Après
la dernière déclaration de Donald Trump de renforcer les forces nucléaires
américaines, sous la pression du complexe militaro-industriel qui l’accuse de
connivence avec Poutine, l’article précédent sur les forces nucléaires
françaises prend tout son sens. Mais notre sécurité intérieure mérite un autre
examen à la lumière des menaces extérieures et intérieures. L’insécurité
grandissante due d’une part à la délinquance traditionnelle alimentée par un
chômage endémique et d’autre part à des agressions de type religieux et civilisationnel
aboutit à des attentats pouvant tourner au massacre qui ont pour objectif de
terroriser les populations. Deux entités y trouvent un intérêt, les commanditaires
étrangers de ces actions et les politiques en responsabilité dans les
gouvernements des pays agressés. Ceci est aussi bien valable à Londres, à Istanbul,
à Paris ou à Berlin.
Dans
le premier cas les commanditaires jouent pour leur propre cause, c’est le cas
du Qatar en France par son encouragement masqué au salafisme et à la
radicalisation avec les Frères musulmans dans l’ombre. Mais c’est aussi le cas
de certains attentats kurdes en Turquie. Mais dans le deuxième cas, la date de
déclenchement coïncide toujours avec un moment politique important pour le
gouvernement concerné et fait intervenir des commanditaires étrangers à base de
services secrets tels que CIA, MI6, Mossad. C’est très probablement le cas de l’ambassadeur
russe en Turquie qui fait suite aux déclarations d’Obama sur la programmation d’actions
antirusses secrètes. Il y a forcément connivence avec le pays visé si cette
action est politiquement bénéfique pour son gouvernement. C’est sous cet angle
qu’il faut regarder la montée de l’insécurité en France avec des actions
masquées sur le recrutement des acteurs et leurs actions de terrain.
L’attentat du 11 septembre 2001 sur la
World Trade Center est un excellent cas d’école, si je peux me permettre d’oublier
un instant son aspect tragique et horrible, dont on va certainement reparler
sous la présidence Trump qui a visiblement une dent contre la CIA.
La
politique française de sécurité intérieure ne peut se déconnecter des intrusions
de la politique extérieure, de l’action officielle ou masquée de pays étrangers,
ni de la politique globaliste des puissances de l’argent. Notre insécurité
intérieure n’a aucune chance de se réduire si nous restons dans l’UE ; on
vient encore de voir avec quelle facilité les auteurs d’attentats passent d’un pays
européen à l’autre. Anis Amri, auteur présumé de l’attentat de Berlin, traverse
la France en plein état d’urgence après avoir laissé ses papiers d’identité sur
place, ce qui signifie que cet état ne sert pas vraiment à la sécurité. On ne
peut pas souhaiter la sortie des accords de Schengen ou(et) de l’euro sans
dénaturer les principes même des traités de l’UE. La reprise du contrôle des
frontières est indispensable et il faudra quelques années pour retrouver leur étanchéité
passée. Cela permettrait de mieux repérer les auteurs d’attentats mais aussi de
réguler le flux migratoire.
Ceci
étant nous avons une communauté musulmane dont on ne cesse de nous dire qu’elle
est sans danger et beaucoup moins nombreuse qu’on le dit. Autrement dit les
chiffres donnés par les organisations musulmanes françaises sont exagérés… on
est bien parti pour coopérer avec elles. Non le chiffre de 6 millions en
2015 a été donné par celles-ci et j’ai pu le valider grâce à la projection de données
historiques de 2005 et 2010, et prévoir que nous finirons l’année 2016 avec 7
millions. Ceux qui sont incrédules n’ont qu’à regarder la progression des
logements musulmans dans la plupart des villes françaises et à visiter les
maternités pour s’en convaincre. La femme de souche ou bien assimilée fait
moins d’enfants que la femme musulmane. C’est un fait et la principale raison
pour l’instant de l’évolution de cette population, avant celle de la poussée migratoire
très majoritairement musulmane. La sécurité passe donc par une politique d’assimilation
contraignante vis-à-vis de la langue, des valeurs de la République dont la
laïcité, et le respect de son histoire dont sa composante religieuse et
coutumière. La non-assimilation, et à fortiori le rejet de la langue, de
la laïcité dans sa conception originelle, et du passé historique, ne peuvent
conduire qu’à l’éviction de notre pays et à la non-délivrance d’une identité
française. Par ailleurs une réflexion doit être entreprise sur les conditions d’application
du droit du sol, on ne peut être français de force.
