Les
deux élections partielles qui viennent d’avoir lieu dans le Val d’Oise
confirment une tendance au doute qui s’installe dans la population française
sur l’efficacité des mesures prises avec l’utilisation du 49.3, ce que les
journalistes omettent sciemment de signaler comme ne pouvant être qu’exceptionnelles
et temporaires. Sous cette pseudo-dictature le peuple, muselé et enfumé de
discours tous évocateurs d’un printemps paradisiaque à venir, attend de voir et…
s’abstient de tout commentaire et de vote. Le monarque républicain parle, parle,
reçoit, distribue bons et mauvais points sur les pays du monde entier, toise le
peuple français, régale les riches, et plume les retraités.
Pendant
ce temps, les SDF n’ont hélas pas disparu dans les grandes villes françaises,
mais ont semble-t-il disparu des compteurs puisqu’ils ne seraient plus que 50 à
Paris. L’immigration continue et quand on parle de régler le problème avec le Royaume-Uni
et qu’on ne règle rien, on crée un appel d’air pour tous ceux qui rêvent d’aller
y vivre. Celui-ci a voté le Brexit pour deux raisons essentielles, ne pas subir
les directives européennes sur l’immigration, en étant maître de ses frontières,
et la justice européenne. C’est bien à nous qui avons laissé entrer ces
migrants de transit qu’il revient de régler ce problème qui s’aggrave à Calais
et autour. Les mesures immédiates permettant de renvoyer les migrants non
assimilables vers leur pays d’origine, les accords bilatéraux avec les pays
migrateurs pour aider au contrôle de l’émigration ne sont pas négociés, et la répartition
du flux d’entrée sur notre territoire ne fait que diffuser le problème comme le
pus d’un abcès qui ne guérit pas.
Mais ce problème
migratoire a des effets financiers et sécuritaires. Il faut cesser de dire que l’immigration
est une chance pour la France quand on ne sait toujours pas réduire un chômage
supérieur à la moyenne des pays européens. Dans les articles précédents, j’ai montré
que toute personne qui naît ou arrive en France génère un coût administratif
non négligeable, et le taux de chômage le plus élevé concerne cette population
souvent sans qualification professionnelle ou inutilisable dans notre économie.
Mais le taux le plus élevé de délinquance se trouve aussi dans cette population
importée de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afrique. L’arrivée d’une autre civilisation
demande des investissements cultuels, et le sentiment grandit chez les grands
leaders musulmans du Moyen-Orient que la France peut devenir une terre
musulmane où le Coran finira par s’imposer par le nombre et la terreur. D’ailleurs
il est notable que les organisations musulmanes françaises ne font aucune
action de masse pour aider à l’éradication de tout ce qui permet d’accueillir
des terroristes et d’empêcher la radicalisation des jeunes en particulier. Pleurer
avec les autres ne suffit pas.
Seule l’assimilation
peut permettre le vivre ensemble, mais ce langage n’est pas repris bien au
contraire par un certain nombre, encore minoritaire, de ces français qui ne
sont qu’intégrés comme Amel Bent, cette artiste franco-algérienne, qui se
permet de dire : « Je
suis fière d'être algérienne, fière d'être la fille de ma mère, mais je ne peux
pas dire que je suis fière d'être française » et d’ajouter : « Aujourd'hui, je ne peux pas brandir un
drapeau bleu blanc rouge, non je ne peux pas, alors que pour moi, c'est plus
facile de lever le drapeau de l'Algérie, alors que je ne connais pas l'Algérie.
» Pourquoi cette femme ne renonce pas à sa nationalité française ?
Pourquoi n’est-elle pas sommée de choisir ? Tu aimes la France ou tu la
quittes.
