Les cris de joie de ceux qui avaient voté pour François Hollande et les soupirs, mêlés d’espoir, de ceux qui avaient voté contre Nicolas Sarkozy, se sont tus. Les drapeaux algériens, marocains, tunisiens, libanais ne sortent plus dans la rue que pour demander des droits nouveaux pour les immigrés, en particulier musulmans. La fête est finie ici et aux Etats-Unis aussi. Barak Obama continue à creuser la dette bien plus que ses prédécesseurs, la pauvreté a augmenté aussi là-bas et leur planche à billets tourne à plein régime pour alimenter ceux qui tirent encore parti d’une économie de croissance, bien faible il est vrai.
Comme aux Etats-Unis, l’insécurité croît non seulement dans les règlements de compte de la mafia mais dans nos écoles, dans nos transports en commun, dans nos rues. L’arrivée de gens qui grossissent le flot des demandeurs d’emploi fait monter le taux de cambriolages de plus de 16%. On tue, on viole dans les cités, le statut de la femme est remis en cause dans les ghettos au fur et à mesure qu’on le réaffirme. La société, à défaut de trouver des jours meilleurs, fait sauter tous les verrous d’une société qui protège l’enfant et la famille. La famille « normale » de nos grands-parents est en train de passer dans l’anormalité.
Forte de son taux de natalité supérieur à la moyenne européenne, la France ne voit pas qu’elle est en train d’être victime d’une invasion de peuplement par une natalité nettement supérieure, de 4 pour 1,8 chez les autochtones, qui va la submerger et la dénaturer. Cette force n’est en fait qu’une faiblesse. C’est une aide au chômage et à une guerre de civilisation que portent les jeunes générations, issues de l’immigration, qui crient de plus en plus haut et fort leur refus de s’intégrer.
Les jeunes n’ont plus de travail comme le montre le graphique ci-joint. Nos vieux réflexes nous font toujours parler en taux de chômage, alors que le véritable objectif est le taux d’emploi qui inclue le travail à temps partiel. Nous ne sommes même plus dans la moyenne européenne pour celui des jeunes de 15-24 ans. Notre économie est en lambeaux à cause d’erreurs économiques depuis quarante ans mais le choc fiscal désordonné du budget 2013 porte un nouveau coup à la croissance française. Le gouvernement est obligé de revenir sur ses hypothèses, passant de 0,8% à 0,3%, sachant que de plus il ne les tiendra même pas.
La crise est derrière nous disait François Hollande fin 2012 devant Angela Merkel, elle a apparemment un dernier souffle qui nous terrasse ! La règle qui veut que l’effort de rigueur soit partagé en deux tiers pour l’Etat et un tiers par les sociétés et les consommateurs, donc la fiscalité, n’est pas appliquée. Le budget ne maigrit pas vraiment car il s’agit surtout de reports de dépenses sur des lignes hors budget. On ne touchera pas aux fonctionnaires, le plus important budget de l’Etat. On ne parle pas des régimes spéciaux dont la justification ne tient plus. La restructuration de l’appareil administratif est toujours dans les cartons.
Que peut-on espérer de la diminution des dépenses des collectivités territoriales quand l’Etat se reporte de plus en plus sur elles et qu’elles sont dans leur presque totalité aux mains de socialistes ? Le millefeuille des strates qui s’accumulent et qui permettent de multiplier le nombre de roitelets et les dépenses n’est pas près d’être découpé !
La croissance qui nait de la compétitivité des entreprises, ne bondira pas avec le crédit d’impôt, d’ailleurs toujours pas financé en 2014, quand la fiscalité plombe par ailleurs les entreprises françaises. La flexibilité d’embauche et de licenciement ne sera pas suffisante pour permettre aux PME-PMI de s’adapter en permanence à la demande et tant que les charges sociales seront aussi élevées. Au mieux l’investissement se tournera vers l’automatisation des productions alimentant un peu plus le chômage. En effet la création d’entreprise est la planche de salut, or les conditions sont réunies pour qu’elles disparaissent.
Croissance, rigueur, assimilation restent les trois chantiers qui peuvent permettre au pays de redresser la tête… ils sont en friche ! Par ailleurs le carcan de l’euro et de Bruxelles menotte nos initiatives, et nous nous menottons toujours avec un plaisir sadique. Il n’y a donc absolument aucune raison que nous ne suivions le chemin de l’Italie, puis de l’Espagne, de la Grèce et enfin de Chypre.
Le malheur est que le peuple ne souffre pas encore assez
Pour balayer ses gouvernants profiteurs mais incapables.
Plus il attend plus la pente sera escarpée
Préparons-nous vite à l’escalade
Avant de dévisser !
Avant de dévisser !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon