Opinionway et le
Centre de Recherche Politique de Sciences Po fournissent au Monde depuis 5 ans
une enquête annuelle dont 41 pages sur 84 ont été publiées par ce journal le 13
janvier 2014. On est en droit de se demander pourquoi les 43 autres pages n’ont
pas été révélées ou résumées. Valeurs Actuelles a cherché à en connaître le
contenu et on perçoit la raison pour laquelle il n’a pas été révélé par la
presse, c’est un constat dramatiquement révélateur de l’état de la France actuelle.
Alors
que l’on va nous pondre des lois et décrets pour faciliter l’assimilation des
étrangers, alors que nous les accueillons toujours et dont une majorité est de
culture musulmane, par des mesures de discrimination positive, 67% des français
pensent qu’il y a trop d’émigrés en France. Ces mesures sont de nature à les
attirer de plus en plus avec ou sans papier et à irriter encore plus les 2/3
des français. Il sera bien difficile de faire comprendre qu’à qualité égale, on
embauche un immigré plutôt qu’un autochtone. C’est aller vers un
multiculturalisme qui va dresser les français, ou considérés comme tels (ceux
que l’on appelle les français de papier), les uns contre les autres.
Par
ailleurs le rejet du monde politique est prononcé par 88% des sondés ! Dans
le même ordre d’idée 75% des français ne font plus confiance ni à l’Etat, ni à
la République. Ce constat est terrible car cela signe les dégâts que font les
politiques qui nous ont menés dans une Europe qui dépouille l’Etat de ses
pouvoirs régaliens et finalement de son identité. On croit toujours en l’identité
bretonne mais on ne vibre plus pour la France que dans les manifestations culturelles
et sportives internationales.
Ceci
conduit à la montée maintenant d’un sentiment de changement, et non du « Le
changement c’est maintenant ». 50% des
sondés ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays «
un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections », et
plus significatif encore, 12% souhaitent même que l’armée dirige le pays ! On
peut traduire cela par le retour d’un roi ou d’un Napoléon après un triumvirat
éphémère ! C’est dire le degré de lassitude du peuple de la Révolution de
1789.
Un
signe d’espoir cependant et en même temps la confirmation des résultats
précédents, 61% sont prêts à manifester, alors qu’ils n’étaient que 30% en
2010. Le ras-le-bol devient général. Près de trois français sur quatre ne font
même plus confiance aux syndicats. Les opinions de ras-le-bol sur la sécurité
et sur la justice, qui défend mieux l’agresseur que l’agressé, où les
cambriolages ne cessent d’augmenter, où les
blessures et les morts au couteau augmentent et s’adjoignent aux règlements de
compte mafieux, l’opinion se radicalise. 50% sont pour le rétablissement de la
peine de mort (ils n’étaient que 35% en 2011).
Après
le chiffre de 19% d’opinions favorables pour Hollande, on ne s’étonnera pas que
87% jugent qu’il n’a pas l’étoffe d’un président. On peut relier cela au besoin
d’un vrai chef, d’un homme fort au prix même d’une privation de liberté. On n’est
pas surpris de voir en tête Sarkozy avec 36% d’opinions favorables et Marine Le
Pen avec 34%, mais on doit noter que tous les autres hommes et femmes politiques
sont loin derrière. La gauche a du souci à se faire malgré son homme providentiel,
Manuel Vals, qui commence à décrocher dans les sondages tant les actes ne coïncident
pas avec les résultats. Son ambition le fait marcher trop vite et il a la tête
à Matignon plus que dans sa mission.
Les
43 pages manquantes sont donc une véritable bombe pour le gouvernement et on
comprend que Hollande continue sur son indifférence apparente envers les
sondages avec l’attitude commode qui consiste à continuer selon son rythme en
rejetant le jugement de son bilan à la fin du quinquennat. C’est d’ailleurs le
leitmotiv qui est exprimé par tous les ministres à tous propos. Il doit d'ailleurs se dire "Heureusement que fin mars ce ne sont que les municipales" ! La question
réelle qui se pose c’est de se demander combien de temps peut encore tenir un
Président qu’un simple coup de vent peut désormais mettre à bas. Juguler la
liberté d’expression, de publication ne peut tenir que dans un régime
totalitaire.
Quel malheur serait plus grand pour la France
Si un tel régime était dirigé par un
homme mou et désavoué
Qui va requinquer son « moi je
» chez les peuples africains !
Stop à l’incompétence, la Corrèze lui
suffit !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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