Mais
les problèmes du chômage et du pouvoir d’achat sont loin de commencer à se
résoudre. Le chômage ne baisse pas, il augmente toujours sur l’ensemble des
catégories de demandeurs d’emploi. Le retour à l’investissement des entreprises
va, la plupart du temps, se mettre dans l’automatisation, les robots. Les hyper-marchés
sans personnel s’ouvrent déjà dans le monde et l’intelligence artificielle va
aggraver encore le problème du remplacement de l’homme au travail. Notre
handicap de la monnaie, d’ailleurs calculé à 16%/dollar par le FMI, ne sera pas
compensé par la baisse des coûts dus aux investissements et ceux-ci n’ouvriront
que peu de marchés où nous serons concurrentiels. On nous cache la vérité sur
le PIB français de 2017 qui a crû de 1,9% et le gouvernement se félicite, la
vieille gauche de Hollande aussi. Mais la réalité est toute autre.
La
France a perdu 0,6% de PIB par rapport à la zone euro et à l’UE. Cette situation
ne date pas de 2017. Tout le long du quinquennat de Hollande nous avons reculé
par rapport à l’UE et par rapport à l’Allemagne aussi bien sur la croissance
que sur le chômage. Or cette période a globalement bénéficié d’un trio d’évènements
externes particulièrement favorables sur le prix du baril, l’euro faible, et
les taux d’emprunt au plus bas. La politique de Macron ne fait qu’amplifier
celle de Hollande, les deux étant la copie conforme des directives économiques
européennes. Macron va ajouter une pression accrue sur les salaires comme il l’a
fait sur les pensions. Les français commencent à se rendre compte que, derrière
les paroles rassurantes de Macron sur leur pouvoir d’achat, les plus leur sont
donnés chichement mais largement aux entreprises, et que les moins leur sont
immédiatement appliqués.
Le
résultat de l’augmentation au-delà de l’inflation des taxes diverses, gasoil,
essence, timbres, tabac, contrôle technique, autoroutes, etc., sera
inéluctablement une érosion du pouvoir d’achat de la classe moyenne et pauvre.
Je viens d’apprendre que Macron a profité de la période de Noël pour augmenter
le prix du fioul de 4% au 1er janvier, ce qui n’a jamais été explicitement
dit. Or le coût du chauffage touche particulièrement les petits revenus, car c’est
un besoin primaire sauf d’accepter de mourir de froid. Je pense d’ailleurs que
ceci ferait mourir plutôt les pauvres âgés à la grande satisfaction d’un
Président hautain et inhumain pour lequel cette catégorie de personnes est un
poids pour l’Etat dont il aimerait se débarrasser.
L’heure
du doute commence à sonner, parce que le peuple des « gens d’en bas »,
des « gens de rien » que l’on croise dans les gares, va mesurer dans
son porte-monnaie l’impact d’une politique, essentiellement dirigée vers le
profit des grandes entreprises qui jouent sur un échiquier mondial et se fichent
éperdument que leur argent quitte la France. L’essentiel est que l’argent
rapporte dans un cycle sans fin d’amassage de richesses. Pendant ce temps on
transige avec HBS qui devait 1,3 Mds€ et qui s’en tire avec 300 millions, soit
un cadeau de 1 milliard. On réédite avec Amazon qui voit ses impayés réduits.
De qui se moque-t-on ?
Du peuple qui travaille, celui à qui on demande des
gains de productivité que ce soit dans les industries ou dans le secteur
public, hôpitaux, infirmiers, services sociaux, police, gendarmerie, gardiens
de prisons et même dans la justice. Certains craquent pendant que l’on met en
avant les 400 emplois nouveaux chez Toyota, qui au passage va ainsi produire
des voitures en concurrence directe avec les marques françaises et qui a
sûrement bénéficié d’un geste financier d’accueil. On voit que pendant que notre
patrimoine industriel ne cesse de passer dans des mains étrangères, on
encourage en plus l’implantation de la concurrence étrangère. La libre
circulation des capitaux à laquelle nous oblige l’UE est un désastre pour la France.
Cette politique mondialiste dirigée contre
nous par l’UE
Encourage d’abord une libre circulation
des capitaux
Qui livre la France au chômage et au
dépeçage
De tout notre patrimoine rural et
industriel
Conduisant au servage et à la pauvreté.
Les euro-régions et la perte d’identité
Sont aussi au menu des prédateurs.
Dehors ! Sortons de l’UE et vite !
Claude Trouvé
06/02/18
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