Nous sommes dans un
climat de guerre militaire, économique et financière qui atteint des niveaux
entraînant chez nos compatriotes un repli sur soi et une inquiétude globale
même si chacun la reçoit différemment. Les moins informés sentent confusément
mais avec bon sens qu’ils sont manipulés par une information biaisée,
édulcorée, truquée, cachée. J’en veux pour preuve la pression médiatique et
donc politique sur le réchauffement climatique alors que les mesures
satellitaires de la température dans la basse atmosphère, les plus fiables,
montre qu’aucun réchauffement climatique significatif n’a eu lieu depuis 18 ans
7 mois (graphique des anomalies de
températures moyennes mensuelles, données RSS).
Mais les mensonges pullulent
comme celui que la baisse de croissance de la Chine n’aura aucune influence sur
l’économie française selon le jeune ambitieux Macron. Le 30 septembre Christine
Lagarde, patronne du Fonds Monétaire International, a déclaré ceci lors d’un
discours à Washington : "Il y a
(...) des raisons d'être inquiet. La perspective d'une hausse des taux
d’intérêt aux Etats-Unis et le ralentissement en Chine alimentent une
incertitude et une plus forte volatilité des marchés". La
dirigeante du Fonds Monétaire International a également pointé la "nette décélération" du commerce
mondial et la "chute rapide"
du cours des matières premières, qui plombent les finances des pays émergents
qui les exportent. Les progrès économiques réalisés par ces pays semblent
d'ailleurs "menacés", a
assuré Mme Lagarde, à quelques jours de l'ouverture de l'assemblée annuelle du
FMI à Lima, au Pérou.
Mais les mensonges en
matière de politique étrangère sont encore plus fréquents surtout en période de
conflit. C’est ainsi que les cibles et le nombre de morts de la première
attaque aérienne russe sur la Syrie ont été médiatisés avant que celle-ci ait
eu lieu. C’est ainsi que l’on ne nous dit pas que l’aviation israélienne opère
dans l’espace aérien syrien proche de Lattaquié, la nouvelle base russe
accordée par Bachar el Assad. On l’apprend par la fuite de quatre avions F-15
qui ont été interceptés par six SU-30 russes et ont dû déguerpir en violant l’espace
aérien libanais. C’est ainsi que l’on nous affirme avoir la preuve d’une
dizaine de milliers de morts assassinés par Assad, ce qui serait déjà énorme,
et qu’on nous balance un nombre total de 250.000, cette fois sans preuve… mais une
estimation au doigt mouillé.
C’est ainsi que l’on nous
dit que l’on ne défend que les forces armées syriennes de libération alors que
l’on y ajoute Al Qaïda, que les premiers combattants de Daech ont été entraînés
au Pakistan et en Jordanie et que des parachutages américains et britanniques d’armes
et de logistique ont été largués sur des zones tenues par Daesh. C’est ainsi
que l’on omet de nous dire que la Chine est présente en Méditerranée au large
de la Syrie et va probablement participer aux attaques aériennes et peut-être au
sol. Cette puissance de feu va rendre le ciel syrien difficilement accessible à
nos avions. Il serait bon désormais de s’abstenir ou alors c’est que l’on
cherche délibérément l’incident pour envenimer le conflit.
Tout cela n’est guère réjouissant mais comme nous sommes aujourd’hui
dimanche, il est donc conseillé de regarder les choses sous un angle plus
souriant même s’il ne manque pas de profondeur. Je veux parler de cette peur
des mots qui étreint nos élites politiques depuis de nombreuses années mais qui
devient insensiblement une interdiction de les employer, comme le mot « race ».
Un ersatz est alors introduit pour nous permettre de nous exprimer, je dirais à
mots couverts. Je veux parler de la « novlangue ». Pour en avoir
oublié le code notre gaffeuse mais néanmoins sincère Nadine Morano est clouée
au pilori. Je vous propose donc un petit dictionnaire des mots que nous devons
nous efforcer d’utiliser pour éviter tout problème pouvant nous amener jusque
devant la justice. Voici ce qui est politiquement correct car les mots
façonnent les esprits, puis modifient la manière de penser.
Ne
dites plus clandestin mais candidat à l’immigration (Figaro)
Ne dites plus gitans, rôdeurs, monte en l’air, mais gens du voyage (tous les médias).
Ne dites plus clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (La Dépêche)
Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique)
Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
Ne dites plus crimes, agressions, violences, mais plutôt actes de délinquance ou incivilités et encore mieux bêtises (Le Parisien) ou faux-pas (France 2). Récent : les inconduites (CNRS)
Ne dites plus gitans, rôdeurs, monte en l’air, mais gens du voyage (tous les médias).
Ne dites plus clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (La Dépêche)
Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique)
Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
Ne dites plus crimes, agressions, violences, mais plutôt actes de délinquance ou incivilités et encore mieux bêtises (Le Parisien) ou faux-pas (France 2). Récent : les inconduites (CNRS)
Ne dites plus émeutes ou guerre des
gangs mais incidents (partout)
Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen)
Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises)
Ne dites plus bandes mais identités de quartier. (LCI.fr)
Ne dites plus des bandes de noirs et d’arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques » (Belgique)
Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen)
Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises)
Ne dites plus bandes mais identités de quartier. (LCI.fr)
Ne dites plus des bandes de noirs et d’arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques » (Belgique)
Ne dites plus enfants d’immigrés mais enfants issus de familles d’éducations éloignées
Ne dites plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits
d’appropriation (Midi Libre)
Ne dites plus des vauriens font des graffitis mais des « graffeurs » habillent la ville de couleurs.
Ne dites plus un voyou notoire mais un individu défavorablement connu de la justice
Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux
Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles (TF1)
Ne dites plus Français attaché à son Pays, à sa culture, à ses traditions et fier de son drapeau mais dites raciste.
Ne dites plus des vauriens font des graffitis mais des « graffeurs » habillent la ville de couleurs.
Ne dites plus un voyou notoire mais un individu défavorablement connu de la justice
Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux
Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles (TF1)
Ne dites plus Français attaché à son Pays, à sa culture, à ses traditions et fier de son drapeau mais dites raciste.
N’oublions pas l’humour gaulois, c’est ce qui reste un symbole
De notre liberté, de notre identité, de notre richesse,
Celle de notre esprit Voltairien et français.
Même sous l’occupation allemande
Il a entretenu notre moral !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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