La France n’est pas de retour comme l’affirme Macron, le Président
de la République fait feu de tout bois, ce qui n’est pas la même chose car son
bois ne fait que de la fumée mais les flammes ne sortent pas. Le Royaume-Uni est
en route pour le Brexit pendant qu’en France les gardiens de prison se révoltent,
le personnel des hôpitaux craint le Burn-out, et la mobilisation des
agriculteurs contre la réforme des zones défavorisées ne faiblit pas. Vous vous
souvenez des cars Macron ? Ces cars trans-urbains qui nous ont été
présentés comme le fleuron social de Macron qui disait mettre les transports à
la portée des pauvres oubliant que transporter des passagers par la route est
beaucoup plus dangereux que par le train et que l’encombrement du réseau
routier n’a pas besoin de cela. La CGT signale maintenant le premier cas de
faillite dans ces entreprises. Ces cars résument vraiment bien la politique de
communication médiatique de Macron qui d’un rien, grossi médiatiquement,
aboutit à un piètre résultat.
On
peut prendre l’exemple de la réunion d’avant Davos dans le
palais doré de Versailles pour éblouir l’argent du monde d’un geste
royal et se
faire promettre quelques milliards comme le roi autrefois recevait le
banquier,
sans grande pompe, pour payer ses guerres. Beaucoup de bruit médiatique
et d’argent
dépensé dans une réception grandiose pour des promesses dont personne ne
pourra
constater l’impact réel. Poutine, sous le coup des sanctions votées par
l’UE et
donc la France, les dernières à contre-cœur il est vrai mais imposées
par les États-Unis, se permet d’inviter les grands patrons français chez
lui et ceux-ci
accourent car l’argent n’a pas d’odeur même si c’est un bras d’honneur à
Macron. De son côté, sans branle-bas de combat, le Royaume-Uni s’apprête
à
accueillir un géant des télécoms, Huawei est prêt à y investir 3,4
milliards
d’euros… Sans doute une erreur de
jugement de cette entreprise sur la santé de ce pays ! Mais là c’est une
véritable acquisition d’avenir dans un domaine où l’UE ne brille pas dont la France.
Nous on préfère médiatiser l’agrandissement de l’usine Toyota pour 400 emplois
de plus (avec comme d’habitude quelques largesses financières) et la mise sur
notre marché intérieur d’une voiture concurrençant nos entreprises automobiles.
Dans les flamboyances « macroniques », on peut
citer sa tournée dans les pays de l’Est pour régler le problème des
travailleurs détachés dont il est revenu bredouille, il faut le dire, avec même
une insistance de la Pologne pour qu’il règle ses problèmes plutôt que chercher
la paille dans l’œil de ses voisins et surtout de s’afficher comme le grand
ordonnateur de l’UE. Comme le nombre de travailleurs détachés a augmenté de 46%
et que cela fait tâche quand on a un nombre total de demandeurs d’emploi qui a
augmenté de 1% en 2017, avec un nombre de travailleurs détachés en France qui, est
passé de 96 000 à plus de 516 000, il fallait trouver une solution « frenchie ».
La ministre du Travail Muriel Pénicaud dégaine l’arme ultime contre le dumping
social, le « name and shame », c’est-à-dire l’utilisation de la honte qui me
fait penser aux femmes tondues qui avaient collaboré avec les allemands… Regardez
comme elle est contente de cette trouvaille ! En plus le gouvernement
devrait adopter le 7 mars 2018 en conseil des ministres une ordonnance portant
les sanctions financières de 2 000 à 3 000 euros par salarié détaché
illégalement. En cas de récidive la pénalité serait portée de 4 000 à 6 000
euros, tout ceci sous le contrôle des préfets dotés de pouvoirs dans ce sens.
On touche là le fond de l’hypocrisie, on va mettre en lumière
les travailleurs illégaux et punir ceux qui ne respectent pas la loi, rien de
plus normal. Affichera-t-on aussi le nom de ces français, pris dans un
sentiment d’humanité, qui nourrissent les sans-papiers entrés illégalement ?
