Un
ami me parlait hier de son inquiétude sur le processus des primaires, à la
sauce américaine, dans lequel se sont engagés les partis gauche-droite du
Système. Ce processus est éminemment anticonstitutionnel et crée une distorsion
importante dans le droit d’accès aux médias. La révision des quota de temps
médiatique de campagne favorise déjà les grands partis mais le temps des
primaires en période de précampagne allonge à discrétion le temps alloué pour
les mêmes partis. Là encore en votant le peuple se laisse berner et même
racketter puisque la droite a même réussi à ponctionner de l’argent à des
votants de gauche et de l’extrême droite. Il s’agit d’ailleurs d’un don donnant
droit à une réduction d’impôt, alors à vous de jouer et de demander la
justification du versement. Tous les votants ont apporté, sans vraiment s’en rendre
compte, leur obole au Système celui qui pilote toute l’Europe et d’une façon
générale à tout ce qui ceinture le bloc eurasiatique échappant à son contrôle.
Ce Système n’opère que masqué derrière le complexe militaro-industriel
américain, lui-même le jouet des grands banquiers juifs, comme le sont tous les
dirigeants adoubés qui veulent accéder au pouvoir.
Cette
première réflexion sur les primaires, qui est une distorsion de plus de la
Constitution, vient conforter le sentiment que la France est démantelée même
dans ses institutions. Une remise à zéro de la Constitution s’imposerait tant
elle a été, et est, bricolée en particulier par les ajouts sécuritaires
affectant les libertés des citoyens. Sauf révolte du peuple, le Système ne le
permettra pas. A ce stade de la réflexion, il faut repartir des évènements qui
ont touché les français depuis mars 2012 avec l’affaire Merah et les tueries à
Toulouse et Montauban. Nous avons depuis subi une série d’attentats visant soit
des « relais d’opinion » comme Charlie Hebdo, et le prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray,
soit des effets de masse comme au Bataclan et à Nice. Dans les deux cas l’effet
sur l’opinion est maximal… sauf qu’il aurait été beaucoup plus efficace pour
les « terroristes » s’il avait visé des tenants du pouvoir politique.
Curieux non ?
J’avais
parié qu’il n’y aurait pas d’attentats durant la COP21 alors que les plus
grands dirigeants du monde étaient présents. De même on pouvait prévoir qu’il
en serait de même pour les jeux olympiques au Brésil. Pourquoi ? Parce que
dans le premier cas on ne touche pas à soi-même et que dans l’autre l’effet
attendu ne concerne pas l’Amérique du Sud où d’autres moyens sont utilisés… Par
contre depuis 2012, nous avons vécu une cascade d’attentats. Après ceux des 7,
8 et 9 janvier 2015, on a vécu les événements du 13 novembre 2015 à Paris et
des jours suivants à Saint Denis, puis le 22 mars 2016 à Bruxelles, le centre
névralgique de l'UE et de l'OTAN, le 14 juillet à Nice, puis le 26 juillet à
Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen en Normandie, sans oublier les épisodes
terroristes survenus en Allemagne !
Après
la plupart de ces évènements, le pouvoir exécutif s’est trouvé renforcé avec
des cotes de popularité en hausse et une période de montée des lois
sécuritaires et liberticides a suivi dans une sorte de « management de la terreur » accompagnant l'état d'urgence décrété
dans la foulée. Tout ceci s’installe durablement comme le prouve la
prolongation de celui-ci, sans suite à un nouveau drame, et son renforcement
qui vient d’être voté. Le pouvoir peut surfer sur la peur engendrée pour notre
« bien » et notre « sécurité » ! Soyons certains que, dès
que les sondages et les rapports des RG feront état d’un affaiblissement du
sentiment d’insécurité, un nouvel attentat se produira. On découvre un ou deux
coupables, ou bien on les élimine pendant la chasse à l’homme, mais on ne
remonte pas au-delà des sous-fifres, victimes radicalisées pour l’occasion et auto-destructibles. Le peuple a le sentiment que le pouvoir agit mais comme le
dit le juge Trividic dans son livre « La
justice se moque de la vérité », elle juge de la punition à infliger à
ceux qu’on lui présente.
On
sait qu’un réservoir de futurs « terroristes »
est disponible, il suffit de les réveiller aux moments opportuns. Le peuple est
ainsi maintenu dans un climat qui lui ferme les yeux sur le reste, comme l’immigration
de peuplement en cours ou la catastrophe bancaire imminente dans un système fou
d’empilement de dettes en monnaie de singe. L’axe du bien veille sur nous et l’axe
du mal est parfaitement identifié. Dans l’axe du bien il y a la démocratie (où
nous pointons au-delà du 20ème rang dans l’indice international), et
les Droits de l’Homme, pour lesquels nous n’avons pas empêché l’Arabie Saoudite
de prendre la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU… sans doute
pas de la femme ! Au nom de ces deux critères, auxquels on ajoute des « présomptions affirmées ( ! ) »
d’utilisation d’armes prohibées, nous nous octroyons un droit d’ingérence en
pays étranger, derrière les Etats-Unis (parfois devant), avec ou sans un mandat
clair et exclusif de l’ONU.
De
plus nous avons à discrétion le choix des bons et des mauvais « rebelles », habillés en noir, blanc
ou gris (couleur passe-muraille), celui de fustiger ceux qui font la guerre
ouvertement sur demande d’un pouvoir élu en place, les noirs, et d’aider ceux
qui font la guerre civile, les blancs, supplantés par les gris que l’on fait
semblant de combattre et qui sont aidés par nos amis de l’Arabie Saoudite et du
Qatar. La situation est d’ailleurs réversible. En Ukraine, le pouvoir que l’on
a mis en place est blanc, ceux qui fomentent pour faire au moins reconnaître
leur langue russe sont les noirs. Les gris sont les organisations néo-nazis qui
trouvent de l’aide auprès de l’Occident pour faire les actions destinées à pourrir
les trêves et commettre les actes répréhensibles comme le massacre à Odessa.
Tous ces printemps depuis la Tchétchénie ne sont que des opérations de désordre
nécessaires à la mise en place de l’Ordre Mondial. La stratégie américaine est
immuable, c’est la nécessaire séparation de l’Europe de l’Eurasie où la Russie
puis la Chine étendent leur influence. Pour se faire l’Europe doit accueillir sans
broncher l’économie et les forces militaires américaines.
L’Europe est un
glacis qui doit être sous influence américaine. Cette stratégie a été
réactualisée par le Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau
Siècle Américain, PNAC). C’est un think tank néoconservateur américain qui a
l'objectif affiché de promouvoir le leadership mondial des États-Unis. Le PNAC
pose en principe fondamental la considération selon laquelle le « leadership américain est à la fois bon
pour l'Amérique et bon pour le monde ». Jusqu’en 2006, il a eu pour
objectif de prolonger au XXIe siècle le leadership mondial des États-Unis
acquis depuis la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans les domaines politique,
économique, culturel ou militaire.
Tout
ce qui se passe dans le monde, et auquel nous sommes très souvent mêlés, ne
peut se comprendre qu’à la lumière de la stratégie du pays encore militairement
le plus puissant du monde. Le désordre mis au plus près de l’Eurasie antisystème
explique que le Moyen-Orient, avec ses ressources pétrolières et gazières ainsi
que son appartenance à l’Asie proche de l’ennemi, soit l’objet des désordres
orchestrés dans lesquels la guerre de religion sert de toile de fond dans le
décor du scénario hollywoodien américain. L’Europe, en tant que confédération
de nations est appelée à disparaître. L’UE doit, dans cette stratégie, être l’organisme
de relais assurant une dictature technocratique et bancaire sur des mini-Etats ou
régions sans impact réel sur la marche de l’Europe technocratique ouverte au
TAFTA et aux bases militaires américaines.
Les
attentats terroristes pour la France, l’invasion de peuplement pour l’Allemagne
et d’autres pays, ne sont que les moyens de pousser les peuples autochtones à
la révolte. Ces deux raisons justifient des mesures de coercition de plus en
plus fortes où la liberté d’expression et de réunion sera de plus en plus
limitée. La présence américaine en Europe pourra ainsi être de plus en plus
importante au nom de la protection des peuples européens… au début pour raison
d’invasion russe et après comme force s’opposant au désordre de peuples en
rébellion. Tout son enjeu est que les peuples ne s’en aperçoivent pas ou l’imputent
à une autre cause. Trump changera-t-il la politique historique de son pays ?
Le laissera-t-on faire ? Là-bas la fin justifie les moyens. John Kennedy a
été liquidé… comme bien d’autres.
Une machine infernale est en marche
depuis des décennies
Nous arrivons à la phase où l’UE doit
nous échapper
Pour jouer le véritable rôle, celui de
la vassalité
Des peuples de l’UE que l’on va cadenasser
Par une Inquisition à l’américaine !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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