Le Président prend l’eau et pas seulement celle tombant
du ciel qui a marqué ces premiers jours de présidence mais cette pluie de
mauvaises nouvelles qui submergent une équipe désunie. Le Président qui a
débranché son sonotone offre encore la face hilare de quelqu’un qui fait
semblant de rester zen et ce d’autant plus que la situation se détériore. Pour
lui, rester zen c’est la surdité, la temporisation et le mensonge dont il a
fait de ce dernier une obligation faite au pouvoir.
C’est une équipe gouvernementale, spécialiste des couacs
et affichant chaque jour un peu plus ses divergences, qui défie l’autorité du
Président. Rien dans les mesures gouvernementales ne donne des signes de reprise
de la confiance des français car les hausses d’impôt, en particulier à venir
avec celle de la TVA, le blocage des retraites, la hausse du chômage, la baisse
des marges des entreprises, les fermetures d’usine, etc. ne peuvent qu’aggraver
la sinistrose.
Des voix de plus en plus nombreuses
se font entendre pour demander tant le départ du Président lui-même, que la
dissolution de l’Assemblée Nationale ou que le départ du Premier Ministre. Pour
ce dernier, coupable de méconnaissance de la politique économique et d’inefficacité,
les candidats ne manquent pas.
Après la tragicomédie Cahuzac,
soi-disant le meilleur d’entre eux selon la droite de la pensée unique, ce qui
au passage montre le degré de compétence de celle-ci en matière économique, on
a vu Arnaud Montebourg, le bellâtre,
plastronner sur un redressement improductif… du chômage et Pierre Moscovici
manger son chapeau au fur et à mesure de ses promesses non tenues. Il fallait
donc bien que la gauche de la gauche se trouve un nouvel homme-lige… Mélenchon
qui va haranguer la foule ce dimanche comme le tribun ambitieux qu’il est.
Le communisme est de retour
avec ses recettes éculées dans un patchwork de partis gauchistes qui utilisent
Mélenchon comme le porte-voix qui leur manque. Je ne m’autorise pas à utiliser
le « Méchant con », comme le font certains car l’homme est
intelligent et d’autant plus dangereux. Je préfère l'affubler du titre de "maître de balai". Vu l’inimitié qui existe entre lui et
le Président, il est probable que ce dernier ne remplacera pas un Dupont pour
un Pondu qui lui pourrirait la vie et verrait les plus apathiques centristes se
dresser dans un mouvement de masse contestataire.
Il est évident que cet homme
n’a pas la solution du chômage dans la poche des riches et dans l’abolition des
paradis fiscaux et que c’est vers l’enfer économique qu’il nous conduirait.
Pour des raisons purement électorales, il fait semblant de confondre
nationalisme et fascisme, nationalisme et racisme. Cette stigmatisation fait
oublier que le parti communiste a longtemps été appelé le « parti de l’étranger ».
A l’opposé, Marine Le Pen peut difficilement
faire partie d’un gouvernement d’union nationale et son implantation dans les
élus locaux, ainsi que le nombre de ses militants de terrain, ne lui donnent
pas l’assise nécessaire d’autant plus qu’elle n’est pas encore suivie par des
poids lourds de la droite classique.
Pour éviter le sinistre
attendu de la France, il serait temps qu’une droite, raisonnable,
souverainiste, attachée aux valeurs, émerge pour redonner un cap à la France pour
construire une nouvelle Europe des peuples. Elle existe, éparpillée et
inaudible. Il lui reste à se rassembler en faisant taire ses particularismes et
les guerres de chefs, le peuple est prêt à l’écouter.
Ce dimanche où les extrêmes se font entendre
Montre que la France est en réel danger
« Le changement c’est maintenant ! »
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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