L’Europe vacille sous le poids
des dettes mais elle vacille aussi sous le poids de l’immigration. Les
gouvernements européens ont ouvert les vannes d’une immigration sans précédent
vers l’Europe. Il est donc nécessaire d'évaluer l’impact de l’immigration sur la
vie économique, sociale, culturelle et
cultuelle au niveau européen depuis que nous y avons supprimé les frontières
internes.
Nous avons, à l'origine, introduit une
immigration pour des besoins temporaires de main-d’œuvre, besoins que signalait
déjà le Général De Gaulle mais lui ne voulait qu’une main-d’œuvre immigrée
européenne. Après lui les immigrés du sud sont arrivés en masse et nous avons
créé les conditions pour qu’ils restent, en particulier le regroupement familial
et les mariages mixtes. Ceux-ci ont attiré, sédentarisé ces populations et
permis des naissances sur notre sol. Notre législation en a donc fait des
français. Nous avons ajouté à cela, comme l’Allemagne, des aides sociales particulièrement
incitatives garantissant, entre autres, des revenus aux immigrés au chômage.
L’immigration pose un problème
économique qui le lie à l’emploi et aux prestations sociales. En effet ce sont
ces immigrés qui émargent le plus sur ces dernières. Il faut arrêter de dire
que l’immigration est nécessaire et nous rapporte. Il ne peut en être ainsi
dans un pays où le chômage tourne autour des 10% et où la Sécurité Sociale,
dont ils profitent le plus, est en déficit.
En effet les études économiques omettent pour la plupart « les
coûts liés à la gestion de l’immigration et des relations interethniques, les
coûts spécifiques en matière d’éducation, de santé et de logement des immigrés,
les effets sur l’éducation des enfants des autochtones dans les quartiers immigrés,
le besoin constant de régénérer les zones urbaines de peuplement immigré au
lieu de les démolir, les problèmes de criminalité et d’ordre public et l’effet
multiplicateur sur l’immigration future. » (du démographe Oxford David
Coleman).
Mais, même si on observait un
léger gain, ce sont les retombées socioculturelles et cultuelles qui sont les
pierres d’achoppement de l’intégration des immigrés. Il faut comprendre que l’immigration
massive, à laquelle nous assistons depuis au moins 1974, pose des difficultés que
l’on ne rencontre pas avec des individus isolés qui émigrent pour des raisons
personnelles. Ils se retrouvent dans un pays souvent inconnu où leur survie,
donc leur intégration, ne tient qu’à eux-mêmes.
Ce n’est plus le même
comportement dans le cas d’une immigration massive. Les nouveaux arrivés s’agglutinent
naturellement aux précédents auprès desquels ils trouvent tous les
renseignements et aides nécessaires à leur insertion. Mais de l’insertion à l’intégration
il y a un grand pas à franchir, l’insertion n’est qu’une juxtaposition sans
effort d’adoption du pays d’accueil. Si ce pas n’est pas franchi, l’individu se
blottit dans le groupe d’immigrés qui l’a accueilli. Si la culture et le culte
de ce groupe ne se sont pas précédemment intégrés, il ne le fera pas non plus.
Cette difficulté de
non-intégration s’aggrave avec le nombre et la non-insertion dans le monde de l’éducation
et du travail. La culture musulmane est une culture de groupe, l’individu n’existe
qu’à travers le groupe d’où la surveillance constante exercée par la mère sur
ses enfants, le frère sur ses sœurs, etc. L’éducation laïque qui développe l’individualité,
le sens de l’observation personnelle et de la critique vient se télescoper avec
celle que les enfants vivent dans leur famille. Ces deux mondes sont
antagonistes. Souvent l’enfant immigré ne peut adopter notre laïcité et
comprendre notre culture qu’en rompant avec sa famille. Ceci limite
considérablement les chances d’intégration d’autant plus que la religion
musulmane ne sépare pas le spirituel du temporel, spirituel délaissé par la
laïcité.
La politique française actuelle
est une politique de recul de nos valeurs pour faire une place à celles de cette
culture musulmane importée. Car ne nous leurrons pas, c’est bien
essentiellement avec cette population que les problèmes de non-intégration sont
les plus difficiles à résoudre même si l’arrivée d’immigrés sans qualification
de l’Europe de l’Est nourrit aussi la paupérisation. Il est reconnu que les immigrés,
non-musulmans, venant d’Asie du Sud-est s’intègrent facilement. C’est donc bien
la religion et le nombre qui constituent un barrage à l’intégration. Le
chômage, la délinquance n’en sont que les conséquences et non l’inverse comme
on veut nous le faire croire.
C’est cette politique de recul
incessant qui fait fausse route car nous mettons notre culture sous l’éteignoir,
la leur trouve alors un terrain d’expansion sans faire d’effort d’intégration. Il
faut agir au niveau des familles et de l’éducation pour faire comprendre que
notre culture est judéo-chrétienne et que notre république est laïque. Ce sont
des valeurs fondamentales de notre pays, comme d’autres en Lybie s’empressent
de dire que les préceptes du Coran régiront le pays. La mobilisation pour
réussir l’intégration, pendant qu’il en est encore temps, est vitale pour notre
survie et que, comme nous l’avons fait pour les italiens, les espagnols, les
portugais, les polonais nous puissions rapidement considérer ces nouveaux
arrivants comme assimilés, ce qui est le stade ultime de la réussite de l'immigration.
J’avais publié un calcul sur l’immigration, à base de données INSEE,
en partant de l’hypothèse minimaliste de 42% de musulmans dans les immigrés, ce
qui correspondait aux seuls immigrés en provenance du Maghreb. Pour se faire
une idée, si l’on considère un pourcentage de 50%, sûrement plus réaliste, avec
l’immigration de l’Asie et du reste de l’Afrique, on obtient, avec un solde migratoire de 170.000, une augmentation de 450.000 du nombre de
musulmans entre 2010 et 2011.
Ceci montre bien que c’est par la fécondité supérieure de cette population que l’essentiel de l’augmentation est faite. En 2015 la population musulmane aura augmenté de plus de 2.000.000 mais pendant le même temps la population autochtone aura diminué de 1.500.000. La répartition n'étant pas homogène, certaines villes seront à majorité musulmane comme Roubaix. Dire, comme François Fillon, que notre natalité est une chance pour la France, c'est préférer la culture musulmane à celle de nos aïeux. Le multiculturalisme n'est bon que s'il est pratiqué à petite dose, ce qui n'est plus le cas.
Ceci montre bien que c’est par la fécondité supérieure de cette population que l’essentiel de l’augmentation est faite. En 2015 la population musulmane aura augmenté de plus de 2.000.000 mais pendant le même temps la population autochtone aura diminué de 1.500.000. La répartition n'étant pas homogène, certaines villes seront à majorité musulmane comme Roubaix. Dire, comme François Fillon, que notre natalité est une chance pour la France, c'est préférer la culture musulmane à celle de nos aïeux. Le multiculturalisme n'est bon que s'il est pratiqué à petite dose, ce qui n'est plus le cas.
En conséquence, compte-tenu en
plus de l’arrivée de la récession donc du chômage, l’arrêt du flux
migratoire est une nécessité logique mais il est encore plus urgent de
mettre sur pied un véritable programme d’intégration et de relancer
la natalité en France par une politique incitative puisque les autochtones
représentent encore près de 90% de la population.
Comme
pour sa place en Europe,
La France
est au carrefour des routes.
Dans
quelle culture veut-elle vivre ?
Si elle
hésite, l’utérus des musulmanes le fera pour elle comme le disait Arafat !
Claude Trouvé