Les évènements qui se passent en
Afrique du Nord, les revendications de plus en plus nombreuses et impératives
des musulmans et le rejet de la culture des pays occidentaux sont de nature à
nous faire réfléchir sur le danger qui se profile de plus en plus.
« Le mouvement du djihad,
longtemps limité à l’Afrique du Nord et à l’Asie (Afghanistan, Liban Algérie,
Asie, centrale et du Sud-Est) mord désormais sur l’Europe. De nombreuses
cellules ou groupes ont déjà été mis hors d’état de nuire. Toutefois la
multiplication de ces cellules et le grand nombre de personnes impliquées dans
les réseaux tendent plutôt à démontrer que les communautés intégrées
arabo-musulmanes d’Europe (et singulièrement la frange de leur jeunesse qui est
en situation de rupture sociale) sont devenues une cible privilégiée du
recrutement djihadiste. » (Claude Moniquet)
Il est désormais connus que 5 à
10% des combattants formés en Afghanistan et au Yémen sont des individus ayant
obtenu une nationalité européenne. Il leur est donc aisé de parcourir l’Europe.
Al-Qaïda et sa nébuleuse ne sont pas morts avec Ben Laden. La dispersion des
centres de commandement et la grande autonomie laissée aux organisations
affiliées donne à cette mouvance la survie d’une hydre multi-têtes.
Mais d’autres forces, dont le
but, est l’implantation de l’Islam dans toutes les dictatures et les nations
européennes agissent soit comme une force politique soit en bras armé. C’est le
cas des Frères musulmans dont l’idéologie et les pratiques sont résumées dans l’article
Ier de leur « Constitution » : « Dieu est notre but,
le Prophète est notre modèle, le Coran est notre loi, le Djihad est notre vie,
le martyr est notre vœu ». Leur présence s’affirme en Egypte où leur poids
politique grandit avec la disparition de Moubarak qui les tenait en respect.
Ils sont présents en Libye et
détiennent déjà le pouvoir armé. Ils marqueront leur présence dans les
élections prochaines. La guerre contre Kadhafi leur laisse le champ libre. Il
en a été de même en Tunisie où Ben Ali avait contenu les religieux, on voit que
déjà la presse est reprise en main et que le vent de liberté ne souffle plus si
fort. On comprend la réticence de l’Algérie à coopérer avec les occidentaux car
le régime ne tient que par la mise sous
l’éteignoir du pouvoir religieux qui menace toujours de soulever un
mouvement de révolte dans la jeunesse.
Les Frères musulmans restent une
confrérie secrète, voire occulte, qui tente de prendre le contrôle des organisations
caritatives ou culturelles dans les pays où ils s’implantent. Mais une autre
catégorie d’individus mènent ostensiblement une lutte armée se sont les « takfiri »,
les guerriers de l’ombre, les adeptes de « l’Islam des caves » où ils
prêchent la lutte armée contre les infidèles et les gouvernements impies. Ils n’hésitent
pas à recruter dans les milieux criminels, mafieux et dans les prisons.
Mais l’Europe est devenue une
nouvelle cible. La victoire est en vue par le seul effet du nombre de
pratiquants de la religion musulmane. Il en résulte un recul des gouvernants
européens à part la rebuffade d’Angela Merkel sur le multiculturalisme. Le premier
ministre turc Erdogan, très présent en Libye, ne cache pas son souhait d’une Allemagne turque. La
décroissance de la population allemande autochtone lui en laisse l’opportunité
à terme. J’ai pu publier dans une chronique de ce blog, avec une étude
minimaliste, que la France suivra le même chemin car la population autochtone,
de culture judéo-chrétienne, est en décroissance tandis que la population de
confession musulmane est en nette croissance et cela même à immigration zéro.
Le nombre de mosquées croit très
vite dans toute l’Europe. Les minarets pointent leur nez comme à Montluçon et
en Allemagne où un muezzin dispose déjà d’un minaret de 34 mètres de haut. En Grande-Bretagne
on dénombre déjà des mosquées où les messages de rejet de l’Occident sont
déversés sur les fidèles. La Belgique et en particulier Bruxelles offre dans
certains quartiers des zones de plus en plus larges où règne la loi coranique.
Des tribunaux islamiques se mettent en place pour juger les musulmans sur des
affaires privées entre eux et ceci indépendamment de la justice belge.
Plus le nombre de musulmans croît
dans les pays plus les principes fondamentaux du Coran sont mis en place par
les musulmans intégristes et entraîne l’ensemble des croyants dans un
intégrisme qui finit par ne plus reconnaitre le pays d’accueil considéré comme
corrompu et anti-islamique. Il faut donc rejeter les non-croyants comme le crie
un imam belge : « La Belgique est devenue terre d’Islam, si vous n’acceptez
pas cette religion il vous est loisible de partir ».
A l’heure où pérorent les candidats à la présidentielle
Il serait bon que nous regardions le monde tel qu’il est
Et non pas comme ceux-ci voudraient que nous le voyions.
Claude Trouvé