Mais le pire est que ce dumping illégal n’empêche nullement le dumping légal. Muriel
Pénicaud ne semble pas prendre en compte le faible salaire minimum dans
certains pays qui fournissent le gros des contingents de travailleurs détachés
en France, comme la Pologne (453 euros bruts en 2017). « Il y a beaucoup d'entreprises aussi qui ne trouvent pas des compétences
[en France] dans le bâtiment, dans l'agriculture », a-t-elle argumenté. A
qui la faute quand on oriente l’enseignement vers l’obtention du bac au détriment
des carrières manuelles ? Peut-on alors espérer que les entreprises prennent
des jeunes chômeurs pour leur apprendre le métier avec un rendement moindre tout
en assurant un salaire au SMIC français ?
Voilà les situations ubuesques auxquelles on arrive mais les
entreprises se « débrouillent » comme elles peuvent. D’ailleurs les
sanctions pour les grandes entreprises du BTP me semblent dérisoires et elles
auront un grand pouvoir de « négociation » avec l’Etat, comme Apple
et Amazon. Tout cela est de la poudre aux yeux mais le problème des illégaux de
Calais n’est toujours pas réglé et certains sans papiers trouveront du travail,
ce qui n’est finalement qu’un moindre mal. Ce qui est en cause, c’est la
politique migratoire, politique qui nous échappe, puisqu’elle suit les directives
de l’UE sauf si nous ruons dans les brancards ce qui n’est absolument pas le cas
de la politique actuelle. La France ne peut être la Hongrie puisqu’elle est la
chanteuse en chef de l’UE qui annonce le printemps.
Bon, on ne cesse pas de nous dire que depuis la décision prise
en 2016 par le Royaume-Uni de quitter l’UE, celui-ci allait signer une descente
aux enfers. Son taux de chômage est de 4,3%, le nôtre de 9,2% en 2017 selon les
normes européennes. En 2016 son taux d’emploi était de 73,3% pour 64,2% en France
et son PIB/habitant était de 7% au-dessus de celui de l’UE, et de 4% pour la France
en 2016. Même si sa croissance va être inférieure à la nôtre en 2017, elle
reste largement positive et repart au début 2018. On désigne la Russie comme
notre ennemi numéro 1, on lui inflige des sanctions en particulier en matière
agricole. Quel est le résultat ? La Russie développe son agriculture, devient
plus indépendante sur les produits de première nécessité et réussit une
croissance de 2% en 2O17. Les vrais perdants sont donc les exportateurs
français et en particulier les exploitations agricoles. Tout cela pour faire
plaisir à l’UE et donc aux États-Unis.
Nous menons une politique de gribouille qui ne résout rien
pour le bonheur de 95% des français, enrichit les multinationales qui payent
peu d’impôts et dispersent cet argent sur le monde entier dont les paradis
fiscaux, mais laisse la France prendre du retard dans l’économie mondiale. Les
problèmes qui préoccupent les français sont laissés pour compte et la pauvreté
progresse. Il est temps de saisir l’occasion des élections européennes de 2019
et de mobiliser autour de nous pour que sortions les roues de la France de l’ornière
où nos cochers nous ont mis en prenant notre propre chemin, celui de l’indépendance
de la France redevenue maître de son destin comme tous les pays du monde, sauf
ceux cadenassés dans l’UE. Cela fait plus de vingt ans que l’on nous promet la
lune mais nous ne voyons que la fumée qui la cache, celle des enfumeurs qui
tiennent notre peuple entre leurs mains pour en presser doucement mais sûrement
leur substantifique moelle qui la tient debout, l’argent gagné à la sueur de
son front. Il est urgent de ne plus penser printemps, mais de penser Frexit.
« Hélas, les
Français ne voient pas ce qui est en train de se passer : nous changeons, en
même temps, de régime et de peuplement. Changer de régime signifie que nos
pouvoirs sont partis ailleurs, la politique n’est plus qu’un simulacre compassionnel.
Changer de peuplement : la préférence pour le migrant plutôt que pour
l’enraciné fait basculer la société dans une vision multiculturelle qui sera,
demain, multi-déculturée et multi-conflictuelle. »
Philippe De Villiers
A moins que le peuple
retrouve sa fierté d’antan
Et fasse confiance à
une jeunesse libérée
Et conquérante du monde
sur la trace
De l’histoire d’un pays
des anciens
Qui ont donné jusqu’à leur
sang !
Claude Trouvé
13/02/18
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