L’actualité
me force à interrompre provisoirement la série d’articles sur l’économie
française. La manipulation de l’information sur la Syrie est telle que des voix
doivent s’élever pour la dénoncer. Le « boucher » Bachar el-Assad
négocie la capitulation des djihadistes d’Alep Est en Turquie et la coalition
occidentale voit la seconde ville syrienne leur échapper. Américains et
français deviennent fous de rage et font feu du tout bois pour dénoncer un
massacre humanitaire et salir la Russie par tous les moyens à l’ONU. Il y a
longtemps que les « rebelles libres », ceux que l’on reçoit à l’Élysée,
n’ont plus la maîtrise des combats à Alep où régnait Al-Qaïda. La chute d’Alep
était inexorable et il fallait en diminuer la portée en infligeant un revers
médiatique à la Russie et au régime syrien. Ce n’est pas par hasard que Palmyre
est tombée aux mains des djihadistes le jour où Alep-Est est aussi tombée. L’affaire
avait été minutieusement préparée et réussie. La pression aérienne sur Raqqa et
Mossoul des occidentaux a été volontairement ralentie. Pour la France cela
tombait bien car le Charles De Gaulle devait rentrer. Un couloir humanitaire a
pu être ouvert entre ces deux villes, couloir dans lequel a transité du
matériel militaire et des hommes armés. Une force importante s’est regroupée
aux portes de Palmyre et a donné l’assaut, probablement renseignée par les
moyens d’observation de ceux qui avaient créé les conditions de cette
offensive.
C’est
en fait l’application stricte de la théorie du chaos : toute opposition,
toute victoire s’opposant à la marche de l’hégémonie américaine et de ses
vassaux, doit être pourrie. Que ce soit au Kosovo, en Libye, au Soudan, au Yemen, en
Irak, en Syrie ou en Ukraine, le chaos, incité et réalisé par des « mercenaires
religieux ou non » armés et soutenus, doit régner partout où il le faut
dans cette stratégie hégémonique. C’est ainsi que l’on voit que la situation en
Ukraine est pourrie en permanence en manipulant Porochenko pour qu’il ne cesse
de bombarder les républiques rebelles en dépit de la trêve signée (859
violations du cessez-le-feu dans les dernières 24h). On prépare même sa sortie,
car sa corruption finit par se savoir, pour le remplacer par des néo-nazis qui
ont leurs propres forces et qui feront mieux le travail de pourrissement. La
guerre irako-syrienne sur fond de guerre pétro-religieuse a pour but essentiel
le délitement de toute cette région permettant de redistribuer les cartes politico-géographiques
de façon à ne disposer que d’entités soumises. Pour le Moyen-Orient, l’installation
de forces armées occidentales au plus proche de la Russie et le pipeline
permettant de traverser la Syrie au pétrole des pays du Golfe en sont les profits
attendus.
La
presse occidentale est nourrie d’informations truquées par une agence
londonienne, soi-disant l’observatoire syrien des Droits de l’Homme, qui n’a
aucune information prise réellement sur le terrain par des journalistes
indépendants. Une journaliste canadienne Eva Bartlett l'explique très bien en réponse à un confrère norvégien lors 'une conférence de presse sur cette vidéo :
Ainsi l’utilisation du mot « boucher » pour désigner Bachar el-Assad a fait son effet. Les centaines de milliers de morts annoncés sont présentés ou suggérés comme des assassinats gratuits, comme un véritable génocide, alors qu’il s’agit des morts comptés de part et d’autre dans une guerre civile alimentée par des puissances étrangères. Cela laisse supposer que la population syrienne vivait dans des conditions épouvantables de privation de liberté, d’enfermement, de torture, telles que l’ingérence occidentale pour la démocratie était absolument nécessaire. Or la grande majorité du peuple vivait en paix et même en paix confessionnelle et soutenait son président élu démocratiquement. Les témoignages sur Youtube sont nombreux, comme celle d’une mère supérieure catholique, ou celui d’un couple franco-syrien ayant ouvert une école d’infirmières catholique et accueillant des musulmanes. Ce reportage vidéo ci-dessous n’est qu’un de plus donnant une toute autre image de la Syrie sous Bachar el-Assad.
Ainsi l’utilisation du mot « boucher » pour désigner Bachar el-Assad a fait son effet. Les centaines de milliers de morts annoncés sont présentés ou suggérés comme des assassinats gratuits, comme un véritable génocide, alors qu’il s’agit des morts comptés de part et d’autre dans une guerre civile alimentée par des puissances étrangères. Cela laisse supposer que la population syrienne vivait dans des conditions épouvantables de privation de liberté, d’enfermement, de torture, telles que l’ingérence occidentale pour la démocratie était absolument nécessaire. Or la grande majorité du peuple vivait en paix et même en paix confessionnelle et soutenait son président élu démocratiquement. Les témoignages sur Youtube sont nombreux, comme celle d’une mère supérieure catholique, ou celui d’un couple franco-syrien ayant ouvert une école d’infirmières catholique et accueillant des musulmanes. Ce reportage vidéo ci-dessous n’est qu’un de plus donnant une toute autre image de la Syrie sous Bachar el-Assad.
https://youtu.be/EhL8D0wYevo
A moins que vous préfériez cette image d'un gentil djihadiste d'Alep-Est jetant un homme ligoté d'un toit sous prétexte qu'il était gay !
