Vous
pensez peut-être que cette date va correspondre à une primaire de la gauche qui
va surtout passionner… les médias main Stream. Les deux primaires, ayant pour
socle la pensée unique ou pensée Système, ne risquent pas d’aborder les
discussions de fond sur le devenir de notre pays. A ce propos l’élimination
probable de Gérard Filoche est assez représentative du champ clos où doit se
restreindre le débat, dont ceux qui lorgnent vers le Front de Gauche doivent
être exclus. Il y a chez Gerard Filoche à gauche, comme chez Jacques Myard à
droite, ces bordures politiques qui veulent encore profiter de la puissance des
partis du Système tout en ayant déjà la plus grande partie de leur cœur ailleurs.
Il y a chez Gérard Filoche, ce qui reste des valeurs traditionnelles du
socialisme, et chez Jacques Myard ce qui reste du Gaullisme dans la Droite
traditionnelle.
Non il
ne s’agit pas de nos primaires anticonstitutionnelles. La date du 20 janvier
2017 sera peut-être plus historique pour les États-Unis que l’on pense, car ce
jour-là Donald Trump devrait être nommé Président de ce pays. Il aura alors
fait un parcours fabuleux et incroyable. Attaqué de toutes parts dans la
primaire du parti Républicain et en particulier par son chef, connu par le
petit peuple seulement comme une marionnette de la télé dont l’image est peu
flatteuse pour être Président, il a poussé un à un ses adversaires hors du
ring. Rien n’a suffi, ni le désamour de son parti, ni la presse déchaînée qui
le faisait passer pour un clown, un violeur, un veule, un déséquilibré mental
et j’en passe. Les médias français insufflaient en permanence dans l’esprit des
français le ridicule de ce pantin, dont on extrayait des discours quelques
phrases-choc qui n’étaient pas à son avantage pour crédibiliser tous les
commentaires sur le ridicule de sa candidature. A contrario on encensait
Hillary Clinton qui avait l’expérience, la stature et qui, qualité
supplémentaire, était une femme que le macho Trump méprisait. Elle était déjà
virtuellement élue et la primaire des Démocrates ne devait être qu’une étape
sans importance.
Mais
Donald Trump a réussi à gommer l’image de l’homme fortuné pour parler le
langage du petit peuple. Il a financé sa campagne sans l’aide de la haute main
des banquiers et de l’Establishment. La voix de ce petit peuple a échappé aux
sondeurs et Trump est apparu en pleine lumière mettant à mal une Clinton dont
les frasques de son mari, ses négligences coupables sur des informations
classées, les soupçons sur la collusion entre la Fondation Clinton et sa
fortune, ont gâché l’image de la femme forte supposée sans tâche. L’intervention
finale d’Obama pour stopper définitivement le FBI dans sa demande d’enquête sur
Hillary Clinton n’a pas suffi. Même les soupons de la CIA sur la collusion de
Trump avec Poutine sont arrivés trop tard et sans preuve crédible. Trump a
terrassé largement Clinton au nombre de grands électeurs et est arrivé très
près en nombre de voix. Hillary Clinton a félicité son challenger, la pièce
était jouée. On attendait le baisser de rideau.
Tout
ceci c’est des faits devenus incontestables mais ils masquent les vraies
raisons d’un combat fratricide entre deux amis Trump et Clinton. Ce combat est
d’une autre hauteur, c’est celle du Souverainisme contre le Mondialisme ou le
Globalisme. Ce combat avait commencé en Europe avec le Brexit où les Maîtres du
Monde ont fait un faux pas pour extraire le Royaume-Uni, enfin la City, du
dépouillement final de l’UE. Le peuple a mordu à l’hameçon et l’opération a
réussi mais le Souverainisme a marqué, lui, une victoire psychologiquement
décisive dans son combat ourdi lentement mais sûrement chez les peuples
européens. Le Mondialisme a gagné la bataille de la City mais conforté le Souverainisme
dans sa révolte. Cette victoire s’avère aujourd’hui chèrement payée.
