Comme
nous sommes en pleine COP21, il était normal de donner au réchauffement
climatique la teneur de la 1ère partie de cet article, réchauffement
qui est, à mon avis, le grand scandale du siècle. Les grands bénéficiaires de
cette mascarade seront les puissants lobbies qui creuseront encore un peu plus
leur différence de richesse avec la masse des peuples. Je pensais aborder la
doxa de l’UE et de l’euro, mais les personnes que l’on voit se succéder sur nos
écrans pour apporter de l’eau au moulin du réchauffement climatique me forcent
à combattre encore pied à pied les fausses certitudes qui sont étayées par des
mensonges ou des contre-vérités. Le climato-scepticisme a la vie dure.
L’état
de la science climatologique interdit à un scientifique intellectuellement honnête
de faire des prévisions suffisamment certaines pour pouvoir influencer des
décisions politiques de l’ampleur prise par exemple dans le domaine de l’énergie.
Elles peuvent s’avérer un énorme gaspillage d’argent et d’énergie créatrice et
innovatrice. Il y a tant à faire dans le domaine de la science pour améliorer
la vie de l’humanité. Je ne parle pas évidemment des aides nécessaires aux pays
sous-développés qui sont d’un autre domaine de géopolitique et pas seulement
écologique. Je parle de ce qui fait l’essentiel de la presse et du catastrophisme
ressassé et culpabilisateur, le CO2 rejeté par l’homme. Ce monstre
qui en rejette en respirant et que les plantes de son appartement avalent goulûment.
Alors prenons point par point, puisque le débat n’existe pas, puisqu’il faut d’abord
répondre à la peur catastrophique que les politiques et médias répandent à
foison en particulier ce mois.
Y-a-il
un réchauffement climatique depuis 18 ans ? La réponse officielle des
mesures satellitaires sur toute la surface terrestre nous répondent Non il n’y a pas de hausse
significative sur cette période. Y a-t’il une fonte des glaces en Antarctique ?
la réponse est Non, la surface
glaciaire mesurée par satellite montre au contraire qu’elle augmente. Y a-t’il
une fonte des glaces au pôle nord ? Non,
deux minima de la surface ont été enregistrés en août 2007 et août 2012. En
août 2014, la surface avait retrouvé plus que sa surface moyenne pour ce mois.
Les photos satellitaires en apportent la preuve. Les glaciers fondent-ils en France ?
Oui et cela depuis 1860,
je l’apprenais déjà à l’école en classe primaire après la seconde guerre
mondiale. Il n’y a donc aucune relation avec les activités humaines
productrices de CO2 car son augmentation rapide ne date que de 1950.
Le niveau des mers augmente-t-il ? Oui
depuis 1860 régulièrement sans qu’aucune accélération soit notée comme significative
ses 20 dernières années. Selon une dernière étude néerlandaise parue le mois
dernier, le niveau n’augmenterait plus… à vérifier l’année prochaine. La fonte
des glaciers et l’augmentation du niveau de la mer semblent corrélées, ce qui n’est
pas contraire au bon sens. Si l’augmentation du niveau des mers se poursuit,
elle serait au plus de 3mm/an et probablement moins selon ma propre lecture des
graphiques du Giec, pas de quoi s’affoler surtout pas pour les hollandais qui
ont non seulement résisté à la mer mais ont gagné les polders sur elle. Il
faut surtout insister sur l’augmentation linéaire régulière du niveau de la
mer, donc insensible à l’augmentation rapide du taux de CO2 dans l’atmosphère
depuis 1950.
