre civile quand des
français en armes tuent d’autres français, la peur des désordres climatiques alliée
à l’angoisse de ne pas participer au sauvetage de l’humanité, ont fait
disparaître les préoccupations électorales. Le débat régional avait déjà tourné
à des débats nationaux allant bien au-delà des programmes régionaux distribués
par les candidats. Pour la première fois en France, nous assistons à un combat
réellement tripartite sur l’ensemble du territoire. Si les élections communales
doivent faire la part belle à la valeur du postulant, il n’en est plus de même
avec les régions agrandies pour la plupart et dotées de pouvoirs étendus et de
fonds plus importants à gérer. Ces nouveaux ducs du Royaume de France ne
tarderont pas à montrer leur puissance au pouvoir central et certains mêmes
chercheront à prendre sa place. C’est l’erreur fondamentale faite par ce
gouvernement qui a bricolé des duchés qui ont empêché longtemps la création du
Royaume de France pour lequel beaucoup de sang a dû couler.
C’est une erreur historique, enfin plutôt un coup de
pouce au mondialisme qui passe par l’européanisation et finalement la destruction
des nations. C’est un pas de plus vers le fédéralisme européen de länders et de
régions, et non de nations. Celles-ci ont déjà perdu la souveraineté budgétaire
et la libre utilisation de leur puissance militaire, la solidarité dans l’OTAN
oblige à suivre les Etats-Unis. C’est cela qui est en jeu sans que l’électeur s’en
aperçoive. Le piège est tendu pour maintenir au pouvoir la pensée unique, celle
du mondialisme, de l’européanisme, de l’immigrationisme. L’UE souhaite, enfin
les politiques européens payés par Bruxelles et les technocrates, l’éclosion
des régions et la fin de la démocratie aussi bien dans les nations que dans l’Europe
toute entière. Une élection doit au moins conforter la direction prise de la
mise sous tutelle des peuples.
Des courants se dessinent à l’intérieur des deux
principaux partis et ailleurs mais deux idées maîtresses devraient guider l’électeur
dans son choix. Qui est pour ou contre la continuation de la politique qui nous
mène à une régression démocratique et des libertés, à une vassalisation
grandissante aux États-Unis, à la paupérisation en augmentation et à la guerre
civile à l’intérieur et à la néo-colonisation à l’extérieur ? Qui a prouvé
dans son passé la réalité de sa position sur ce sujet ou bien qui affiche
clairement sa position sur celui-ci ? Le MPF n’a pas de candidat et ne
donne aucune consigne mais il lui appartient de donner un signal de réflexion.
Pour résumer il n’existe plus de gauche et de droite mais un autre clivage,
pour ou contre la mondialisation prônée depuis trente ans avec les résultats de
situation actuelle, ou ce qui revient au même êtes-vous ou non pour le
souverainisme ?
Ne vous cachez pas sous d’autres considérations. La très
grande majorité des politiques sont compromis dans une mondialisation soumise
aux grands lobbies et banquiers et ils oublient de le dire mais leurs actes le
prouvent. Les deux grands partis doivent récolter la désapprobation qu’ils
méritent. Ils doivent laisser la place à une autre vision de l’avenir de la France
car ils ont fauté. Pour des fautes aussi graves, les islandais ont mis les
leurs dehors et les banquiers en prison. Il nous reste le bulletin de vote pour
voter pour d’autres, en particulier pour des jeunes qui ont une autre vision
que celle de la vassalisation à Washington, au Nouvel Ordre Mondial et à la
férule de l’Allemagne. L’heure du grand coup de balai a sonné et quand aucun
candidat ne mérite votre vote, il reste le bulletin blanc ou l’abstention. Il
ne faut pas céder à nos vieux réflexes frileux du peur du vide. Nous sommes au
bord de la catastrophe et de la guerre générale, mais c’est dans ces moments
que l’on doit oser nettoyer la place pour de nouveaux hommes et femmes qui
croient en la France, ses valeurs, sa culture et dans la place qu’elle peut
encore tenir dans le monde. Il faut arrêter de la détruire de l’intérieur et de
la ridiculiser à l’extérieur. Son image ne demande qu’à briller de nouveau si
le paysage politique est nettoyé des profiteurs poltrons dont le bilan est
désastreux.
Le constat de la
faillite des partis de la pensée unique
Doit guider les
électeurs responsables
Qui croient que tout est
encore
Possible si on le veut !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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