Hollande, encore président normal, surfait sur « le changement c’est maintenant ». Malheureusement le seul
changement constaté a jeté un million de personnes dans la rue en créant un
problème qui n’avait aucune urgence sur les lois sociétales. Le pays était
pourtant sur une pente d’augmentation du chômage, d’endettement et de solde
négatif de notre commerce extérieur. La désindustrialisation était en cours.
Ces urgences n’ont pas été prises en compte sauf le chômage par les emplois
aidés, solution qui n’a de valeur que transitoire. Les hausses d’impôts n’ont
fait que plomber un peu plus l’économie du pays. La relance tardive vers l’économie
n’a favorisé que les grosses sociétés, voire les trusts, qui délocalisent leurs
industries et surfent sur les produits financiers autant que sur les
productions. Les accommodements avec la délinquance et la laïcité et la poursuite
du droit d’ingérence en portant la guerre en pays musulman ont fini par ajouter
à la précarité, d’une part de plus en plus importante de la population, une
insécurité face à la délinquance et au terrorisme.
Chômage, insécurité, délinquance, immigration, forment l’essentiel d’un
vote massif de désaveu du Président Hollande, mais son prédécesseur n’échappe
pas à l’ire populaire. Le slogan « bonnet-blanc
et blanc bonnet » a été perçu comme une réalité de gouvernements
inféodés à Bruxelles et aux lobbies, donc à l’Allemagne et aux États-Unis. La
clientèle des deux partis se réduit à ceux qui bénéficient encore du système,
financiers, patrons et cadres supérieurs, professions libérales pour celles encore
favorisées, cadres de la Haute administration et la meute de planqués qu’elle
abrite, cadres fonctionnaires à vie. Le peuple des ouvriers et techniciens, des
petits fonctionnaires, des artisans, des commerçants, des patrons de petites
entreprises, la petite paysannerie, etc. tout ce monde laborieux, qui ne vit que
du fruit de son travail, voit s’éloigner l’âge de la retraite, se bloquer les
salaires, augmenter le chômage, la délinquance, l’insécurité au sens large, et
diminuer les libertés individuelles et collectives ainsi que le soutien de la
justice aux victimes de la délinquance.
Si le problème de l’immigration a perdu de son acuité au
profit de la lutte contre le terrorisme, il va revenir en boomerang. La France doit
résoudre le problème de Calais mais le flux migratoire n’a pas beaucoup
augmenté, grâce à… la non-attractivité de la France pour l’emploi. Mais l’Allemagne
est envahie à un rythme insoutenable et le flot devra se diriger ailleurs. De janvier à fin novembre, l'Allemagne a
comptabilisé l'arrivée de 964.574 migrants (206.101 pour le seul mois de
novembre, nouveau record) et devrait dépasser le million de demandeurs d'asile
d'ici à la fin de l'année. C’est 3 millions que l’ONU annonce si la guerre en
Syrie ne s’arrête pas. L’avancée de l’armée syrienne soutenue par les russes
fait revenir déjà une partie de la population en Syrie mais la guerre est portée
au Yémen où nous avons des forces spéciales et la coalition de l’alliance
occidentale avec la Russie et Bachar Al-Assad est bloquée par les États-Unis.
Dimanche,
la France s’est globalement divisée en deux parties est –ouest sur une ligne Le
Havre-Marseille, autrement dit la vieille France industrielle de l’est et celle
plus rurale, tournée vers le tourisme et les services vers l’Atlantique. A
droite de cette ligne, Ile-de-France mise à part, aucune liste socialiste n’arrive
en tête. Le vote des électeurs reflète l’image de l’impact de la politique
économique du gouvernement sur le pays. C’est à l’est que l’on ressent la
désindustrialisation, le chômage, l’immigration de peuplement et ses
conséquences, la délinquance,
l’insécurité et le choc des cultures. L’Europe ne fait plus rêver, la peur du
lendemain est dans les pensées des jeunes pour l’emploi, des vieux pour les
retraites qui sont bloquées, des plus de 50 ans qui sont au chômage, et de tous
ceux qui ne vivent qu’au crochet des œuvres de charité. La France se paupérise
et l’argent des petites classes laborieuses filent dans la poche des grands
patrons, des élus de la République, des banques et des lobbies. L’Europe de la
globalisation écrase la démocratie et le petit peuple. Il comprend que ce
gouvernement et le précédent ne se soucient pas de lui mais ont leurs regards
tournés vers Bruxelles, le FMI, la BCE, l’Allemagne et les États-Unis.
Avant que l’on
pousse le peuple à la guerre civile
Il serait temps
que les anciens fauteurs dégagent
Sinon les
prisons ne seront plus assez grandes…
Pour les
accueillir !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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