Ce
titre pose la question fondamentale de la crédibilité de la science climatique
officielle. Elle est répandue après la compilation d’articles scientifiques
reposant sur des modèles mathématiques eux-mêmes basés sur des hypothèses des
paramètres influents et sur leur niveau d’influence. Jusqu’à présent ces
modèles n’ont jamais collé suffisamment avec la réalité pour qu’on puisse
extrapoler sur l’avenir avec une certitude humainement acceptable. Néanmoins un
collège de représentants politiques des Etats, en se servant du rapport des
experts du Giec, publie un rapport succinct destiné aux Etats qui fait foi des
orientations du climat dans les années à venir, à court et à moyen terme. Il s’ensuit
des affirmations politiques et médiatiques sur le réchauffement inexorable de
la température du globe et surtout sur le rôle décisif des activités humaines.
Les
précautions et les incertitudes des experts du Giec ne sont évidemment pas
transmises dans ce rapport remis aux politiques et ceux-ci, d’ailleurs
influencés par des lobbies qui y voient leur intérêt, prennent pour argent
comptant les affirmations contenues dans le rapport, par foi dans la science ou
tout simplement parce que tout ceci est très vendable politiquement. Tout ce
qui peut être avancé comme menace permet au gouvernement de montrer son
efficacité dans la prévision et dans son rôle de garde-fou essentiel qui
justifie son existence. On pourrait parler de la même façon des menaces sur la
santé ou des accidents nucléaires. Souvenons-nous de la grippe aviaire ou des
retombées radioactives de Tchernobyl dont l’importance sur la santé n’a jamais
pu être démontrée sur la population française. C’était beaucoup de bruit pour
rien mais l’Etat avait montré son importance, le but était atteint. Toutefois
la théorie du réchauffement climatique a des conséquences économiques
considérables et induit des politiques énergétiques fondamentalement
différentes, surtout lorsqu’elle fait coïncider deux dangers, celui du carbone
et celui du nucléaire.
L’affirmation
de François Hollande, selon laquelle les climato-sceptiques sont de moins en
moins nombreux, est un mensonge politique de plus pour redonner de l’importance
au sujet majeur de COP21 en décembre et montrer la nécessaire action des Etats
devant une menace, donc montrer sa propre importance. Les climato-sceptiques et
les climato-réalistes sont au contraire de plus en plus convaincus de la
fragilité des conclusions climatiques faites actuellement et sur les prévisions
qui en découlent. Trois questions fondamentales n’ont pas des réponses
suffisamment sûres pour que l’on puisse en déduire le sens des actions à faire.
La première est la cause du réchauffement. Sur ce point de plus en plus d’analyses
du passé conduisent de nombreux scientifiques à montrer la corrélation des
variations climatiques avec l’activité solaire et réfutent donc l’origine due au
gaz carbonique. La seconde est l’influence des activités humaines sur le
réchauffement. Sur ce point les climato-sceptiques nie l’influence prépondérante
du gaz carbonique émis par les activités humaines dans les variations globales
du taux. La troisième est le sens de la variation future de la température du
globe, le réchauffement futur n’étant pas admis par tous.
Sur
le premier point concernant la cause de l’influence des températures, je n’ai
pas les connaissances nécessaires pour donner une opinion autre que celle d’un
scientifique lambda, attentif, curieux et informé. Sous réserve de données
nouvelles d’ici dix ans donnant des preuves irréfutables, il me paraît de plus
en plus douteux que le taux de gaz carbonique soit la cause majeure des
variations climatiques. Il paraît plutôt être une conséquence des variations de
l’activité solaire plutôt que la cause des variations climatiques. Par contre la consultation
des résultats de la centaine de modèles mathématiques montre une telle
dispersion des prévisions et de telles marges d’incertitude, qu’elles me
permettent d’émettre les plus grands doutes sur leur validité prévisionnelle et
cela en tant qu’expert des modèles mathématiques en général.
