Si l’on
ne peut espérer garder à notre pays la place qu’il mérite dans le monde, encore
faut-il que la jeunesse soit ouverte à la connaissance en milieu impartial donc
non idéologique. Il faut qu’il puisse juger, donc acquérir le réflexe du doute
qui non seulement est nécessaire dans les études scientifiques mais qui guidera
toute sa vie spirituelle. J’entends par spiritualité le besoin de tout être
humain de s'interroger sur les raisons de son existence. De même ce doute l’empêchera
de tomber dans n’importe quel mouvement moutonnier sans se poser la question du
but recherché et sans creuser les raisons sur lesquelles s’appuie ce mouvement.
L’enseignement de l‘histoire aux élèves en primaire, en secondaire, voire plus
tard, est le lieu privilégié de la formation des esprits. Imaginons que l’on
enseigne l’histoire en commentant toute la période de la royauté en ne mettant
en exergue que toutes les malfaisances de cette période de l’histoire.
Imaginons qu’il en soit de même de toute la période coloniale. Imaginons que l’on
fasse de même pour la Révolution mais en mettant en lumière la naissance de la
démocratie et de la République sans montrer que ce passage avait ruiné la France,
que la Terreur avait pendant cette période, emprisonné environ 500.000
personnes, et exécuté ou massacré approximativement 100.000 dont des dizaines
de milliers de vendéens. A quel lavage de cerveau serait soumis l’élève ?
Je
ne dis pas qu’il en est ainsi, mais nous donnons à l’État le pouvoir de former
les esprits de nos jeunes pousses. Pour cela notre garde-fou est la laïcité,
dont il faut dire qu’elle est la fille de la Révolution. Elle peut à tout
moment devenir une idéologie qui n’est qu’une sorte de religion. J’ai le
souvenir de ma grand-tante institutrice dans un village de l’Eure pendant les
années 50. Il régnait là-bas un partage d’influence sur les enfants et les
parents entre le curé et l’instituteur dans un climat de respect d’ailleurs.
Deux idéologies cohabitaient, chacune jouant son jeu d’influence. Force est de
constater que depuis l’arrivée du dernier gouvernement, le poids de l’État sur
l’enseignement se fait plus visible et qu’il est utilisé comme un outil de
pouvoir. De la laïcité garde-fou d’un enseignement impartial, nous glissons vers
une emprise sociétale sur les jeunes esprits et cela de plus en plus jeunes. Le
colonialisme est une page noire de notre histoire, la Royauté une période sombre
dont la Révolution nous a sortis, l’enfant doit se poser des questions sur sa
véritable identité sexuelle, la France est une terre d’accueil et s’enrichit de
la « diversité », les africains n'ont été que des chairs à canon dans les
guerres mondiales récentes, etc. C’est ce que pense une grande partie du corps
professoral et c’est ce que l’État et son Éducation nationale relayés par les médias finit par
entrer dans la tête d’une jeunesse avide de connaissances.
Il
est temps de rendre à la laïcité son nécessaire équilibre. L’enseignement
critique et impartial de l’histoire est fondamental. Je sais très bien qu’il ne
faut rien exagérer et que les enseignants qui s’y attachent sont nombreux mais
il appartient à l’État de montrer plus fortement cette exigence et ce n’est pas
le cas actuellement. L’École est un outil politique. Comme l’État, l’administration
et la justice comprises, est entre les mains des banquiers, la poussée vers la
reconnaissance de l’homosexualité, la PMA, la GPA, la diversité, l’accueil
massif de l’immigration, n’est pas innocente. En effet ces objectifs sont dans
la stratégie des Maîtres du Monde, les Rockefeller, les Rothschild, les JP
Morgan, Goldman Sachs, Soros et compagnie. Ils font partie de la destruction de
l’identité des nations et de leurs repères civilisationnels pour en constituer
un bloc asexué, indifférencié, décervelé, accroc à la consommation, que les
politiques et les médias manipulent à souhait.
Les
exemples de cette conduite orchestrée des masses ne manquent pas. L’acceptation
d’un peuple de remplacement, que ce soit par la fécondité des femmes ou par l’immigration,
est en marche. Il suffit de stigmatiser la xénophobie par tous les moyens d’information
et de glorifier la France terre d’accueil. Le bon peuple suit et ceux qui ne
le font pas sentent monter en eux et autour d’eux un sentiment de honte et de
désapprobation. Il en est de même du colonialisme, où seuls les aspects
négatifs sont retenus, et où l’État donne le ton de la repentance. Il en est de
même pour le réchauffement climatique où les scientifiques experts, qui ne se
rangent pas à ce constat ou doutent, sont vilipendés, privés de crédits ou
destitués de leur poste et les médias ne se font pas l’écho de leurs travaux.
Ils se réunissent entre experts et publient encore sur les réseaux sociaux.
Quant au public climato-sceptique, il est traité d’imbécile. Le GIEC,
organisation onusienne, est la référence, et ses constats sont l’objet d’affirmations
péremptoires rédigées par des non-experts diligentés par les États dans un
condensé applicable par les États. Dans le même ordre d’idées, les directives
de l’OMS mettent les États en demeure d’obtempérer aux vaccins même si des
spécialistes restent prudents sur leur utilisation. La grippe aviaire en est un
exemple. Le lobby pharmaceutique, aux mains des financiers, a montré sa
puissance d’action.
Plus
actuel encore est l’apparition d’Emmanuel Macron dans le paysage politique. Cet
homme arrive pour accéder au plus haut niveau sans avoir eu le moindre mandat
électif et après un court passage dans l’arrière-cour de la Présidence. Pur
produit de la Banque Rothschild, cornaqué par Jacques Attali, le chantre du
Nouvel Ordre Mondial, il est promu au poste de Ministre de l’Économie quelques
mois juste le temps de laisser ses traces sur une loi reprenant les directives
arrivées de Bruxelles. Invité à la City par le milieu bancaire, il revient avec
les soutiens nécessaires pour démarrer sa campagne présidentielle. Les vannes
de l’argent de la finance lui sont ouvertes. Il en est de même de celles des
médias trustés par les banquiers. Il a ainsi déjà pu être présent dans 25 publications
lues sur le territoire français, dont la couverture de Paris-Match pour la
deuxième fois. Il peut agir en toute liberté et même Hollande doit l’accepter,
les ordres viennent d’en haut.
Cet
exemple est très révélateur de la puissance de l’argent sur les esprits. Un
grand nombre de français sont prêts à voter pour un homme jeune qui parle du
renouveau de la France, un révolutionnaire bon chic bon genre. Macron est le
parfait séducteur choisi par la Finance qui va faire croire qu’il travaille
pour le peuple. Celui-ci risque de tomber dans le même piège que les grecs qui
pensent que l’euro est néanmoins leur chance. Mais plus ils sombrent plus la
becquée de l’UE est indispensable à leur survie et on peut les affamer un peu
plus. L’Europe est sous une dictature financière et la France n’y échappe pas.
Tout ou presque est sous contrôle des banquiers et de leurs obligés qui sont
partout, parmi les politiques, parmi la Haute Administration, parmi les services
de sécurité et l’Armée, parmi la Justice, parmi tout ce qui touche à la Finance
et c’est bien pire pour ce qui concerne l’UE, la Cour de Justice Européenne, la
BCE, où règne une corruption au-delà de toute imagination.
Évidemment aucun média ne se bat pour mettre en lumière cette dictature financière qui
veut imposer un Nouvel Ordre Mondial. Seuls quelques journalistes indépendants
fournissent des informations non pipées par les réseaux sociaux… La liberté de
la presse se réduit comme peau de chagrin. Les sites dérangeants sont menacés
et les informations venant de la Russie sont en voie d’être mises sous contrôle
comme propagande ennemie par l'UE. J’ai le souvenir de ce qui se passait durant le
deuxième guerre mondiale et des informations « sous le manteau ».
Nous y arrivons progressivement. C’est la raison pour laquelle la lutte, contre
la Finance et son emprise par le Système (dont les primaires gauche-droite sont
issues), est une priorité.
Il ne fallait pas voter à la primaire de
droite.
C’est un montage anticonstitutionnel
Inspiré par les milieux bancaires
Pour canaliser les citoyens
Dans le couloir très étroit
De leur pensée unique.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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