Le
combat entre ses deux visions du Monde est au cœur d’une lutte mortelle qui se
déroule sous nos yeux avec l’investiture d’un futur Président qui tient la dragée
haute à l’Establishment, soit les banquiers, la CIA et le complexe
militaro-industriel. Des sommes considérables d’argent sont en jeu, en
particulier dans les ventes d’armes qui alimentent l’économie américaine grâce à
toutes les guerres plus ou moins fomentées par la CIA. Tout ce monde, avec l’appui
de la quasi-totalité de la presse américaine, est vent debout pour empêcher
cette investiture. Tous les recours sont envisagés après l’échec du recomptage
des voix qui a tourné à l’avantage de Trump. La campagne médiatique de la
complicité de Trump et de Poutine repart de plus belle. Les hackeurs russes
auraient manipulé l’opinion avec de fausses nouvelles sur Hillary. L’idée que
sans cela le résultat aurait été inversé est martelée sans preuve concrète à
produire mais en accréditant l’affirmation que les services secrets américains
en Russie en ont l’intime conviction… Poutine est même désigné explicitement ce
qui, au passage, renforce l’idée que l’ennemi est bien russe et justifie l’envoi
incessant de troupes en Europe et des 1600 chars qui vont arriver aux Pays-Bas.
En
même temps la pression sur le Collège Électoral des Grands Électeurs, qui doit
valider le choix de Trump comme Président, s’intensifie allant même jusqu’à la
corruption. Il faut réussir à convaincre 37 Électeurs républicains de ne pas
élire Trump. Il n’aurait alors pas les 270 votes requises. L’élection du
président serait alors renvoyée à la Chambre des représentants. Même si les
Électeurs votaient pour Trump, les députés de la Chambre et du Sénat pourraient
remettre officiellement en question ce vote et provoquer des retards, entamer
des enquêtes au Congrès et des recours juridiques. Tout l’Establishment est à l’œuvre,
CIA comprise et FBI muselé, pour exploiter tous les moyens légaux ou mafieux.
Enfin si tout cela n’aboutissait pas, le Président Obama pourrait le 19 janvier
et en dernier ressort demander que soit ouverte une enquête pour complicité de
Trump avec l’ennemi. Pour le moins cela ne permettrait pas son investiture, Mike
Pence le vice-Président de Trump, homme moins anti-Establishment, serait
provisoirement promu Président et Hillary Clinton comme Vice-Présidente.
Le
trajet jusqu’au 20 janvier est semé d’embûches et il n’est pas impossible qu’une
nouvelle affaire sorte du chapeau d’ici là pendant que toute poursuite d’Hillary
Clinton est abandonnée. Poutine s’est fait l’écho de menaces physiques contre
la personne de Trump. On aurait tort de ne voir dans ces propos que la réponse
du berger à la bergère, nous sommes au pays des meurtres des Kennedy. Les enjeux
géopolitiques sont considérables et toute la géostratégie américaine serait
bouleversée si Trump, une fois élu, mettait réellement en œuvre ses promesses
de campagne. C’est le monde unipolaire qui s’effondre et le Mondialisme qui met
pied à terre sous les coups de boutoir du Souverainisme qui trouve en Trump un
soutien de poids. Tout n’est pas forcément rose pour l’Europe avec le mano a
mano Trump-Poutine mais la France pourrait de nouveau jouer le rôle pour lequel
l’histoire et la géographie l’ont désignée, celle du pont entre deux géants et
un regard plus tourné vers l’Asie et l’Afrique.
Pour
terminer et montrer jusqu’où la politique mondiale peut être impactée, il faut
noter que Trump est climato-sceptique et que la doxa actuelle du réchauffement peut
ne pas s’en relever si une véritable discussion équitable est rouverte avec la
participation des scientifiques les plus renommés dont la voix a été
volontairement étouffée. On voit que tous les grands sujets en dépendent et
même la troisième guerre mondiale qui se profile dans le cas de la disparition
physique ou politique de Trump, sans compter le fait que les Etats-Unis
risquent alors de rentrer dans une guerre civile, seul moyen du petit peuple de
se faire encore entendre. Mais ce combat Souverainisme - Mondialisme, ou
Système – anti-Système va se dérouler aussi en France pour la Présidentielle…
et dans d’autres pays d’Europe.
Il est navrant de voir que le peuple
français,
Dans des primaires qui nous américanisent,
Est nourri de jeux du cirque et aveuglé.
Sous nos yeux se déroule un combat
Souverainisme – Mondialisme
Qui peut changer le monde !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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