Il
faut absolument que le public en soit informé et ne fonce pas tête baissée
derrière l’enfumage médiatique qui peut se dissiper brutalement sur d’autres
vérités diamétralement opposées. Les vérités dites scientifiques qui sont
prônées conjointement par des lobbies et des politiques doivent toujours être
mises sous surveillance et nous inciter au doute salutaire. J’en veux pour
preuve le nouveau rapport glaçant du ministère de la Défense (MoD) qui circule
au Kremlin et avertit aujourd’hui que le potentiel de chaos mondial a cru
« au-delà de toute mesure » en raison des effets catastrophiques
causés par AMOC. AMOC ? Beaucoup d’entre vous ne savent pas ce qu’est AMOC
(Atlantic Meridional Overturning Circulation). Disons rapidement qu’il s’agit
d’un courant marin chaud venant des tropiques et circulant vers l’Atlantique
nord. Le courant marin El Nino est le plus connu et est encore celui dont les
effets sont pris comme prépondérants dans les modèles mathématiques du Giec. Il
y a une unanimité des scientifiques pour reconnaître l’influence majeure des
océans sur le climat.
D’après ce rapport ministériel, AMOC subit un sévère affaiblissement de
circulation qui a non seulement frappé l’Europe cette année où « l’hiver qui n’est jamais parti, mais menace
maintenant de déverser sur le monde entier une nouvelle petite ère glaciaire (LIA) ».
On remarque sur la carte, les températures plus froides des pôles et surtout
celles de l’AMOC au nord. Selon ce rapport, cela se constate depuis l’Écosse,
où les dernières neiges n’ont pas encore complètement fondu et ont
commencé à tomber à nouveau, jusqu’à la Suède où les villageois de
Klimpfjäll ne se souviennent pas avoir eu autant de neige restant à cette
époque de l’année en passant par l’Islande qui a connu son été le
plus froid depuis 1992 ou encore l’accumulation massive de glace au
Groenland pour n’en citer que quelques-uns. Tous ces événements, et plus
encore, amènent à l’évidence que l’affaiblissement de l’AMOC est, en effet, sur
le point de déclencher ce qui pourrait très bien être le pire hiver dans
l’histoire moderne. Le plus grand danger auquel l’humanité doit faire face, en
raison de l’hiver catastrophique à venir causé par l’affaiblissement de l’AMOC,
est dû non seulement à un Occident ignorant le danger et ne protégeant pas ses
citoyens, mais aussi par les ramifications historiques associées à ces périodes
de mini-ère glaciaire qui ont été le témoin de renversements complets des
sociétés et des gouvernements
Il ne s’agit pas de la dernière découverte du savant
Popof, ni de l’affirmation, malheureusement propagée, que les chaleurs de cet été
sont la preuve du réchauffement ! Les conclusions de ce rapport ont été
récemment appuyées par le Dr Willie Soon du Harvard-Smithsonian
Center for Astrophysics qui, dans son dernier rapport de recherche a
confirmé le rôle du soleil dans le climat de notre planète.
« Si
la reconstruction Hoyt & Schatten et nos nouvelles estimations de tendance
de température de l’hémisphère Nord sont exactes, alors il apparaitrait que la
plupart des tendances de température depuis au moins 1881 peuvent être
expliquées en termes de variabilité solaire, où les concentrations de gaz à
effet de serre atmosphériques fournissent au plus une contribution mineure.
Cela
contredit l’affirmation du dernier panel d’experts intergouvernemental sur l’évolution
du climat (GIEC) indiquant que la plupart des variations de température depuis
les années 1950 sont dues à des changements dans les concentrations de gaz à
effet de serre atmosphérique (Bindoff et al., 2013). »
Sans aller jusqu’à prendre ces affirmations comme
des prédictions certaines, on peut néanmoins noter que le consensus
scientifique est loin d’être acquis et que le doute est permis sauf chez nos
politiques qui nous assènent des décisions politiques de limitation du carbone
et d’arrêt partiel du nucléaire qui sont coûteuses et qui peuvent même s’avérer
inutiles, contreproductives voire dangereuses.
Les gouvernances mondiale et européenne agissent
sur la science.
Elles permettent d’enfumer un peuple par la
désinformation
Et tuent sa démocratie et sa souveraineté !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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