La COP21 bat son
plein, enfin son plein d’argent, car c’est bien là l’intérêt de tous les
lobbies sponsors tournant autour des délégués de tous les pays comme ils le
font autour des députés et commissaires à Bruxelles. Le « sauver l’humanité »
se traduit en langage lobby par « grossir mon portefeuille de commandes ».
Ne vous étonnez pas de voir votre facture d’électricité progresser beaucoup
plus que l’inflation et de devoir débourser, pour les 17 millions de contribuables,
plusieurs centaines d’euros par an jusqu’en 2020 et plus encore après. François
Hollande aura fait son second exercice de communication après la cérémonie aux
Invalides sur son trône, en étant l’hôte qui sauve la planète d’une main et
bombarde de l’autre des innocents. D’ailleurs on veut sauver la planète, mais
croyez-moi la planète s’en fout ! Elle se gère toute seule. Les glaciers
fondent en France et progressent au Chili, c’est son affaire et comme toujours l’homme
doit s’en accommoder. Depuis 10 ans le Sahel reverdit et en 2014, l’année la
plus chaude depuis 1998, toutes les récoltes ont été plus abondantes. L’avis rendu, le 3 novembre 2015 par
l’Académie française des Sciences confirme « qu’il reste de
nombreuses questions en suspens nécessitant un programme de recherche
soutenu », « qu’il faut réduire les incertitudes des simulations numériques
du climat et résoudre le difficile problème du stockage de l’énergie »,
en même temps que « poursuivre l’utilisation et le développement de
l’énergie nucléaire ». Pour
le consensus, on devra attendre.
Mais
si ce débat stérile et mystificateur est bien loin de la pensée scientifique, il
pose en réalité un problème politique qui rend caduques les anciens débats
droite-gauche. D’abord l’écologie est à tout le monde, même si l’écologisme est
une idéologie soutenue par la gauche. Mais l’écologie est la rencontre de deux
formes de pensée, idéologique et humanitaire d’une part, et libérale
mondialiste d’autre part. La COP21 est l’illustration de cette collusion.
Chacun s’appuie, pour justifier sa cause, sur des constats faits par des
scientifiques dont on ne tire que des affirmations ignorant tous les attendus
et toutes les précautions accolées émises par les vrais scientifiques. De même
que dans le domaine de la santé mondiale, l’écologie vise essentiellement à
montrer que les problèmes communs planétaires ne sont plus des problèmes dont
chaque pays peut discuter et sur lesquels il peut émettre des avis spécifiques.
Les nations ne peuvent être que des relais, que l’on cherchera à éliminer s’ils
se montrent réticents, d’une doxa mondiale. La Cabale, qui prône le Nouvel
Ordre Mondial, sait que sur la santé et sur l’environnement hostile de la
nature, on peut jouer sur la peur des peuples. Ce sont les deux principaux créneaux
de l’asservissement mondial.
Les français constatent qu’entre le précédent quinquennat et l’actuel,
c’est blanc-bonnet et bonnet blanc. Les deux sont européistes, mondialistes, immigrationnistes
et multiculturalistes. La gauche et la droite cherchent dorénavant à montrer
leurs différences, ce qui est révélateur. Même le libéralisme ne les
distinguent plus. On n’attaque plus le capital, on le favorise. On ne défend
pas ou plus l’ouvrier, on l’ignore dans son burn out, comme le petit paysan qui
se suicide. On s’intéresse aux grands trusts apolitiques et à l’industrie de l’armement,
qui rapporte et permet de mener les guerres tous azimuts. Par contre on trouve à
la gauche de la gauche et à la droite de la droite, une vision bien différente
où la préoccupation du bien-être des classes pauvres et moyennes et le constat
historique sert de guide aux réflexions. Certains voient la menace que fait
peser l’UE et la Cabale, comme Jean-Luc Mélenchon, mais rechignent à abandonner
leur rêve d’une Europe sociale tournée vers l’homme et non vers la consommation
et les profits financiers. D’autres, comme Jean-Pierre Chevènement, font un
constat historique de l’échec des politiques menées depuis trente ans et
particulièrement par l’UE et la zone euro. Il est un souverainiste de gauche
lucide.
Si cette gauche n’est pas toujours consciente qu’il n’y a qu’une
alternative. Le premier choix est d’accepter la vassalisation aux Etats-Unis d’une
part, OTAN compris, et les diktats allemands, le tout sous la férule d’un
complexe financier et militaro-industriel basé à Wall Street, à la Fed, au FMI,
à la Banque mondiale et à la City de Londres. Ce n’est qu’en décidant de ne pas
voir, que l’on peut éviter de constater que les catastrophes monétaires,
financières, économiques, militaires, sécuritaires sont de plus en plus au-dessus
de nos têtes. Ceux qui y croient encore sont ceux qui acceptent la culpabilisation
permanente de notre pays et qui s’étonnent de voir des jeunes aller chercher
des buts de leur vie à l’extérieur de notre pays pour y travailler ou y combattre.
Le second choix c’est le souverainisme dans ce qu’il a de noble, de
responsabilisant, d’ouverture vers la fierté d’être français. C’est s’affranchir
de toutes les tutelles, celles du capital, celles de la Cabale, celles de
technocrates anti-démocratiques par utilité d’existence, celles des changements
sociétaux imposés sans référendum, celles qui brident les libertés individuelles,
celles qui veulent abolir les différences entre les nations et les cultures, celles
qui veulent forger un homme nouveau serviable, déshumanisé en simple
consommateur drogué, celui que l’on contient dans les « jeux du cirque ».
Les débats
Gauche-Droite n’ont plus de sens. Le vrai débat est ailleurs. Il est entre
souverainisme et mondialisme. Mais la résistance des tenants du mondialisme est
grande, elle est de plus soutenue fortement de l’extérieur par le Nouvel Ordre
Mondial et l’UE qui en fait partie. Il peut devenir sanglant car nous rentrons
dans une période de restriction des libertés qui va juguler toute possibilité d’expression
d’une opposition à base souverainiste. Il me vient d’ailleurs une crainte. Les
régionales vont mettre en évidence le retrait des deux anciens grands partis
qui ont voté d’ailleurs sans coup férir la restriction de nos libertés et il
est probable que la modification de la Constitution soit vendue au peuple comme
un pas salutaire dans la sécurité et puisse passer au Congrès. Hollande est
conscient de la difficulté à gagner les présidentielles, sauf s’il fait passer
l’idée de recul de la date de la présidentielle compte-tenu de notre entrée en
guerre, sans déclaration officielle d’ailleurs. Il pourrait alors continuer à
gouverner dans un Comité de Salut Public où l’on retrouverait les deux compères
à la grande satisfaction de l’UE et de la Cabale. D’ici que celles-ci aide le
Président à créer les conditions favorables de peur, il n’y aurait qu’un pas
dont je me demande s’il n’a pas déjà été franchi. Mais une chose est sûre, le
souverainisme est en marche et ne s’arrêtera plus.
C’est la grande réflexion à laquelle nous
sommes conviés
Que cela apparaisse clairement ou non aux
électeurs
Il faut le dire car seul le peuple peut
encore
Echapper à l’avenir déjà tracé…
Contre lui !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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