La
science s’intéresse à la vérité. Les théories scientifiques sont sommées de
fournir la preuve de leur conformité avec le réel. Ce ne sont donc ni la
démocratie, ni la majorité, qui permettent de trancher définitivement, mais
bien la méthode scientifique fondée notamment sur la reproduction d’expériences
et l’observation a posteriori de faits prédits – ou non – par la
théorie.
Cependant, de nos jours, la résolution
de nombreuses questions à l’interface science-techniques-société et la prise de
décisions sur des sujets très variés incluent, de façon fondamentale, des
considérations techniques ou scientifiques pour lesquelles il est impensable
d’attendre que la connaissance soit définitivement établie. Le temps de la
science, qui peut être long, n’est pas celui de la décision.
Le changement climatique est, à
l’évidence, l’une d’entre elles. Plus généralement, toutes les décisions
relatives à notre environnement et à notre santé doivent s’appuyer sur un
certain état de la connaissance, souvent imparfait, sans qu’il soit toujours
possible d’attendre de disposer d’une certitude raisonnable. Ceci implique
néanmoins que toute décision politique doit s’appuyer sur une expertise
scientifique reconnue internationalement par un organisme au-dessus de tout
soupçon. Ce n’est pas le cas du GIEC qui rassemble des experts sur le
changement climatique lequel est soumis
à une exploitation de ses résultats par des puissances financières qui influent
les États. Ceux-ci édictent des règles comportementales sur l’ensemble de la
planète. Par contrecoup ils ne laissent pas les scientifiques dans la paix
nécessaire à la recherche car ceux-ci voient leurs doutes effacés au nom de l’efficacité
économique et politique au risque de biaiser leurs recherches futures.
De plus cela coupe court à toute
contestation d’experts indépendants, aussi reconnus, qui ne partagent pas les
conclusions claironnées par les États lesquels ne reçoivent que des synthèses
des travaux, synthèses faites par des délégués politiques spécialistes de la
communication. Ces synthèses s’avèrent beaucoup moins pondérées car elles
éliminent les doutes des experts pour traduire le tout en certitudes. Il faut
savoir que le GIEC a déjà reconnu des erreurs et la fragilité des modèles
mathématiques actuels qui sont loin de rendre compte de tous les phénomènes
climatiques observés. Par exemple s’ils rendent bien compte de l’évolution des
températures dans l’Arctique avec la fonte des glaces, ils sont en désaccord
avec l’augmentation significative de l’épaisseur des glaces dans l’Antarctique.
Ce n’est d’ailleurs
pas tout, on peut remarquer que les modèles affichent des valeurs discordantes pour
la troposphère tropicale, la température de surface, les ouragans, la sensibilité climatique. La
liste des discordances relevées par les rédacteurs entre les données modélisées
et les observations scientifiques du monde réel conduit nécessairement à mettre
en doute la pertinence des prévisions faites par ces modèles. Que penser de la
période 1998-2012 où la concentration en CO2 est passée de 363 à 393 ppm et où le
GIEC admet une tendance réelle décennale à la hausse de +0,04°C pour ces quinze
années, alors que la tendance prévisionnelle des modèles est de +0,21° C. Comment peut-on
avec certitude dire que la température moyenne sur notre globe va augmenter de
1,8°C sur l’hypothèse d’un doublement de la concentration carbone dans les 70
ans à venir et de 3,2°C dans les 1000 ans à venir quand on est décalé d’un
facteur 5 dans les 30 ans passés ? A-t-on suffisamment d’énergies fossiles
à brûler en 70 ans pour doubler la concentration carbone ? Il semble bien
que non d’après les données fournies par BP.
On voit bien que la sincérité règne au niveau
des experts qui écrivent : « des erreurs importantes demeurent
dans la simulation des nuages par les modèles. Il y a un haut degré de
confiance dans le fait que ces erreurs contribuent de façon significative aux
incertitudes d’estimations des rétroactions des nuages, et par conséquent dans
l’étendue du changement climatique… ». Ils font suivre cette remarque
d’une longue liste d’erreurs et d’imperfections : les processus de formation
des nuages sont mal simulés, des erreurs importantes apparaissent dans la
simulation des nuages tropicaux, il y a une piètre simulation des nuages
subpolaires arctiques et antarctiques, etc. Leurs doutes sur leurs modèles
mathématiques ne transparaissent évidemment pas dans les synthèses rédigées par les Etats,
synthèses dont le but est éminemment politique et au service d’intérêts qui n’ont
rien à voir avec la vérité scientifique.
Des centaines de publications d’experts
reconnus sont publiées mais ne sont pas prises en considération et les crédits
ne sont pas débloqués pour que ceux-ci disposent des moyens nécessaires à
développer leurs propres recherches. Nous sommes donc l’objet d’un matraquage
de certitudes alors qu’il n’est pas déraisonnable de penser, selon de nombreux
experts, que la température ne s’élèvera pas, en tous cas pas autant qu’annoncé,
et même que le taux de CO2 émis par les activités humaines n’est pas la
principale cause, ni de son augmentation ni même à l’origine des réchauffements
mais en est le résultat. Nombre d’experts indépendants estiment que l’influence
du soleil est 6 fois supérieure à celle prise en compte… de quoi laisser
beaucoup d’incertitudes sur la vérité scientifique.
Si l’origine du bigbang est l’objet de
querelles scientifiques, celles-ci n’influent en rien sur la vie des hommes sur
terre, ce n’est pas le cas des prévisions de changement climatique. C’est là
que l’on doit se poser la question sur l’utilité de toutes les conséquences que
cela a sur la vie d’un pays et sur notre vie propre. Ne nous impose-ton pas des
contraintes et des surcoûts inutiles ? Ne serions-nous pas manipulés pour
des intérêts de lobbies subventionnés ? Pourquoi Al-Gore va-t-il encore
fait croître sa fortune déjà grande en investissant dans les énergies
renouvelables ? Grâce au film montrant l’ours dérivant sur un glaçon ?
Chacun
est juge de croire ou de ne pas croire,
Mais
il est salutaire de ne pas croire aveuglément.
La
gouvernance mondiale ne veut que des moutons !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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