Certes
l’opposition à Bachar el-Assad était muselée, la police tenait le peuple en surveillance plus
ou moins discrète et les prisonniers politiques existaient. J’aimerais que l’on fasse la comparaison avec ce qui est en
train de se passer en France sur ces pratiques ! Je ne connais aucune
critique émise par le gouvernement français sur la surveillance exercée en
permanence au Maroc et à la répression de l’opposition au roi. Nous entretenons
des relations avec l’Algérie dont on sait par ailleurs qu’il ne s’agit pas d’un
pays où la liberté peut s’exercer sans condition. La politique étrangère
française est franchement écœurante depuis 2007 et ne fait qu’empirer par sa
duplicité et sa vassalité. Notre position contre la Russie, que nous exposons
au monde de la façon la plus voyante avec la rupture du contrat des Mistral,
est contre l’intérêt de notre pays dont les grands axes de sa politique
étrangère ont traversé notre histoire. Nous sommes sur un continent européen d’un
bloc eurasiatique collé à l’Afrique alors que deux océans nous séparent tous
des Etats-Unis. Ce n’est pas parce que les irlandais ont colonisé ce pays, et
que La Fayette a participé à sa construction, que nous devons oublier que nous
sommes européens. Or l’Europe est dans les vues stratégiques de création d’un glacis
militaro-économique en Europe et au Moyen-Orient par un pays qui domine le
monde depuis la seconde guerre mondiale et même avant.
La politique
d’équilibre est-ouest, entre Israël et les pays du Moyen-Orient, et de liens
forts avec l’Afrique francophone reste d’actualité. Les flux migratoires qui
peuvent nous submerger sont au cœur de nos préoccupations et nous savons que
sur ce point la théorie du chaos est dirigée vers nous par ceux que l’on sert
là-bas en Ukraine et au Moyen-Orient. Gouvernement et presse « mainstream »
se prêtent à des informations affabulatrices pour stigmatiser la victoire de
Bachar el-Assad en présentant des informations basées sur le massacre des
civils. Alep-Est était réduit à une poche urbaine encerclée représentant 5% de
la ville et paraît libérée. Tout espoir de victoire pour les « rebelles »
est parti. La protection des civils passent donc par la capitulation dans
des conditions négociées et la cessation des combats. Selon l’accord, les « rebelles »
djihadistes seront autorisés à garder leurs armes légères, mais ils devront
remettre toutes les armes lourdes dans les quartiers de l’est d’Alep à l’Armée
arabe syrienne avant de partir. Ils ne peuvent justifier leur reprise des
combats devant la nécessité de protection des civils encore vivants, acquis
pour la plupart à Bachar el-Assad et retenus en otages voire en boucliers
humains. De plus quel avantage ce dernier peut-il tirer du massacre de cette
population dont il va avoir le plus grand besoin pour reconstruire le pays ?
Les
cars prévus, estampillés Assad, ont été affrétés par la Syrie pour l’évacuation
et bombardés par es rebelles ! Ceci est contradictoire avec la reprise de
combats par Bachar el-Assad sauf si les « rebelles » ont délibérément
rompu la « trêve » dont nous parle les journalistes occidentaux. Dans
ce cas précis il ne peut s’agir d’une trêve mais d’une capitulation… comme Hitler
nous l’a imposée en 1940. Les occidentaux s’accrochent au mot « trêve »
parce qu’il s’agit en fait de sauver les terroristes.. et des occidentaux pris
au piège. Évidemment il est plus politique de mettre en avant l’aide
humanitaire. Si les occidentaux voulaient protéger les civils, ils
interviendraient clairement pour demander aux « insurgés » de se
rendre. Tout le monde peut constater qu’ils se gardent bien de le dire et de le
faire. La bataille d’Alep donne lieu à un enfumage permanent où les propos
diffusés ont tous le même objectif. Tout est bon pour rendre Bachar el-Assad et
Poutine responsables de crimes contre l’humanité et poursuivre la politique du
chaos entreprise jusqu’à une nouvelle donne géographique de découpage des anciens États et une main mise israélo-américaine sur cette région où la Turquie espère
bien tirer son épingle du jeu face à son problème kurde. Le temps presse car l’arrivée
de Trump peut changer la donne. C’est à un énorme chantage auquel se livre les
occidentaux.
Les buts avoués n’ont plus rien à voir
avec les buts cachés.
Théorie du chaos, guerre contre la
Russie et la Chine,
Découpage israélo-kurdo-turc du
Moyen-Orient
Avec contrôle de ses richesses
pétrolières,
Glacis militaro-économique en Europe,
Démembrement des nations de l’UE
Par invasion de peuplement,
Sont les buts cachés !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire