Ce mercredi 5 avril 2011 nous a offert son troisième spectacle de marionnettes socialistes. Les six personnages, agités successivement par les deux marionnettistes, les pieds scotchés à terre derrière leur paravent, admonestés comme des enfants auxquels on recommande de traverser dans les clous, tancés pour des non-réponses ou des réponses non convaincantes nous ont ratifiés d’une bouillie molle de petites recettes.
L’un de ces six candidats sera probablement au second tour et a de grandes chances d’être élu. Il sera élu pour résoudre les grands problèmes qui se posent à la France. L’Europe est secouée d’une crise de la dette dans laquelle notre pays prend une grande part. La banque Dexia est démantelée, France et Belgique se partagent sa dépouille. En juillet Dexia avait passé avec succès le test de solidité effectué sur 90 banques. On parle de recommencer les tests pour prendre en compte un effacement important de la dette grecque, comme si cette éventualité était inconcevable en juin. La BCE va racheter pour 40 milliards d’actifs toxiques des banques, sortant ainsi complètement de ses fonctions de surveillance de l’inflation qui fait partie des traités.
La note AAA de la France est mise sous surveillance mais tout cela n’émeut pas nos socialistes qui multiplient les dépenses et les petites recettes compensatrices toutes à bases d’impôts ou de taxes nouvelles ou augmentées. Le comblement de la dette, les probables 200 milliards de dette supplémentaire fin 2012, ne méritent ni un regard ni une quelconque solution, sinon des « il faudra réduire la dette ». Comment ? En indemnisant les dockers vivant dans l’amiante (allez les voir travailler, regardez leurs salaires et le nombre d’heures travaillées, vous plaindrez plutôt le smicard et même le professeur). Comment ? En mettant en place 60.000 fonctionnaires de plus pour résoudre le problème de l’école, mais aussi des crèches et écoles maternelles ouvertes 24h sur 24 dans les quartiers difficiles, etc.
La liste des catégories d’électeurs qui vont recevoir des cadeaux n’est limitée que par le fait que certaines d’entre elles ne votent pas socialiste. Par contre le mot « immigration » doit être un gros mot dans la bouche de ces candidats. Il n’apparaît prudemment que sous la forme « discrimination » quand on parle des banlieues ou des échecs scolaires. Il se dissimule même dans « le bel avenir de la France » dont le taux de natalité fait des envies de l’autre côté du Rhin. Avec de l’ordre de 1,8 chez les autochtones français (ce qui ne permet pas le renouvellement des générations) et de 2,4 chez les immigrés musulmans, on peut prévoir en 2030 un bel avenir avec la perspective d’intégration ou d'asservissement des dhimmis que nous sommes, les catholiques, les protestants, les juifs, les athées, les agnostiques dans les lois temporelles du Coran.
Jean-François Coppé parlait déjà d’apprendre l’arabe dans les écoles mais nous devrons en plus vivre en symbiose dans les ghettos, dans les zones de non-droits où règne la charia, dans les écoles, dans les cantines, dans les usines avec une culture, une langue autre que la nôtre, une religion qui s’imposera de plus en plus. C’est cela que le socialisme va aider à éclore et l’intégration ne se fera pas dans le sens normal de tout pays d’accueil. Hollande n’a pas peur des banques musulmanes dont on sait les liens avec des mouvances islamiques dures. Martine Aubry n’a pas peur d’ouvrir des heures de piscines réservées aux femmes musulmanes.
Les problèmes de délinquance, de taux de chômage élevé dans les banlieues difficiles sont posés en termes de culpabilité des gouvernants, voire de racisme des français ! Selon une méthode de persuasion qui a fait ses preuves, on mélange la cause et ses effets. Si les gouvernants sont responsables de quelque chose c’est d’avoir depuis trente ans accepté une immigration dont nous n’avions plus besoin. Mais ces immigrés sont venus de leur plein gré, voire clandestinement, et les problèmes de délinquance, de ghettoïsation dans toutes nos grandes villes c’est bien leur présence qui les génère et en est la cause.
A ce propos, vous constatez sûrement que le nombre de médecins étrangers augmente et particulièrement dans les hôpitaux, ceci prouve simplement que nous manquons de médecins français pour des raisons de numérus clausus et de la baisse d’intérêt des jeunes. Est-ce une raison pour mettre des médecins africains dans nos campagnes désertées et nos hôpitaux ? Ne seraient-ils pas plus utiles dans leurs pays d’origine ? Le socialisme résout tout cela en imposant des quotas géographiques, des dispensaires et autres « mesurettes » alors que la difficulté est essentiellement numérique et financière. Le résultat sera le désintérêt de nos étudiants pour ce métier vu l’étroitesse de la porte d’entrée, les perspectives financières et de qualité de vie. Ceci sera comblé par une arrivée toujours plus massive de médecins et chirurgiens de pays étrangers qui trouveront là des perspectives meilleures que chez eux.
Halte à l’immigration inutile
Intégration des immigrés à la France et non l’inverse
Protectionnisme à cibles choisies
Ré-industrialisation et développement de la créativité
Ecole de la qualité et non de la quantité
Autant d’actions qui différencient le MPF des socialistes !
Claude Trouvé