En
dehors de cas limités d’asile purement politique, l’accession en France ne
devrait se faire que sur demande à la France faite par le pays d’origine. On ne
devrait plus accueillir en France des émigrés partis sans accord de leur pays
sauf raison politique sérieuse menaçant la vie normale des demandeurs. Les
migrants sont d’abord des clandestins avant d’être identifiés comme demandeurs
d’asile politique. Ils se sont introduits illégalement dans un pays où le
permis de séjour est obligatoire. La durée d’un permis de séjour, sans un
travail déclaré par son employeur ou par le tribunal de commerce, doit être
limitée à quelques mois pendant lesquels il peut bénéficier de mesures
humanitaires. Ce temps doit en plus être raccourci dans le cas de toute
nouvelle tentative de séjour. Au-delà la reconduite hors du pays doit être
appliquée. On rejoint là la politique extérieure où la coopération avec les
pays migrateurs doit être amplifiée et basée sur un constat d’intérêt réciproque.
On doit aider ses pays à garder leurs ressortissants et à contrôler le flux d’émigration.
La formation des élites en France est possible mais l’embauche en France doit
suivre les règles normales pour les étrangers. Il faut que le retour au pays
soit la règle, l’émigration l’exception. A ce propos il est anormal que nous
fassions appel à l’étranger dans les professions de santé. Cette pratique doit progressivement
cesser en formant plus d’étudiants et en augmentant les numerus clausus dans ce
domaine. La formation des étrangers venus d’ailleurs n’est pas garante de leur
qualité. La qualité de l’enseignement et les critères de sélection peuvent être
très différents d’un pays à l’autre.
La
politique d’assimilation et l’affirmation incontournable de nos valeurs sont la
seule voie possible pour donner une chance de cohésion à ce pays, une fois les
frontières contrôlées. L’augmentation du nombre des forces de sécurité n’est
pas la priorité sauf pour le renseignement. La priorité c’est leur équipement, leurs
infrastructures et leurs moyens d’action. La priorité est aussi dans l’amélioration
de la rapidité de la justice où une augmentation des effectifs et surtout des
moyens est urgente. Sa lenteur devient insupportable. On ne remet pas en
liberté ou en semi-liberté des délinquants sous -prétexte qu’on n’a pas les
moyens de leur faire exécuter leur peine. On doit se reposer d’ailleurs la question
de la nature du lieu d’exécution de la peine entre la semi-liberté et la prison
de haute sécurité. L’objectif de la réinsertion doit nous guider dans les
choix. Il semble que l’armée soit à considérer comme un lieu propice dans des
structures appropriées. Une politique d’assimilation engageant tous les acteurs
de terrain, policiers, gendarmes, enseignants, associations de parents, juristes,
services sociaux, est une priorité. Elle suppose la fin des accommodements avec
la laïcité, l’application stricte de l’application de la loi de 1905 de
séparation du temporel et du spirituel, ce qui rend impossible le financement
direct ou indirect de nouveaux lieux de culte ou à caractère religieux. Elle
suppose la fermeté vis-à-vis des non-assimilables dans la reconduction dans les
pays d’origine, comme dit plus haut. Elle suppose aussi que tout droit de vote
consenti aux étrangers doit avoir fait l’objet d’un accord bilatéral avec le
pays concerné. Il est anormal que nous attribuions le droit de vote si la
réciprocité n’est pas exercée par le pays d’origine.
La paix d’un pays ne peut exister si la
nationalité n’est qu’administrative,
Et que des êtres humains rejettent l’assimilation
à notre identité
Tout en voulant imposer la leur et
bénéficier de tous les droits
Accordés aux français sans en accepter
tous les devoirs.
« La France tu l’aimes ou tu la quittes » sauf si…
Notre propre intérêt est que tu restes !
C’est à nous d’en décider !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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