La France est dans la tourmente, la Grèce au bord du précipice… à quoi pensent nos gouvernants ? A sauver les banques !
Les appels à la haine par des musulmans excités se multiplient dans la plupart des pays européens, les jeunes immigrés sont de moins en moins intégrés… à quoi pense Laurence Parisot, patronne des patrons ? A plus d’immigration pour peser sur les salaires. A quoi pense la gauche ? A plus d’immigration et aux droits de vote des immigrés.
(Mis en ligne et commenté par Riposte laïque)
Le sauvetage de la Grèce n’émeut pas les socialistes, le squat d’immeubles par des clandestins les mobilise. La gauche est fière d’avoir mis la France dans le carcan de l’euro. Les causes de la déchéance de peuples comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et bientôt l’Italie n’ont, selon elle, rien à voir avec leur décision sur l'Europe derrière François Mitterrand. Les faits de racisme anti-blancs sont pour eux bien moins graves que les manifestations de ras-le-bol de compatriotes soumis à une délinquance, à majorité immigrée, ou le souhait de ne pas se plier aux mœurs et aux coutumes d’une culture importée pour une bonne part contre notre gré.
Il est temps de dire que la gauche n’est plus la gauche et que, les valeurs humaines qui étaient ses fondements, se perdent dans un dogmatisme arriéré, dangereux et défaitiste. Elle s’apprête pourtant à diriger ce pays vers deux abîmes, l’Europe des marchands comme aujourd’hui d’une part et vers une France multiculturelle perdant son histoire, ses racines dans une culture musulmane triomphante et protégée d’autre part.
Deux graves problèmes sont posés à la France, son avenir économique et la nécessité d’intégrer une population importée qui ne cesse de grandir par le droit du sol, le regroupement familial et la fécondité supérieure aux autochtones. Sur ces deux points fondamentaux pour la France, la gauche nous amène vers un avenir catastrophique. Pour avoir cru au socialisme de paix, nous avons eu la deuxième guerre mondiale. Pour avoir cru au socialisme de Maastricht de l’Europe sociale et protégée, nous allons vers la perte d’indépendance économique d'un peuple s’appauvrissant pour les multinationales et vivant dans un pays qui va lui devenir étranger, inhumain et tortionnaire.
Lors de la discussion de Maastricht nous avons vu des personnalités de gauche et de droite manifester des opinions contraires à celles défendues par les gouvernants. Quand à gauche et à droite, des opinions deviennent communes, c’est que le danger est grand. C’est ce que l’on appelle un rassemblement de salut public. Il faut qu’en France, de nouveau, un grand mouvement de salut public se lève. Où est Fabius qui fut clair sur l’Europe et parlait des cercles concentriques ? Il reste Chevènement, qui a eu le courage de ne pas faire de concessions sur des points capitaux, pour appeler à une véritable évolution de l’Europe des peuples mais qui accepte toujours les « petits sauvageons » immigrés. Arnaud Montebourg fait une bonne analyse mais ses solutions étatiques sont proches de méthodes communistes dont l’inefficacité est connue.
Néanmoins il faut sauver la France de ses démons et lui redonner la fierté de choisir un nouveau chemin. La collusion des états et des banquiers sur le dogme de l’Europe à vocation fédérale, l'Europe des marchands, doit être brisée. Le seul fait de ne pas vouloir reconnaître ses erreurs ne justifie pas de nous amener droit dans le mur. Ils n’ont pas le droit de se sauver avec les banques sur le dos des peuples, car ce sont les peuples qui payent leurs erreurs et l’on comprend leur colère dans les rues d’Athènes, de Lisbonne, de Madrid et même de New-York.
Quelle dérision de voir le Centre se composer et se décomposer, un Borloo ridicule de couardise et en pleine confusion, un Bayrou brandir la solution de la reconstruction de la production industrielle en sachant que c’est lui qui a été le chantre de l’Europe, cette Europe qui a finalement détruit notre industrie ! Que tous ces politiciens rentrent chez eux au chaud, ils n’ont pas eu cette qualité indispensable qui est la vision de l’avenir de notre pays. Les généraux qui perdent les guerres sont dégradés ou emprisonnés, les politiques eux survivent à leurs erreurs qu’ils mettent sur le dos des autres. Il faut que cela cesse.
Les extrêmes en politique ne sont plus si éloignés et c’est le peuple qui va en décider ainsi car il voit ce qu’on lui cache et se rend compte qu’il est berné. Il est temps de préparer le sauvetage par une union de salut public avec des hommes de bonne volonté, de gauche et de droite qui ont vu clair, sinon ce sera le sauve-qui-peut ou une forme d’esclavage de dhimmis.
Quand l’heure a sonné
Le paysan courageux prend sa faux
Et coupe… les mauvaises herbes !
Claude Trouvé