Les anciens ont sur
les jeunes un seul avantage, le souvenir vécu et non celui que l’on veut bien
leur raconter. Ils acquièrent au fil des ans l’expérience et le doute pendant
qu’ils perdent leur enthousiasme et leurs illusions. C’est sans doute pour
cette raison qu’il est nécessaire que les jeunes écoutent les vieux et
réciproquement. Une des faiblesses de notre évolution, que l’on nous rabâche
comme positive en particulier par ces révolutions sociétales qui cachent l’impéritie
du gouvernement actuel et en particulier de notre Président, est sans doute ce
recul de l’écoute des anciens. D’une société où la jeunesse n’avait pas le
droit de s’exprimer avant la majorité, c’est-à-dire l’âge de pouvoir se
débrouiller seul, ce qui pouvait se produire à des âges très différents, nous
sommes passés à une société de l’enfant-roi cocooné jusqu’à un âge avancé bien
au-delà de la majorité. Cette jeunesse s’arroge le droit d’émettre des avis sur
tout sans que son expérience personnelle confrontée aux difficultés de la vie
ait pu nourrir sa réflexion.
Le fait que la jeunesse puisse s’exprimer est au premier abord une bonne chose et cela doit permettre aux anciens de mieux les aider, mieux les comprendre et aspirer au passage ce brin de rêve, d’idéal qui les fuyait. La jeunesse redonne la vie et est le moteur qui devrait faire évoluer l’homme vers des jours meilleurs où la science vient lui permettre de mieux se protéger de son environnement et à découvrir ce qu’il fait et ce qu’il est dans l’univers de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. La jeunesse va vite. La vitesse, l’appétit du savoir est son moteur. Mais la maturité, la vieillesse est celle du recul par rapport à l’évolution des êtres et le garant de la sagesse, de l’acquis d’une civilisation et d’une évolution. Elle est le support des réalités vécues et non apprises, voire gobées sans que l’informateur puisse être mis en cause faute de détenir les clés du doute forgé par l’expérience. La jeunesse est malléable. La vieillesse est conservatrice. Les deux doivent fonctionner de pair. Mais nous sommes au siècle de la vitesse, donc de la jeunesse. Celle-ci interdit le recul par manque de temps et nous fait marcher à courte vue. La vieillesse, on est vieux très jeune désormais, est moins écoutée, par manque de temps et de considération pour l’expérience. La jeunesse court aussi vite vers le précipice que vers le bonheur. Courir est devenu le but, le crédo de notre temps.
Le fait que la jeunesse puisse s’exprimer est au premier abord une bonne chose et cela doit permettre aux anciens de mieux les aider, mieux les comprendre et aspirer au passage ce brin de rêve, d’idéal qui les fuyait. La jeunesse redonne la vie et est le moteur qui devrait faire évoluer l’homme vers des jours meilleurs où la science vient lui permettre de mieux se protéger de son environnement et à découvrir ce qu’il fait et ce qu’il est dans l’univers de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. La jeunesse va vite. La vitesse, l’appétit du savoir est son moteur. Mais la maturité, la vieillesse est celle du recul par rapport à l’évolution des êtres et le garant de la sagesse, de l’acquis d’une civilisation et d’une évolution. Elle est le support des réalités vécues et non apprises, voire gobées sans que l’informateur puisse être mis en cause faute de détenir les clés du doute forgé par l’expérience. La jeunesse est malléable. La vieillesse est conservatrice. Les deux doivent fonctionner de pair. Mais nous sommes au siècle de la vitesse, donc de la jeunesse. Celle-ci interdit le recul par manque de temps et nous fait marcher à courte vue. La vieillesse, on est vieux très jeune désormais, est moins écoutée, par manque de temps et de considération pour l’expérience. La jeunesse court aussi vite vers le précipice que vers le bonheur. Courir est devenu le but, le crédo de notre temps.
Cet équilibre, entre l’expérience et la fougue
créatrice, entre la réalité vécue et l’appétit du neuf, entre la lente
maturation acquise au fil des ans et le besoin de bousculer les comportements
issus du passé, entre l’apport de la réflexion et l’envie d’agir, a basculé
dans le sens qui tue lentement une civilisation. Le matérialisme, l’individualisme
est exacerbé à un point qui balaie toute modération. On change pour le plaisir
de changer. La satisfaction de quelques-uns prime sur la satisfaction
collective. Ce faisant on perd le sens de la critique, celui du doute, celui de
la circonspection. On gobe par toutes les voies ouvertes sur nos sens sans
discernement. Les médias nous enveloppent dans un flot d’informations incontrôlables
mais d’autant plus fiables qu’elles sont assénées fortement et à répétition jusque par des
voies subliminales.
