L’hiver va être très froid
disent certaines augures et les médias s’en font l’écho. Tokyo était sous la neige en novembre, du jamais
vu depuis 54 ans. Il neige en Arabie Saoudite. Tiens, serait-ce que
certains redoutent que leurs affirmations puissent être mises en doute par les
« cons » eurosceptiques ? Pour bien montrer que la doxa du
réchauffement ne se laisse pas influencer par cet épiphénomène probable, elle
affirme que cela ne change en rien la certitude du réchauffement. C’est vrai,
mais alors il ne faut pas nous bassiner sur les médias avec les constats mois
par mois, semaine par semaine, de décalage en hausse par rapport à la
température « normale », comme preuve du réchauffement. On oublie seulement
de nous dire sur combien d’années cette température normale est moyennée. On
commente les températures de la métropole comme s’il s’agissait de relevés
mondiaux et on associe tout cataclysme largement médiatisé au dérèglement
climatique. Ce dernier point ne résiste pas d’ailleurs à l’analyse des données
connues sur un siècle. C’est une affirmation purement gratuite que ne reconnait
même pas le GIEC, organisme onusien de référence.
Il est tout d’abord bon de rappeler que
le changement climatique est permanent sur la planète Terre qui n'a jamais été
en équilibre, le climat a toujours varié ! Rappelons-nous que par exemple : Au
13ème siècle le Groenland permettait à une colonie de Vikings de vivre de
culture et d'élevage. Aujourd'hui c'est impossible car il est essentiellement
couvert de glaces. La vigne était cultivée à Amiens et en Angleterre, à la même
époque. L’homme était pourtant loin d’émettre autant de CO2. Le lien entre le
réchauffement et le CO2 paraît indéniable si l’on regarde les évaluations que
les spécialistes ont pu faire sur 40.000 ans. A première vue cela conforte la
théorie actuelle du réchauffement par le CO2, à ceci près que les variations naturelles
du CO2 ont été d’une ampleur très au-delà de celles des interventions humaines.
Mais il reste une inconnue, le CO2 est-il la cause ou l’effet du
réchauffement ? L’échelle énorme de temps du graphique ne permet pas de
conclure, sauf si l’on regarde la période la plus récente où visiblement la
température a atteint son maximum avant celui du CO2. De nombreux scientifiques
ont affiné le lien période par période et sont persuadés que le CO2 est un
effet et non une cause car les hausses de température ont toujours précédé
celles du CO2. Au passage on voit que l’on peut facilement être berné de bonne
foi par un simple graphique.
On nous rabâche la preuve du
réchauffement par la fonte des glaces au Pôle Nord, sans d’ailleurs nous parler
du Pôle Sud qui fait l’inverse, évidemment du au CO2 anthropique. Alors il est
bon de se référer aux températures du Groenland. Les données scientifiques
fournies par le National Climatic Data Center-noaa, résultant des différents
sondages GISP de la glace au sommet du Groenland, décrivent les variations de
la température moyenne au centre du Groenland par la mesure de la variation de
concentration d'un isotope de l'oxygène. La reconstitution donnée sur la figure
ci-dessus montre les variations de température au Groenland durant les 4000
dernières années. Le "petit âge glaciaire" des 16 et 17ème siècle
ainsi que l'optimum climatique de l'an mille (Vikings au Groenland) sont ici
bien visibles ainsi que d'autres optima encore plus chauds. Cette courbe montre
surtout que la température moyenne actuelle au centre du Groenland est
particulièrement froide ! La température moyenne a été dans les 4000 dernières
années, en général, plus élevée qu'aujourd'hui et jusqu'à environ 3°C ! On
constate aussi les valeurs importantes des vitesses de variation de la
température moyenne qui impactent le climat du Groenland mais aussi
certainement le climat de l'hémisphère nord. Ces vitesses de variation
ancestrales sont pour la plupart SUPERIEURES à celles observées au 20ème
siècle, qui est d'environ 0,7°C par siècle. Donc tout cela sans aucune
action de l'homme.
On pourrait discuter pied à
pied toutes les affirmations données comme des postulats par la doxa climatique
mais cet article veut juste montrer que le doute s’appuie sur des faits qui
méritent d’être pris en considération. Ce n’est évidemment pas le cas
actuellement. On a fait beaucoup de bruit sur la COP21, beaucoup moins sur la
COP22 pour la raison qu’elle ne se déroulait pas dans notre pays mais aussi
parce que Donald Trump a jeté un pavé dans la mare en se plaçant dans le camp
des eurosceptiques. La COP22 a donc été très tristounette car la défection
probable des États-Unis sonne le glas des dépenses somptuaires qui doivent être
engagées dans la lutte pour le climat. On va passer sous silence la réunion Contre-COP22
de scientifiques eurosceptiques à Paris les 1 et 2 décembre avec la présence du
scientifique et ministre Claude Allègre,
membre de l’Académie des Sciences, car on n’a pas arrêté d’affirmer que le
consensus était quasi-total.
Mais
l’arnaque ne s’embarrasse pas de présentations trompeuses dans les médias. J’en
veux pour preuve un excellent article publié sur le site souveraineté.org
mettant en lumière la présentation comparative des températures du globe sous
forme de couleurs comme nous le voyons souvent sur les médias mainstream. Cet
article montre le changement des températures affectées aux couleurs entre 2008
et 2014. C’est tout bonnement 20°F soit un peu plus de 11°C qui séparent les
deux codes couleurs. Maintenant regardons les cartes des États-Unis en 2008 à gauche et 2014 à droite.
Il saute aux yeux que le
réchauffement climatique paraît une réalité pour les États-Unis, donc par
extension pour l’ensemble du monde. Seulement si le code des couleurs de 2008
avait été conservé, la plupart des États du centre et du sud-est seraient
apparus en vert et jaune. L’impression visuelle aurait été toute autre. Voilà
le genre de désinformation auquel nous sommes soumis, ce qui montre au passage
que le doute existe même chez ceux qui prônent le réchauffement, sinon ils
n’auraient pas besoin de ce type de tromperie.
Nous sommes là aussi victimes d’une campagne de désinformation.
Elle est orchestrée au plus haut niveau mondial de décision.
Elle sert donc les intérêts financiers des banquiers
Qui en font un double instrument de profit
Et de prise en main des peuples…
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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