« Quand vous êtes embêté,
embrouillez tout » disait Henri Queuille, grand maitre à
penser des élus de la Corrèze, c’est sans aucun doute la ligne de conduite de
tous les décideurs de ce monde de la politique et avec François Hollande nous
avons récupéré un expert du genre. Mais rassurez-vous, cette ligne de conduite
sert tous ceux qui veulent masquer les vraies raisons de leurs actions et
particulièrement ceux qui mènent dans l’ombre les destins des nations. Leur
ennemi est internet et les réseaux sociaux qui permettent d’ouvrir un espace de
liberté dans l’information. Constatez que c’est cet espace pour lequel on
utilise toutes les raisons de le restreindre avec les dernières lois
liberticides qui vont jusqu’à fouiller jusque dans notre vie privée par une
police administrative qui se libère des autorisations judiciaires.
C’est par cette ligne
de conduite que l’on façonne l’opinion publique en lui instillant du doute sur
des sujets où elle n’en avait plus, pour préparer l’adoption de mesures comme l’urgence
du mariage pour les homosexuels, urgence que le PACS pouvait résoudre pour ce
qui est de la transmission des droits d’héritage, revendication recevable et la
seule formulée par le plus grand nombre d'entre eux. Cette ligne de conduite consiste à
mettre en œuvre des stratégies opportunistes dans le cas de la grippe aviaire, du
tabac, des pluies acides, du tabagisme passif et, cerise sur le gâteau, du
réchauffement climatique, dont le président Lyndon Johnson disait déjà en 1965,
sans preuve à l'époque de ses effets, que :
“Notre génération a modifié
la composition de l’atmosphère à l’échelle globale en [...] augmentant
régulièrement la quantité de gaz carbonique résultant de combustibles
fossiles.” [Président Lyndon Johnson, message spécial au congrès en 1965]
Pour des aspects mercantiles
évidents, le raisonnement de certains “experts” est toujours le même : s’il y a
un problème collectif réel et grave, il va falloir agir. Donc, il va falloir
des lois. Donc plus d’État. Donc moins de liberté individuelle. Dans le cas de
la santé, et de l’environnement, c’est les mesures globales de vaccination ou
de lutte pour le réchauffement climatique car dans un univers globalisé nul ne
saurait échapper à des injonctions des décideurs de la Haute Finance qui s’insinue
partout de façon visible ou invisible mais toujours motivée par l’argent. Ce
sont eux les détenteurs de la liberté, la liberté de gérer celle des autres. Comme
le remarqua avec sagesse le philosophe Isaiah Berlin, « la liberté pour les loups signifie la mort
des agneaux ».
Ces loups s’adjoignent des
aides de personnes au-dessus de tout soupçon si besoin est, principalement les
scientifiques qui ont encore l’aura que les politiques ont perdu. Enfumage
suprême, non seulement la plupart des “scientifiques” qui soutiennent la
dangerosité des choses ne sont en rien des spécialistes du sujet. C’est ainsi
que les vrais scientifiques qui niaient l’augmentation inéluctable du trou de la couche d’ozone
due à l’homme n’ont pas été entendus et le trou a disparu bien avant que les
précautions prises aient pu agir. Ceux qui nient l’origine humaine du
réchauffement climatique ne sont pas plus écoutés, la cause est entendue ! En
tous cas les loups distillent le doute et font de lui une marchandise parce
qu’ils ont compris que le doute fonctionne. C’est ainsi que fleurit le principe
de précaution, qui introduit le doute sur l’efficacité de la prévention qui est
un tout autre concept. Le principe de précaution permet de légiférer dans tout
domaine par manipulation du doute, pré-annonciateur d’un danger possible, et du
refus du risque calculé, évalué et raisonnablement consenti. Peu importe que l’aspect
anthropologique sur le taux de carbone, agissant ou non sur le climat, soit ou non prouvé, le doute suffit. Peu
importe que le niveau des mers et des océans montent lentement depuis 1846,
date des premières mesures sérieuses, bien avant les apports de carbone de l’industrie
et des transports, le doute suffit, et l’homme doit être culpabilisé donc
malléable.