Les exemples ne manquent
pas. Les lois sociétales imposées, les chambardements incessants dans l’Éducation
Nationale, les va et vient gauche-droite du gouvernement, en sont des témoins.
Ce qu’il faut bien voir c’est que tout cela consomme de l’énergie du
gouvernement et de tous les citoyens. Or la somme des énergies disponibles est
représentée par un nombre fini à un instant donné. On peut la dépenser comme
des Shadocks, c’est-à-dire en pure perte, ou pour le bien commun. De plus en
plus nous fonctionnons malheureusement comme des Shadocks parce que nous
fonçons sans prendre le temps de réfléchir, de se servir des leçons du passé,
de l’expérience des anciens et de leur vécu. C’est ainsi que nous courrons
comme des fous vers des lubies.
Parmi celles-ci j’en citerai
deux parmi tant d’autres. La première est le mythe de la croissance manipulable
par l’argent de Monopoly. Le monde est drogué par la monnaie de singe qui
enrichit les plus riches et laisse un mince filet d’argent sur la croissance. La
croissance du monde ne se décrète pas à 1,5% pour éviter le chômage, elle est
subie et son moteur est la recherche et l’innovation qui fait ce qu’elle peut à
un moment donné. Le reste n’est qu’illusion et tout se paie un jour, celui où
la confiance dans l’équilibre de cette pyramide reposant sur la pointe s’évanouit
dans les faillites des banques et des États par un tsunami qui balaie tout.
Refroidissement inévitable |
La seconde, qui est aussi l’œuvre
d’un Nouvel Ordre Mondial, est le réchauffement climatique, manipulation géante
de la réflexion des peuples. Peu de gens ont la capacité de pouvoir argumenter
avec des scientifiques sur un sujet donné. Les domaines des scientifiques sont
si nombreux que, même parmi ceux-ci, la contestation des certitudes est
difficile. Heureusement il y a le bon sens et l’expérience qui fait que le matraquage
des esprits peut être démontré et mis en question. Pour les anciens, je voudrais
rappeler ce qui était dans les médias de l’époque des années 60-70 au sujet du
climat. Un certain nombre de scientifiques reconnus et attentifs à l’évolution
des températures avaient montré que depuis 1940, le globe se refroidissait. Ils prévoyaient l’arrivée d’un petit âge glaciaire. Les médias, toujours preneurs de
l’annonce d’une catastrophe, avaient convaincus leurs lecteurs et cette
psychose avait fait son chemin. En mars 1975 c’était toujours une certitude. Qu’en
est-il aujourd’hui de cette certitude ?
Nous revivons ce
scénario dans le sens inverse mais cette fois les moyens d’enfumage sont d’une
autre ampleur. Les puissances de l’argent y voient leur profit et la mise sous
dépendance de la terre entière même si certaines nations commencent à
comprendre et à s’éloigner. Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui, c’est
que la certitude ne peut être acceptée dans l’état actuel des modèles
mathématiques prévisionnels et leur confrontation à la réalité mesurée depuis
plus de 17ans. Les mesures satellitaires nous indiquent que le réchauffement global
n’est pas prouvé. Attendons donc.
Mais le plus grave c'est la certitude, par un consensus à 97,1%, de la cause du
réchauffement climatique, l’activité humaine. Or Lord Christopher Monckton,
ancien conseiller scientifique de Margaret Thatcher, a montré que l’étude des
publications recensées en 2013 ne montraient qu’un consensus scientifique de 0,3% sur ce
point !
Nous sommes dans le cas
typique d’une manipulation de la science. Cela se traduit par une perte d’énergie
présente qui de plus engage gravement notre futur. Ce détournement voulu de l’attention
du citoyen s’accompagne de mesures qui engagent notre avenir au nom de
catastrophes annoncées comme certaines. Tous ces manipulateurs se gardent bien
de citer leurs sources et de montrer les augmentations d’ouragans, tornades et
autres phénomènes climatiques indésirables. Cela pour une bonne raison c’est que
leur nombre a diminué en 2014 comme cela vient d'être publié.
Notre pays a besoin de mobiliser toute son énergie
Pour pouvoir rester à sa place dans un monde
Où les dangers nous cernent de partout.
Ne la gaspillons pas dans des lubies !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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