Lors du sommet franco-allemand, hier 19
février 2014, des manifestants de Greenpeace sont venus devant l’entrée de l’Élysée
pour y déverser quatre tonnes de charbon et 2.000 litres d’eau tritiée dite « conditionnée »
de façon à ne présenter aucun danger de radioactivité. Cette intervention
mérite non seulement un bonnet d’âne de bêtise mais on peut le décerner aussi à
la journaliste de BFMTV qui salue un tel acte au nom de la démocratie.
Cet
évènement mineur, lorsque l’actualité résonne des manifestations à Kiev où s’affrontent
non seulement des ukrainiens en guerre civile mais deux grandes puissances les États-Unis et l’ex-URSS, pose un certain nombre de problèmes. D’abord on réalise
que l’Élysée peut être une cible facile et que la sécurité n’y est pas
maximale. Ensuite on découvre que l’on peut impunément insulter le représentant
d’un pays ami en visite de travail au mépris de l’hospitalité que nous devons
lui réserver.
Au
lieu d’enlever les cannes à la Chancelière blessée, sans s’informer auprès d’elle
de l’utilité du geste, le Président aurait mieux fait de s’excuser de n’avoir
pu empêcher cet acte hostile de Greenpeace. Passons... Plus grave est la bêtise
intégriste de cette organisation écologique internationale. Pour avoir suivi
ses agissements depuis longtemps, j’ai pu constater que leur existence ne tient
qu’aux fonds qu’ils récupèrent de généreux donateurs. Ceux-ci varient dans le
temps.
Cela
a
commencé avec l’URSS pour un combat contre le nucléaire occidental
alors que
ce pays bafouait l’écologie chez lui mais engageait une compétition avec
les États-Unis dans deux domaines clés, le spatial et le nucléaire
civil et
militaire. Le relais fut pris par les pétroliers qui voyaient d’un
mauvais œil une
disparition des centrales électriques au fuel au profit de centrales
nucléaires. Ces derniers ont finalement changé leur fusil d’épaule en
prenant
des participations dans les sociétés œuvrant dans le nucléaire.
Greenpeace se
nourrit des combats entre puissances étatiques, économiques et
financières au
nom d’une écologie que personne ne peut renier et qui lui garantit une
sympathie de l’opinion.
Mais
en dehors de combats spectaculaires contre la pêche aux cétacés, combats très
médiatisés et donc destinés surtout à faire parler d’eux, l’écologie n’a pas
vraiment évolué par leurs actions. On a noté d’ailleurs que la Russie n’a pas
hésité à emprisonner certains d’entre eux, virage notable de la politique
russe. Le dogme du réchauffement climatique qui s’invite dans la politique et
dans tous les grands rassemblements internationaux les a rejetés un peu dans l’ombre.
L’intervention
à l’Élysée se voulait spectaculaire, elle le fut… de bêtise. L’Allemagne a pris
les écologistes à leur propre piège. Leur combat pour les énergies renouvelables
a conduit ce pays à devenir l’un des pays le plus couvert par des éoliennes.
Les caprices du vent qui ne fournit pas une énergie continue l’obligent à
compenser par des centrales au charbon, lignite existant sur son sol. L’arrêt
des centrales nucléaires, bannies pour raison de sécurité et non pour pollution
au carbone, et leur remplacement par un couple éolienne-charbon a augmenté le taux
de gaz carbonique rejeté. L’Allemagne est nettement plus polluante que la France.
Cet échec de l’écologie, qui vante l’énergie éolienne plus coûteuse malgré les subventions, se traduit donc dans cet acte de Greenpeace. Le dépôt de charbon et d’eau faiblement radioactive montre bien que l’énergie éolienne n’offre pas la solution en dehors d’être une énergie complémentaire. Elle pollue indirectement et le nucléaire reste indispensable par la puissance électrique dégagée par unité de surface d’implantation, par son faible coût du kWh et par son indépendance aux caprices de la nature. Plus le temps passe, plus l’argument de son insécurité perd du poids en France.
Cet échec de l’écologie, qui vante l’énergie éolienne plus coûteuse malgré les subventions, se traduit donc dans cet acte de Greenpeace. Le dépôt de charbon et d’eau faiblement radioactive montre bien que l’énergie éolienne n’offre pas la solution en dehors d’être une énergie complémentaire. Elle pollue indirectement et le nucléaire reste indispensable par la puissance électrique dégagée par unité de surface d’implantation, par son faible coût du kWh et par son indépendance aux caprices de la nature. Plus le temps passe, plus l’argument de son insécurité perd du poids en France.
Greenpeace
attaque deux productions d’énergie maîtrisées, le charbon et le nucléaire. L’une
est polluante et l’autre déclarée dangereuse. L’une épuise des ressources
naturelles mais encore très abondantes, l’autre utilise des ressources très
répandues sur tous les continents, qu’elle recycle en partie, et est capable d’utiliser
d’autres minerais radioactifs dans le futur où des réacteurs à fusion utilisant
des isotopes de l’hydrogène verront sans doute le jour. On n’arrête pas le
progrès et l’écologie est desservie quand elle veut l’ignorer. Greenpeace fait
partie de l’écologie destructrice, intégriste et manipulée.
Quand on veut des énergies propres
On met son énergie à progresser
proprement.
La propreté n’est pas liée à l’énergie
utilisée
Mais à la façon dont les hommes l’utilise.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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