Le budget 2016 n’est ni présenté à
Bruxelles, ni voté que le rendre crédible est déjà la quadrature du cercle pour
atteindre les 3,6% de déficit/PIB. Ce n’est pas la vente des Mistral à l’Egypte
qui va résoudre le problème du déficit public car on omet de nous préciser le
coût de toutes les opérations qui devront être réalisées pour livrer un navire
débarrassé de tous les ajouts spécifiques russes. Arguer que l’affaire Mistral
ne coûtera rien à la France est un mensonge, un de plus de François Hollande.
Mais tout ceci n’est rien devant la situation économique de notre pays et celle
de bien d’autres pays dans le monde dont les Etats-Unis. Savez-vous que 5
départements français sont au bord de la faillite en 2015 et que ce nombre sera
porté à 30 en 2016 ? Savez-vous qu’une aile du château de Versailles sera
cédée pour un concession de 60 ans à une société étrangère ? Savez-vous
que l’Etat ne peut plus, comme le prévoyait la loi de 1905, entretenir les
églises créées à cette date et que le relais passé aux communes ne peut plus
être assuré dans un nombre de plus en plus grand de celles-ci ? 30 églises
ont d’ores et déjà été détruites. Vous constatez que nos aéroports sont mis sur
le marché les uns après les autres dont Nice l’aéroport régional numéro 1.
Les exemples de vente de
notre patrimoine se multiplient, l’État vend les bijoux de famille, ceux de son
peuple et de son histoire. Nous sommes une Grèce en puissance, voire déjà
arrivés au même stade, soutenus encore par l’Allemagne. Le « too big, to
fail » nous permet de bénéficier d’un traitement de faveur temporaire.
Mais nous ne sommes même plus maîtres de ce temps. L’État est devenu incapable
sans emprunter de faire face à ses dépenses de fonctionnement, à ses
remboursements des crédits arrivés à terme et aux intérêts de sa dette. Nous
vivons à crédit et au-dessus de nos moyens. Nous avons 2.000 milliards de
dette, ce qui, à un taux de 1% à 10 ans, représente 20 milliards. Mais l’Espagne
est à 2% et la Grèce à 9%. Cela ferait pour nous 180 milliards d’intérêt à ce
taux grec alors que notre budget est de 370 milliards, ce qui au passage montre
que la Grèce ne peut pas s’en sortir sans une importante annulation partielle de
sa dette et sans vente de tout son patrimoine. Mais cela veut dire pour nous qu’avec
une telle dette nous sommes très vulnérables.
L’État rejette désormais l’effort
sur les collectivités territoriales et se déresponsabilise sur ses difficultés
à suivre la politique d’austérité pendant qu’Hollande en tournée électorale
promet de l’argent à tout va partout où il passe… argent toujours à crédit ou promesse de
gascon ! Mais nous n’hésitons pas à envoyer nos avions en Syrie, notre
porte-avion et son escorte de navires au Moyen-Orient pour créer plus de
raisons de vouloir quitter leur pays pour les Syriens, tout en refusant de
soutenir Bachar el Assad qui se bat contre l’État Islamique. L’UE est devenue
incapable de gérer le flot de réfugiés que nous avons créé et l’espace Schengen
rend ridicule la notion de quotas puisque nous devons respecter la libre
circulation des personnes. C’est un acte purement administratif mais les
Syriens ne viendront en France que contraints ou en désespoir de cause. Notre
problème c’est l’immigration africaine, très majoritairement musulmane, et un
problème de nombre avec 200.000 entrées par an depuis de nombreuses années.
Sous la pression de
Bruxelles qui rogne de plus en plus les pouvoirs régaliens des États et l’apport
massif d’une civilisation différente en pleine expansion mondiale, l’identité
de notre nation se délite à l’horizon d’une ou deux générations. Le peuple
français, et d’une façon générale les peuples occidentaux sont maintenus dans
une idée de sécurité illusoire, tant sur leurs valeurs culturelles et
cultuelles, que sur leur sécurité physique et économique. Tous les signes
précurseurs d’une catastrophe économique s’allument les uns après les autres.
Même le ministre allemand des finances, le père de l’austérité, le prévoit
prochainement. Le rapatriement de l’or allemand n’y est pas étranger. Les BRICS
essaient de se passer de plus en plus du dollar. L’Inde, la Chine, la Russie
augmentent leur stock d’or à un rythme qui épuise l’or physique disponible.
La France est donc un
maillon faible qui subira plus que d’autres une catastrophe économique et
sociétale dans un monde où le Système financier et monétaire est d’une
instabilité de plus en plus grande au fur et à mesure que la dette mondiale s’enfle.
Celle-ci et la masse monétaire créée sans rien deviennent si lourdes qu’elles se
préparent à basculer dans le vide, l’économie productive devenant incapable de
l’éviter. Car les échanges d’argent scriptural (électronique et créé ex-nihilo) tournent de plus en plus vite au seul profit de la Haute-Finance donc à l’appauvrissement des « masses
laborieuses ». Mais quels hommes politiques nous préparent à ce genre de
situation dans laquelle ils exercent le pouvoir sous le regard des nouveaux maîtres
du monde, les yeux tournés vers leur nombril ? Que vaudra alors l’argent
de votre compte en banque, de votre épargne ? Rien, car il aura disparu
dans une remise à zéro dans les ordinateurs des banques. Il ne vous restera que
l’argent de votre porte-monnaie, de vos matières précieuses ou indispensables à
l’économie, votre habitation et surtout votre jardin si vous en êtes
propriétaire, sinon gare, et j’oubliais… vos yeux pour pleurer.
Vue pessimiste ? Alors
pourquoi l’UE a-t-elle voté le fait qu’en cas de faillite des banques, il
pourra être prélevé sur les particuliers et les entreprises tout ce qui dépasse
100.000 euros ? Pourquoi la Suisse a-t-elle voté que l’argent déposé dans
ses banques serait assimilé à des fonds propres de celles-ci en cas de faillite ?
N’est-ce pas la captation totale des dépôts privés ? La France rapatrie aussi de l'or mais laisse les
français dans l’ignorance et pire elle ne lance que des discours rassurants
comme si le danger n’existait pas. Si, il existe avec une probabilité qui s’approche
rapidement des 100% et alors, plus la désinformation aura persuadé nos
concitoyens, plus dure sera la chute ! N’oubliez pas, dès que vous avez
mis votre argent en banque, il ne vous appartient plus, la banque est seulement
devenue débitrice à votre égard.
Ce qui ne peut perdurer finira forcément par
cesser…
Celui qui a péché par la Dette doit périr
dans la Dèche
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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