Il y a un an que les
français ont choisi un autre Président de la République sur un score étriqué
mais surtout avec un apport substantiel de voix de français immigrés. Ces
derniers ont salué bruyamment son élection dans une forêt de drapeaux français…
mais non ! Etrangers ! C’était un aussi mauvais signe de départ que
le Fouquet’s pour Sarkozy mais l’espoir avait été mis dans la tête des jeunes et
ce pouvait être une bonne chose. C’est par eux que la France peut retrouver son
dynamisme et sortir de la crise de 2008-2009.
Hélas le chômage a crû chez
les jeunes à qui le Président avait promis du travail. En plus les dispositions
prises pour diminuer ce chômage sont des mesures coûteuses, partiellement sur
des contrats publics non indispensables, donc non pérennes. Elles sont une
nouvelle mouture de recettes sociales anciennes. Le chômage ne peut diminuer
qu’avec un retour de la croissance. Or l’année 2012 se termine dans la
récession au quatrième trimestre et sur l’année avec -0,2%.
Les promesses dans ce
domaine ne cessent d’être démenties. L’affirmation du déficit à 3%, affirmée et
réaffirmée par Pierre Moscovici, s’est évaporée en 2013 pour faire place à une
politique volontariste de relance avec un déficit à 3,7% du PIB. La ficelle est
grosse quand on avait prévu un budget 2013 sur 0,8% et que l’on doit ramener la
croissance à 0,1%, d’autant plus que le FMI prévoit une récession à -0,1%. Le
Président fait croire à la diminution du chômage pour la fin de l’année. Il ne
s’agit en fait qu’une façon de gagner du temps. A la fin de l’année on fera
d’autres promesses.
Le mariage pour tous n’a
fait que montrer que la démocratie n’était pas le souci de ce gouvernement
comme du précédent, mais il a eu pour effet de diviser les français et de faire
revivre des relents d’homophobie. Cette promesse de campagne tenue a de plus ouvert la porte aux revendications
suivantes de PMA, GPA et pourquoi pas de polygamie.
Par ailleurs les couacs ne
cessent de se suivre et les divergences entre les ministres sont publiques
comme des démonstrations d’une équipe mollement dirigée. La politique
économique est ainsi une valse hésitation à l’image des droits de transmission
des entreprises, décidés puis enlevés ou les augmentations des charges des
entreprises insuffisamment compensées par le crédit d’impôt. On peut citer
aussi l’hésitation entre austérité et relance sans qu’une ligne claire soit
définie.
Ce Président a fait des
promesses à Florange et à d’autres mais les usines ont fermé. C’est pourquoi il
évite d’aller dans les grandes entreprises en difficulté comme à Sochaux en se
contentant d’une petite municipalité jurassienne rurale. Ce président se cache,
honteux, en espérant que la croissance viendra… grâce à l’Allemagne qui ne
changera pas sa politique d’austérité. La France perd chaque jour de son crédit
et sa voix pèse moins que celle du Royaume-Uni pour Angela Merkel.
Si le Président Sarkozy
avait soulevé beaucoup de critiques dans notre pays, il était assez bien
considéré par les étrangers et particulièrement en Europe. Ce n’est pas le cas
pour François Hollande. « Une grande chaîne de télévision américaine
l’a récemment décrit comme un « lapin ébloui par les phares ». La presse
britannique ou allemande ne sait plus si ce qui se passe en France est encore
une mauvaise farce ou une tragédie. Et même les médias russes n’en reviennent
pas de ce président qui est parvenu en quelques semaines à casser tous les
liens que Nicolas Sarkozy avait recréés avec ce géant incontournable sur le
plan géopolitique, énergétique et maintenant industriel. Même la presse
marocaine l’a cloué au pilori après les gaffes qu’il a faites pendant un récent
voyage d’État. Il n’y a guère qu’à Tombouctou que François Hollande soit
populaire. »
Ce Président nous fait honte et appauvrit la France.
Il change et ne veut plus être le Président normal
Mais l’anormalité ne fut jamais une politique !
Claude Trouvé
Coordinateur MPF du
Languedoc-Roussillon