La COP21 va rendre sa copie demain matin 9h selon Laurent Fabius qui n’a
pas cessé de reculer la date fatidique et de raboter l’accord initial de tout
ce qui pouvait empêcher un accord a minima. Nul doute qu’un accord sera signé
mais François Hollande avait dit avant l’ouverture de la Conférence qu’il n’y
aurait pas de succès si des mesures contraignantes n’étaient pas votées. Il
risque fort de parler de succès, car il ne pourra faire autrement, sans qu’aucune
contrainte à court terme, donc mesurable, ne soit prise. Je vous avouerai que j’en
suis personnellement ravi, tant ce réchauffement climatique dû à une
augmentation du CO2 anthropique est une arnaque basée sur des études et des
conclusions pseudo-scientifiques. J’ai mis sur ce blog une conférence d’un
climato-sceptique qui explique d’une façon claire combien sont fausses les
bases et les actions entreprises dans ce domaine. Ces actions ont des résultats,
catastrophiques cette fois, tant sur l’énergie créatrice humaine, que sur les
ressources financières du monde, et sur les conséquences sur l’environnement.
Ce réchauffement
climatique est l’exemple type de l’enfumage, devenu systématique, des
populations. On retrouve le même processus dans la santé comme le montre une
autre vidéo mise sur le site. On cultive par la peur le réflexe moutonnier qui
diminue ou enlève tout sens critique. Quand la peur ne suffit plus, on y ajoute
la contrainte, par restriction des libertés d’expression et de divulgation, par
pression sur les dissidents dont la compétence est dangereuse (professeurs et
chercheurs changés de poste ou sans crédit pour leur recherche par exemple)
pour le bâton, et promotion et argent pour la carotte. Enfin c’est la prise de
contrôle des conclusions scientifiques par le politique qui, avec l’aide des
médias, donne le coup de grâce à la science qui n’a servi qu’à faire croire que
tout cela repose sur des bases solides alors que le message politique s’en est
carrément affranchi. Il est essentiel de traduire la phrase du chapitre 14 du
dernier rapport du Giec à ce sujet : « En matière de recherche et de modélisation mathématique, nous avons
affaire à un système complexe chaotique et non linéaire, qui de ce fait rend
impossible toute prédiction à long terme du futur climatique ». Ce
n’est pas moi qui le dit, c’est le Giec, enfin le rapport, pas son porte-parole
politique. Ceci est clairement visible sur le graphique joint où les petits
carrés sont les mesures réelles et la chevelure de courbes la centaine de modèles
mathématiques prévisionnels dont la courbe moyenne montre le décalage croissant en rouge entre
prévision et réalité des mesures.
En conclusion, ce que les scientifiques ne savent pas faire, les politiques
le font et se battent à la COP21 pour savoir si on limitera le réchauffement à
1,5° ou 2°. Sachant que la période moyenâgeuse a connu des températures
beaucoup plus chaudes qu’aujourd’hui, lesquelles étaient elles-mêmes plus froides
que celles de l’époque romaine, on voit combien tout cela ne peut mener qu’à
des erreurs monumentales sur les décisions prises pour notre futur. Il s’agit
donc d’une arnaque purement politique dans le droit fil de la soumission des
peuples aux directives mondiales. Mais tout cela a un coût. Le protocole de Kyoto
nous coûte déjà 150 milliards de dollars par an et l’on s’apprête à rajouter
100 milliards quand l’Unicef nous dit que 70-80 milliards permettent de financer
les soins de santé, l’éducation et l’eau potable du Tiers-Monde. Avec les
éoliennes on va complètement à contre-courant d’ailleurs en souillant les sols
et les eaux auprès des mines de terres rares du Chili et surtout de Chine à 90%,
tout en rejetant plus de CO2 comme en Allemagne qui alimente les
centrales thermiques avec de la lignite, centrales qui fonctionnent 70% du
temps pour compenser l’intermittence de l’énergie éolienne, tout cela pour avoir
un kWh deux fois plus cher qu’en France. En France, la Bretagne, se couvre
d’éoliennes, mais celles-ci entrainent aussi la construction de centrales à gaz
pour les réguler, comme celle située à Landivisiau. Ce prix du kWh va aussi
augmenter au fur et à mesure de l’implantation des éoliennes et des panneaux
solaires, implantation qui ne peut se faire que grâce à des subventions,
retirées en Espagne d’ailleurs. Mais l’incohérence de la politique énergétique
française est un modèle du genre.
La Ministre de l’Environnement Ségolène Royal a déclaré le 17 novembre 2015
que les technologies de l’éolien “faisaient
partie de ces solutions indispensables pour relever le défi énergétique et
climatique qui est devant nous”. Elle a ajouté que pour atteindre cet
objectif, elle allait “tripler le parc éolien actuel français”. Mais le
Président d’Engie (GDF-SUEZ), société fortement impliquée dans l’éolien
en France, mettait clairement en garde, dès le 8 juin 2011, contre la séduction
qu’exerce sur l’opinion publique les énergies renouvelables : « ce sont des
énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves
qui vont reposer sur le gaz naturel. On va payer trois fois. D’abord parce
qu’il faudra construire deux systèmes (éolien-gaz) ; deuxièmement, car il
faudra subventionner les éoliennes ; troisièmement, les turbines gaz vont fonctionner
seulement 70% du temps et le coût du MWh va être augmenté d’autant. Outre le
prix élevé, le système éolien-gaz va générer des gaz à effet de serre 70% du
temps. C’est donc un système pollueur ».
C’est ainsi que
le président d'EDF, Jean-Bernard Levy, vient d’annoncer vouloir prolonger la
vie des 58 centrales nucléaires de la France de 30 à 60 ans, et construire 30 à
40 nouvelles centrales en investissant 200 milliards d'euros d'ici 2050, ce
qui est contraire aux objectifs du gouvernement. De son côté la loi de la
transition énergétique pour la « croissance
verte » impose au contraire de réduire de 78% à 50% la production
d’électricité nucléaire de la France à l’horizon 2050. L’Agence de
l’Environnement et de Maîtrise de l’Énergie, placée sous l’autorité du
Ministère de l’Environnement, a précisé qu’il était possible de produire 100%
d’énergies renouvelables (EnR) à l’horizon 2050, c'est-à-dire de fermer les
centrales nucléaires. Cherchez la
cohérence… mais l’incohérence aura un coût… pour nous.
L’incohérence
constatée aujourd’hui dans la politique énergétique française
N’est que la
collision entre une ancienne politique réaliste et indépendante
Et une nouvelle politique
suiviste du mondialisme conquérant,
Maître dans l’enfumage
et le terrorisme...
Des peuples
moutonniers !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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