Enfin aucune étude sérieuse,
ni même les écrits du GIEC, n’ont pu prouver une augmentation significative des
accidents climatiques naturels. Il faut évidemment pour cela se livrer à des
recherches sur les publications des organismes chargés du suivi statistique. Pourtant
les catastrophes climatiques, dont se régalent les
médias, alimentent en permanence l’idée de catastrophe humanitaire imminente en
occultant le recul statistique dans le temps. Ayant travaillé dans une
industrie réputée dangereuse, je sais par expérience combien il est facile de
faire peur et difficile de rassurer. Un montagnard venant dire que les glaciers
fondent induit, volontairement ou non, l’idée du réchauffement climatique, donc
dû à l’homme selon la doxa, or nous avons vu que ce n’est pas lié et que les
glaciers ont avancé et reculé lors de toute une grande partie de l’existence de
notre planète. Même le témoignage d’un écrivain, spécialiste et randonneur du
pôle nord, sur la surface des glaces ne peut contredire les mesures
satellitaires qui ont malgré tout une vision plus globale que la sienne. Le passage
réussit du Détroit de Behring pour la première fois, évènement ponctuel, n’est
pas non plus une preuve puisque nous avons assisté en été 2007 et 2014 à une
surface minimale le rendant navigable. Cela n’aurait pas pu être réussi en 2013 ou 2015.
Il
faut comprendre que lorsque l’on réunit la plupart des chefs des pays du monde,
on ne peut parler que des résultats de la science climatique au niveau mondial
et non en se focalisant sur tel ou tel constat ponctuel dans le temps et dans l’espace.
Bien aveugle est celui qui ne voit que devant sa porte. Il nous a fallu
satelliser des humains pour voir de visu que la terre est ronde et l’humanité a
crû longtemps qu’elle était plate. La pensée unique a failli coûter la vie à Galilée.
Toutes les prévisions actuelles sont basées sur des modèles mathématiques qui
extrapolent leur vision du passé vers l’avenir. Malheureusement aucun de la
centaine de modèles mathématiques, compilés par le GIEC, ne rend vraiment compte
du passé, et particulièrement pas celui depuis 18 ans, en ce qui concerne la
température moyenne du globe. La Société française de calcul mathématique vient
d’ailleurs d’affirmer en octobre que ces modèles ne sont pas valables. Il est donc
absolument non scientifique de donner quelque crédit à des prévisions basées
sur des modèles mathématiques incapables de coller au passé récent.
Notre
science du climat est insuffisante pour donner une consistance au réchauffement
climatique pas plus qu’au petit âge glaciaire que certains voient arriver
bientôt même si pour la première fois une mathématicienne néerlandaise vient de
publier un modèle qui rend compte du passé depuis que nous disposons de mesures
suffisamment fiables dans le passé. Wait and see. Malheureusement la crédulité
se conforme à la peur, l’homme se sent toujours menacé et le savoir… paradoxalement
le rassure. Mais il serait normal que nos politiques s’ingénient à rassurer les
peuples plutôt qu’à être des anxiogènes. Au lieu de cela ils utilisent la peur
à des fins dont le but n’est pas celui de la survie de l’humanité mais de l’enrichissement
des plus riches au détriment des plus pauvres.
Il y a une chose que
je ne supporte pas : c'est que la Science soit détournée
A des fins
partisanes, ni même qu'elle soit détournée tout court.
Et surtout que l'on
cache un débat à nos contemporains
En instaurant la
Pensée Unique !
Ces deux dernières phrases sont celles de Jacques
Duran, climato-sceptique et Directeur de Recherche de première classe du
CNRS jusqu’en 2004, referee (arbitre) officiel d'une douzaine de revues
internationales dont (surtout) Physical Review Letters, Physical Review B,
ainsi que du New Journal of Physics (IOP), Journal de Physique (Fr) etc . ainsi
qu'expert à la NASA. Il été interviewé de nombreuses fois à la radio ( France
Inter (Denis Cheissoux : "CO2 mon amour" !), France Culture (3X)
Stéphane Deligeorges), France Info (Marie-Odile Monchicourt) , RFI, Europe 1,
Radio Canada (Chantal Srivastava) etc. et à la télé (Arte, FR3, Archimède,
chaîne météo...). N’en déplaise à notre Président qui le classe dans une
minorité négligeable…
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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