Le géant français du pneumatique
Michelin a vu ses résultats et son chiffre d'affaires baisser en 2013, sous le
coup du renforcement de l'euro face à d'autres monnaies et de marchés peu dynamiques
en début d'année. Depuis 1999 la France mène une politique suicidaire et celle
que nous impose Hollande n’échappe pas à la règle. Les mêmes erreurs se
succèdent depuis près de quinze ans. Comme le dit François Baroin : « Hollande mène la même politique que Sarkozy
mais avec moins de talent ». Dès 1975 la France a commencé à dériver
en laissant filer la dette publique, mais cette erreur a été compensée par une
compétitivité de notre pays à l’exportation et une attractivité de notre pays
pour les investissements étrangers. La bonne santé de la France a culminé en
1999, depuis le pays meurt à petit feu.
La
coïncidence entre la date du commencement de notre déclin et l’entrée dans l’euro
n’est évidemment pas fortuite. L’entrée avec une parité franc-euro plutôt
défavorable à notre industrie aurait dû nous inciter à prendre des mesures de
soutien à celle-ci. Bien au contraire nous avons continué à dépenser plus que
nos recettes, à diminuer la durée du travail avec les 35 heures, à compenser la
diminution des heures de travail par l’immigration, à augmenter la pression
fiscale sur les classes moyennes et les entreprises pour maintenir les mesures
sociales à une population de plus en plus nombreuse.
Bingo !
Nous avons fait s’écrouler notre compétitivité et l’écart faible entre l’euro-mark
et notre compétitivité en 2000 s’est aggravé pour devenir de l’ordre de 10 à 20%.
C’est le constat que fait Aranud Montebourg. Il annonce que l’euro est une
monnaie trop forte pour notre compétitivité. Comme le dit l’économiste
Christian Saint-Etienne « l’investissement
a baissé de 77% quand il augmentait de 37% vers l’Union européenne. Même si ces
chiffres sont sujets à révision, pour faire simple, ces investissements étaient
5 fois plus importants en France qu’en Allemagne il y a dix ans. Aujourd’hui,
c’est l’inverse ! »
Nous
nous sommes mis dans une spirale infernale. La baisse de notre compétitivité a
entraîné une disparition progressive de nos entreprises en particulier petites
et moyennes, entreprises travaillant directement ou indirectement pour les
exportations. Ce faisant ceci génère du
chômage alors que nous continuons une politique d’immigration laxiste d’une
population venant en majorité d’une autre civilisation et dont le taux de
natalité est bien supérieur à la population d’accueil.
Résultat
notre économie est aujourd’hui exsangue. Depuis 15 ans, la part de la valeur ajoutée industrielle dans le PIB a
baissé d’un tiers et la part de nos exportations dans les exportations
mondiales de 44%. De plus notre dette va atteindre les 100% du PIB alors
que le traité de Maastricht nous imposerait 60% si nous voulions aujourd’hui
entrer dans l’euro et que le dépassement du seuil de 90% était, il y a peu,
considéré comme suicidaire. Le pourcentage des dépenses publiques par rapport
au PIB n’a cessé d’augmenter et nous tenons le record européen de la pression
fiscale sur les entreprises.Malgré cela les objectifs de réduction des dépenses publiques n'est pas tenu et les craintes que vient d'énoncer la Cour des Comptes le laisse présager pour 2013 et 2014.
Il n’est
pas jusqu’à la propension de ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans qui
ne soit contraire à la dynamique de notre économie. Nous augmentons ainsi le poids
des retraites et nous privons les entreprises de salariés expérimentés. Nous
diminuons la population active qui cotise aux retraites et, dans un marché
morne voire en retrait, les entreprises y voient une bonne occasion de diminuer
le personnel en compensant par des gains de productivité.
Notre
appareil industriel est affaibli et vieilli car les investissements ont baissé.
Ce constat a poussé les dirigeants du pays a créé de nombreux outils pour
relancer la recherche et l’innovation : pôles de compétitivité en 2005,
pôles de recherche et d’enseignement supérieur en 2006, réforme des universités
en 2007, Crédit d’impôt recherche réformé en 2008, grand emprunt en 2009. Comme
toujours l’interventionnisme maladif de l’État français n’a pas empêché notre
compétitivité de s’éroder. En effet les racines du mal sont autres et quand les
entreprises ont des marges suffisantes et une bonne compétitivité, elles
investissent naturellement dans la recherche et l’innovation sous peine de
disparaître.
L’État touche à tout ferait mieux de ne toucher à rien pour se consacrer à serrer les
dépenses publiques, diminuer la pression fiscale, améliorer les infrastructures,
contrôler l’immigration en origine et en nombre face aux besoins, ajuster les
prestations sociales à la croissance du pays et surtout… reprendre le contrôle
de sa monnaie. On est ainsi frappé de voir que la France avec le deuxième
domaine maritime du monde et avec une métropole ouverte sur la mer du Nord, la
Manche, l’Océan Atlantique et la Méditerranée s’est détournée de l’activité
portuaire qui fait la richesse des pays du nord.
Manque de vision politique, laxisme de gestion des hommes et des dépenses,
Font de la France un pays qui a oublié
ce que fut sa grandeur.
Démocratie en péril, corruption,
incapacité de l’élite,
Œuvrent pour faire partie du Tiers Monde !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon