La France
a un don, disent certains, celui de vivre dans des idéologies qui se lisent d’ailleurs
dans ses valeurs exprimées « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Evidemment ceci détonne par rapport au pragmatisme anglo-saxon « Time is
money », ou germanique et nationaliste de l’Allemagne d’abord. Nos trois
valeurs nous ouvrent ainsi la porte de la laïcité et de l’assistance sociale
mais aussi de l’immigration et du multiculturalisme. La France veut de plus étendre ses
principes sur le monde entier, par la force s’il le faut, mais n’hésite pas à leur
faire des entorses en permanence.
Personne ne peut nier que notre
démocratie est de plus en plus imparfaite quand le pouvoir échappe au peuple
pour intégrer celui des banquiers et des politiques. Personne ne peut nier que
la lutte sur l’insécurité va se payer par une restriction des libertés. L’égalité
n’existe réellement ni dans la santé, ni dans l’éducation, ni devant la justice,
ni même dans notre ADN. On nous ressort pourtant ces deux valeurs dites
républicaines à tout bout de champ, comme un exorcisme de valeurs qui ne
peuvent assumer pleinement leur mythe. Ne parlons pas de la fraternité quand
nous vivons de plain-pied dans le communautarisme et le corporatisme. Mais nous
nous gargarisons de ces mots qui finissent par nous faire croire qu’ils
remplissent notre existence d’actions bienfaisantes.
La
réalité est pourtant bien différente et beaucoup moins idéalisée. La République
est devenue un mélange de fait d’une oligarchie, d’une ploutocratie et d’une
technocratie qui donnent à la liberté, l’égalité, la fraternité, le sens qu’elles
seules peuvent choisir et imposer. Elles manipulent une idéologie qu’elles tordent
aux besoins du moment et au nom de laquelle la réflexion est orientée vers la
satisfaction de ceux qui la manipule. On crée ainsi des idéologies secondaires,
sensées dériver de l’idéologie démocratique dite de base. On peut ainsi prendre
l’exemple de l’écologisme qui influence toute notre économie mais ne se remet
jamais en cause, celui-ci étant un postulat de départ duquel tout doit
découler.
La Terre se réchauffe, pourtant aucune variation de la moyenne de la température mondiale n’a pu être observée depuis 1997. Si, les neiges des glaciers reculent en France, donc la Terre se réchauffe. Imparable ! Pourtant l’épaisseur de la calotte glaciaire de l’Antarctique augmente. Oui mais on voit un ours dériver sur son glaçon au Pôle Nord, donc la Terre se réchauffe. Les documentaires le disent, donc la Terre se réchauffe. Imparable encore quand la communication orchestrée par l’oligarchie mondiale nous abreuve de ces vérités.
La Terre se réchauffe, pourtant aucune variation de la moyenne de la température mondiale n’a pu être observée depuis 1997. Si, les neiges des glaciers reculent en France, donc la Terre se réchauffe. Imparable ! Pourtant l’épaisseur de la calotte glaciaire de l’Antarctique augmente. Oui mais on voit un ours dériver sur son glaçon au Pôle Nord, donc la Terre se réchauffe. Les documentaires le disent, donc la Terre se réchauffe. Imparable encore quand la communication orchestrée par l’oligarchie mondiale nous abreuve de ces vérités.
Ceci
étant acquis, la seconde vérité est que la cause de ce réchauffement, c’est le
carbone. N’essayez pas de mettre en doute cette affirmation, vous n’êtes pas
qualifié pour en débattre, la cause est entendue, n’y revenez plus. Pourtant certains
scientifiques disent qu’on peut en douter… Silence vous dis-je, le Giec a
tranché. Pourtant le Giec avait annoncé des valeurs qui ne se sont pas réalisées…
Ils ont affiné leurs prévisions et nous rentrons dans une série de cataclysmes
qui vont s’abattre sur notre terre si nous continuons à relâcher du carbone par
nos voitures en passant près de nos vaches qui relâchent du méthane… Trop c’est
trop !
Cette
vérité démontrée, nos gouvernants sont dûment chapitrés sur cet écologisme, dit
scientifique, et nous voilà partis pour les énergies renouvelables et la
voiture électrique, indispensables à notre survie puisque le carbone est l’ennemi
et la catastrophe nucléaire n’ayant pas eu lieu depuis cinquante ans en France,
sa probabilité d’arriver s’en trouve renforcée… Si, si je vous le dis puisque l’on
va devoir arrêter nos centrales pour diminuer la probabilité d’accident qui ne
cesse d’augmenter par ailleurs avec les années sans accident.
Toute
implantation d’éolienne demande, de par son caractère aléatoire, de disposer de
centrales thermiques polluantes en carbone et autres saloperies. C’est donc
raison de plus pour faire des efforts par ailleurs pour diminuer encore plus
les apports carbonés ! La voiture électrique est la solution. Il faut donc
continuer d’une part à donner notre argent pour que les énergies renouvelables
peuplent notre paysage, simple donation civique pour le bien de l’humanité,
mais aussi donner notre argent pour les constructeurs automobiles qui ne
sauraient vivre de cette production. A-t-on vraiment besoin de la voiture
électrique ? Oui puisqu’il faut sauver la planète… enfin allez-vous
comprendre ou dois-je encore répéter ?
Ce
pamphlet n’est malheureusement que le reflet de la profondeur de réflexion à
laquelle nous amène une idéologie qui ne se remet jamais en cause. Alors je me
permets de vous proposer de réfléchir un peu. Et si la Terre ne se réchauffait
pas ou même si ce n’était pas dû au carbone ? Toute cette belle mécanique
s’effondrerait comme château de cartes tout simplement et nos sous avec, mais
croyez-moi, au passage, certains en sortiraient plus riches qu’hier néanmoins,
car eux ne sont pas dupes.
Prenons un exemple de réflexion que l’on
pourrait faire. La voiture électrique va coûter un maximum à l’Etat donc à
nous, sauf si vous compensez en achetant ce véhicule. Entre les subventions aux
constructeurs et l’équipement en stations d’alimentation sur tout le
territoire, la note sera salée. Par ailleurs les derniers chiffres de la
Sécurité routière sont mauvais. On reparle de limitation de vitesse puisque le
nombre d’accidents est nul à vitesse zéro. L’étude de la décroissance du nombre
d’accidents montre que l’introduction des radars n’a pourtant pas modifié la
pente de la décroissance mais a augmenté les recettes de l’Etat. Une saine
réflexion ne serait-elle pas de plutôt subventionner les constructeurs pour
arriver le plus vite possible à la voiture très automatisée dont on peut déjà
constater que les modèles récents assurent une sécurité plus grande ? Mais
peut-être que le quintal de carbone a plus de prix qu’une vie humaine !
Il n’y a pas plus docile que les moutons
de Panurge !
Les idéologies tracent des chemins
fléchés.
Quand on pointe le doigt vers la Lune
Les idiots regardent le doigt !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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