Notre
président a terminé sa campagne par une incantation sur le thème de « Moi
président ». Nous aurions dû comprendre que de tels propos ne pouvaient
être que ceux d’un monarque. Désormais la démonstration est faite dans sa
dernière conférence de presse le monarque a parlé. Il a ses godillots au
parlement, au sénat, dans les régions, dans les villes et il a même un
paillasson à la tête du PS. Tout lui est permis.
Nous avions avant
un lièvre, et quatre ans avaient fini par le convaincre que l’avenir lui était
ouvert. Parti trop tard, le lièvre s’est fait coiffer par la tortue. Le nouveau
Président, sourd aux appels du peuple dans sa carapace, a une devise :
« Les godillots votent, le peuple ferme sa gueule ». On peut même se
demander s’il ne se croit pas investi de droits divins, comme les rois qui
guérissaient des écrouelles. Il a, par exemple, le pouvoir d’inverser la courbe
du chômage. A la fin de l’année, devant un peuple médusé, des experts
économistes repentants, des statisticiens incompétents de l’UNEDIC, il promet de
dévoiler une statue rétrécie du chômage.
Moi Président bombe
le torse en parlant de son bilan sur la sécurité. Il n’y a jamais eu autant
de meurtres à Marseille, en Corse ou à Paris. Le problème des Roms, évalués par
Vals à 20.000 alors qu’ils sont en fait plus de 50.000, est devenu
incontrôlable. Les cambriolages, les vols à la tire, les attaques de touristes
explosent. Les banlieues sont des poudrières qui ne tiennent que grâce au
trafic et à l’ordre que font régner les caïds de la drogue. Les manifestations
sont mal encadrées, les casseurs en profitent. Les prisons débordent et Valls
se prend les pieds dans le tapis avec Taubira… Taisez-vous tout va bien !
Le mariage gay est
une mesure inutile, réclamée par une frange militante et ultra minoritaire de
la communauté gay, mais Moi Président a décidé de la faire. Les godillots l’on
voté et les Français, qui désapprouvent maintenant en majorité l’adoption
incluse dans le mariage, peuvent manifester sans relâche, il s’en fiche, la loi
est votée. On attendra pour la suite prévue...
Mais moi Président
a une armée et n’hésite pas à s’en servir. Une campagne fulgurante au Mali,
repoussant un adversaire qui n’attend pas pour s’évaporer dans la nature,
campagne impossible sans l’aide des avions belges de transport et des moyens
d’observation américains, permet de faire dans ce pays une entrée triomphante… Le
monarque vit le plus beau jour de sa vie, il parade. Quelques mots aux parents
des soldats tués, quelques décorations épinglées et un discours leur servent de
linceul. Ils seront vite oubliés, mais le monarque s’est affublé de l’habit de
chef de guerre, symbole royal.
Mais en allant guerroyer
en terre étrangère contre l'islam, il a ouvert notre pays aux représailles de son bras armé qui cherche à conquérir l’occident depuis bien plus d’un millénaire.
Quand l’islam est attaqué, toutes les formes de combat sont non seulement
permises, mais imposées, aux musulmans par le Coran. Les enlèvements, les bombes
vivantes, les loups solitaires, les explosions, les attaques tous azimuts sur
les biens et les personnes de notre pays vont rentrer dans notre quotidien.
Cela ne faisait
pourtant pas partie des promesses de victoire de notre candidat, au contraire
du mariage pour tous. Cette victoire devient finalement une victoire à la
Pyrrhus qui oppose la représentation parlementaire à la démocratie et divise le
peuple de France pour satisfaire symboliquement une minorité de minorité. Mais au-delà du
catalogue de promesses non tenues que tout le monde ignore, à part des
journalistes en quête d’éditoriaux, qu’attend le peuple français ? Il
n’attend que des choses simples mais qui sont vitales pour lui :
- Favoriser les créations d’emplois (les vrais) et faire reculer le chômage,
- Faire progresser le pouvoir d’achat,
- Améliorer la sécurité
- Permettre à tous de se soigner
- Assurer des retraites décentes
Cinq points
seulement, le reste n’est pas l'affaire du peuple qui a élu celui qui doit trouver
les moyens nécessaires pour les réaliser. Mais ce brave Moi Président préfère
sa tenue de tortue et espère que sa carapace et son sourire bête suffiront à le
protéger de la colère des français, des coups de l’opposition et de
l’acharnement des médias.
Parmi ces moyens il y en a un, que connaît même la ménagère, diminuer les dépenses. Mais baisser les dépenses publiques, état et collectivités territoriales confondus, c’est la seule chose que Moi Président ne veut pas faire car il cherche à protéger sa réélection. En effet l’essentiel de ses voix proviennent du secteur public. Il trompe le peuple de gauche qui lui a fait confiance, en augmentant la TVA, en renonçant à taxer les hauts revenus dans une politique en zigzag, mi chèvre-mi chou, se livrant sans vergogne aux banquiers et aux puissances économiques mondiales.
Moi Président est dans sa tour d’ivoire, il contemple la France qui plonge comme il l’a fait pour la Corrèze, figé, mal fagoté dans son costume, avec le sourire niais d’un monarque infatué de lui-même. Il pense être sûr de finir son mandat et, son rêve réalisé, en toucher ensuite les dividendes, comme le fait Sarkozy. Louis XVI pensait aussi ainsi…
Parmi ces moyens il y en a un, que connaît même la ménagère, diminuer les dépenses. Mais baisser les dépenses publiques, état et collectivités territoriales confondus, c’est la seule chose que Moi Président ne veut pas faire car il cherche à protéger sa réélection. En effet l’essentiel de ses voix proviennent du secteur public. Il trompe le peuple de gauche qui lui a fait confiance, en augmentant la TVA, en renonçant à taxer les hauts revenus dans une politique en zigzag, mi chèvre-mi chou, se livrant sans vergogne aux banquiers et aux puissances économiques mondiales.
Moi Président est dans sa tour d’ivoire, il contemple la France qui plonge comme il l’a fait pour la Corrèze, figé, mal fagoté dans son costume, avec le sourire niais d’un monarque infatué de lui-même. Il pense être sûr de finir son mandat et, son rêve réalisé, en toucher ensuite les dividendes, comme le fait Sarkozy. Louis XVI pensait aussi ainsi…
Le peuple français n’a pas
oublié l’histoire de sa République
Il a coupé la tête d’un roi
et l’a mise sur une pique.
Un monarque
« empapaouteur » peut devenir
Pour le peuple et pour les
armes
Une tête
insupportable !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF
du Languedoc-Roussillon