Le doute fonctionne parce
que nous avons une vision erronée de la science. Nous pensons que la science
produit des certitudes. Elle ne fournit qu’un consensus d’experts, fondé sur
l’examen minutieux des faits et de leur organisation à un moment donné. Tant
que l’ensemble de la communauté n’est pas d’accord, les faits doivent être
passés au crible des scientifiques et les voix dissidentes ne peuvent être
couvertes sans bloquer tout progrès de la science. Les présomptions des scientifiques
tombent malheureusement dans les mains de politiques qui en font des certitudes
comme c’est le cas du rapport final des experts scientifiques du Giec, qui ne
représentent d’ailleurs qu’une faible partie de cette organisation onusienne. Ce
rapport est l’œuvre de politiques internationaux qui « interprètent, condensent
et vulgarisent pour les gouvernements » le vrai rapport scientifique. Ce
dernier rassemble les études qui constatent les faits, les quantifient et essaient de se projeter dans l’avenir
avec des hypothèses et des modèles mathématiques, chacun y attachant ses
propres incertitudes. D’autres équipes non scientifiques évaluent les dangers pour l’homme
et l’environnement et dictent les mesures préventives à prendre. Pourtant le
document qui fait foi est le rapport condensé adressé aux gouvernements, document qui gomme
les incertitudes et en fait des affirmations incontestables.
Galilée est mort après avoir
renié sa propre conviction scientifique parce qu’il s’opposait non seulement au
dogme de l’église catholique mais aux scientifiques de l’époque. Il a fallu que
la science progresse pour que sa théorie se trouve confirmée. “Tout travail
scientifique est incomplet – qu’il s’agisse de travail expérimental ou
d’observation. Tout travail scientifique est susceptible d’être contredit ou
modifié par l’avancement des connaissances. Ceci ne doit pas pour autant nous
inciter à ignorer ce que nous savons déjà, et à remettre à plus tard une action
à laquelle nos connaissances nous incitent à un moment donné. » (Robert
Browing, épidémiologiste, 1960)
Quand
les idéologues, les religions, les politiques, les puissances de l’argent s’emparent
de la science, celle-ci est tordue, déformée, ou captée pour ce qui les arrange.
Elle perd ce qui fait sa force le doute scientifique, ce doute indispensable à
son progrès et non celui utile à la désinformation des peuples. Les politiques
affirment des certitudes que les scientifiques se gardent bien d’avoir. Les "consensus scientifiques" ne tiennent que le temps nécessaire pour progresser vers de nouvelles
vérités qui les remettent en cause. Le Big Bang, point zéro de l’univers, est
encore la base de l’astronomie, pourtant des découvertes nouvelles posent des
interrogations que le Big Bang n’explique pas et d’autres hypothèses se font
jour. C’est cela la science.
Les politiques
se servent de la science pour faire passer des messages et seulement ceux qui
les intéressent. Ils peuvent même influencer la science en ne lui donnant pas
les moyens de s’exprimer, et en privilégiant les équipes qui travaillent dans
le sens qui les intéresse. Les politiques truquent les chiffres en permanence
ou cachent ceux qui ne leur conviennent pas. L’exemple des statistiques
américaines truquées sur le chômage est l’un des mieux connus, mais les nôtres
le sont aussi par les motifs de radiation, le basculement de chiffres d’une
catégorie dans une autre, la non-publication des chiffres DOM-TOM compris, etc.
Les politiques influencent les médias et les sondages, nous cachent les
véritables enjeux de leur politique intérieure et étrangère ainsi que les
dangers qui nous menacent, comme la baisse de croissance de la Chine et la
baisse du Yuan. Par contre le CO2 va nous tuer "à petit feu" et précipiter un tsunami de
réfugiés dû à la montée des eaux. Pourtant des hommes ont survécu avec des
teneurs en carbone et des températures plus élevées, et les hordes de réfugiés
qui nous préoccupent aujourd’hui sont elles effectivement d’origine humaine, à cause des guerres que
nous menons.
La démocratie est le pouvoir du peuple pour
le peuple.
Mais que vaut celle-ci quand on aveugle ce
peuple
Par la manipulation, l’enfumage et le
mensonge ?
RIEN
Elle perd sa raison d’être et devient servile
Sous le joug des puissances de l’argent !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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