La prolongation
de l’état d’urgence pour raison de risque d’attentats lors de l’Euro de
football 2016 est une bonne raison comme toujours pour donner au pouvoir plus
de pouvoir. Est-ce une circonstance exceptionnelle puisque l’État décide d’autoriser
cette manifestation ? On voit bien son intérêt qui est triple, montrer que l’État tient la sécurité en main, prolonger le tour de vis sur les libertés
individuelles et collectives, et permettre que les jeux du cirque ravissent une
grande partie des citoyens attachés au sport-roi. C’est politiquement bien joué
quand par ailleurs on se déclare en guerre… quelle maîtrise, quel sang-froid !
A moins que cela soit une imprudence sauf… si l’on sait que l’attentat n’aura
pas lieu comme pour la COP21. La dispersion sur le territoire des forces spéciales
GIGN, RAID, BRI d’intervention de la police et de la gendarmerie et leur
coordination en cas d’urgence immédiate a l’apparence du bon sens. A condition que les conditions de lancement de
leurs actions soit clairement définies. Tueries de masse seulement ou aussi actes
révolutionnaires ? Ce nouveau maillage avec des forces à Montpellier,
Toulouse et Nancy en plus des quatre autres villes déjà gréées, est toutefois à
rapprocher du Patriot Act américain et de la dispersion d’unités militaires sur
l’ensemble des USA.
Quand on apprend de plus que
le classement 2016 de 180 pays par Reporters sans frontières sur la liberté de
la Presse place la France au 45ème rang derrière tous les grands pays
européens sauf l’Italie, on ressent que le noyautage du pays n’est pas un vain
mot car ce n’est pas les médias d’opposition qui sont majoritaires loin de là.
Mais nous sommes en guerre et victimes d’attentats dont on voit que les auteurs
sont lourdement armés et que leurs véritables commanditaires ne sont pas
identifiés autrement que par le nom Daech. Notons au passage que nous
renforçons nos moyens d’action et rendons nos forces plus rapidement présentes
pour d’abord constater les morts innocents et les terroristes explosés. En 20 minutes avec des
kalachnikov et des gilets explosifs, on a réalisé le bain de sang. Bien des
choses restent obscures et le resteront sur ces attentats mais ils ont créé une
psychose et a permis de justifier l’état d’urgence puis de le prolonger. L’action
qui demande le maximum de moyens et de coordination reste le renseignement qui
agit avant et après.
Nous
sommes entrés dans un aveuglement de nos concitoyens que l’on fait baigner dans
une terreur qui ne tuera au pire que quelques centaines de français. C’est
horrible de le penser (pardonnez-moi familles des victimes) mais quelle valeur
humaine supplémentaire a un français par rapport à un syrien, un irakien, un
malien innocent tué par nos frappes et nos drones au nom de la démocratie, des
Droits de l’Homme ? Nous avons pris l’habitude de regarder les morts
différemment mais quand on s’ingère dans les affaires d’un pays sans que l’on y
soit invité et même sans que l’ONU nous y ait autorisé, cela nous donne-t-il le
droit de tuer impunément ? Quand notre allié, les États-Unis, bombarde un
hôpital Msf, est-ce seulement un dommage collatéral ? Et si nous en étions
victimes en France, cela serait-il moins grave qu’un attentat ? Nous
pratiquons un néo-colonialisme qui non seulement détruit sans complexe des vies
humaines mais nous colportons la haine et nous créons les réactions en retour.
Ce néo-colonialisme nous place dans les nations les plus guerrières de la
planète et nous sommes l’un des principaux fabricants d’armes que nous livrons
sans complexe sans souci de démocratie ou de Droits de l’Homme.
Mais le véritable danger qui
ne tue pas, qui est lent, insidieux, et que le flux migratoire venant par la
Grèce et l’Italie a remis à l’ordre du jour, c’est l’immigration de peuplement,
la contre-colonisation, l’envahissement du nord par le sud. L’idéologie
dominante du multiculturalisme et de la chance offerte à la France par l’immigration,
nous fait toujours voir ces arrivées avec le regard humanitaire et stigmatiser
de racisme tous ceux qui pointent le danger de cette immigration douce mais
envahissante. On va palabrer sur le voile et les mosquées mais sans aller
beaucoup plus loin car en parler de façon désobligeante est taxable de racisme.
On parle d’abattage inhumain des animaux mais on ne parle pas de l’abattage
halal. Le nouveau flux migratoire n’a pas encore beaucoup touché la France et
nos inquiétudes sont retombées pour se focaliser sur les attentats. On ne se
préoccupe pas de savoir que dans les maternités le prénom le plus donné est
Mohammed et c’est valable pour la Belgique et le Royaume-Uni. On ne prête pas
attention aux statistiques italiennes qui révèlent qu’à Turin, 56% des
naissances sont étrangères.
L’immigration qu’a subi la France
avec les Portugais, les Espagnols, les Italiens, les Polonais, etc. ne nous a
pas amené une autre culture et on n’a pas eu besoin de leur créer des lieux de
culte. La moitié d’entre eux sont retournés au pays. Les autres se sont
intégrés à la première génération et se sont assimilés à la seconde. On donnait
un prénom français pour marquer l’acquisition de la nationalité française. Les
quatrième et cinquième générations de culte musulman sont de plus en plus en
rupture avec les lois françaises et se complaisent dans une autre culture où la
religion donne un sens à leur existence. Les banlieues se vident des français
de souche ou assimilés. Les démographes observent que tout devient
difficilement réversible à partir de 15% de musulmans dans l’ensemble des pays
où ils sont présents. Malgré le fait que les statistiques officielles
françaises, au contraire des autres pays européens, donnant le nombre de
musulmans en France n’existent pas, des chiffres sont annoncés par le Confédération
Française du Culte Musulman. J’ai publié dans des précédents articles une étude
personnelle qui recoupe le chiffre de plus de 7 millions de musulmans en 2016.
Elle permet une projection sur le futur avec 11% de musulmans en 2017 et plus
de 15% en 2024 soit alors 11 millions.
Les exigences de
cette population, dont des élites auront créé un ou des partis politiques comme
cela existe déjà en Belgique et arrive en France, deviendront incontournables.
La France a déjà considérablement changé de visage en cinquante ans mais il
reste encore des zones protégées de cette évolution de son peuplement. Dans
moins de huit ans, la France sera méconnaissable et « la France sera la
colonie de ses anciennes colonies » comme le dit Poutine. La France ouvre les bras à
une contre-colonisation et se suicide lentement mais sûrement. Elle boit la
cigüe avec délices. Le djihad de la guerre n’est véritablement opérant que
lorsque le djihad de la paix est suffisamment puissant en nombre pour lui ouvrir
les portes d’une nation. Sinon il mène une guerre de l’effroi comme une simple
guêpe qui nous fait fuir. Ses piqûres sont mortelles individuellement mais pas
collectivement. Le « djihad de la paix », c’est le cheval de Troie
avec son chantre intelligent au double langage comme Tariq Ramadan l’envoyé des
Frères Musulmans. Il tue collectivement. Un jour on se réveille enchaîné, « dhimmisé »
sans avoir rien vu venir parce qu’on a cru à nos valeurs humanitaires et à nos
enfumeurs politiques. Croyez bien que si l’État ne nous alerte pas, c’est que
tout ceci fait partie d’un plan concocté par les puissants qui mènent le monde.
Ce n’est pas le danger que l’on voit le plus dangereux
C’est celui que l’ennemi prépare dans l’ombre
Celui que les puissants manipulent
Pour nous enchaîner d’abord
Puis nous détruire !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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