Il
est intéressant de bien différencier ces deux termes car ils contiennent tout l’avenir
vers lequel on nous entraîne. La mondialisation nous est servie comme l’ouverture d’un grand espace de liberté dans
les échanges humains et commerciaux dont il ne peut sortir que du bien pour l’humanité
toute entière. Cela ne souffre d’ailleurs aucune contestation tant son
bien-fondé est censé être une simple question de bon sens. Le régime autarcique
de l’URSS l’a conduite à la ruine. Eviter des droits de douane est la panacée
vers laquelle nous entraîne les Etats-Unis. Le multiculturalisme est une
richesse évidente puisque des cultures vont cohabiter et se fondre dans le
meilleur d’elles-mêmes. Les liens, étroits et non sécables des économies et des
capitaux, et le mélange des peuples sont le meilleur moyen d’éviter les conflits
qui ont ensanglanté le monde d’avant.
C’est
malheureusement cette fausse évidence qui nous conduit comme des moutons vers l’objectif
de ceux qui gèrent la globalisation et qui ne représentent en gros que le 1% du
monde occidental avec quelques centaines de familles aux commandes. Leur but
est l’enrichissement et le pouvoir, leur axe politique est la globalisation. La
poussée vers le globalisme est un effort délibéré et ciblé de la part d’une
«élite» très sélect : les financiers internationaux, les banques
centrales, les dirigeants politiques et les nombreux membres de think tanks
exclusifs, les grandes multinationales. C’est un projet dans lequel la
mondialisation est l’outil basé sur un modèle matérialiste qui nous a plongés
dans cet âge de l’égoïsme et de la « séparativité », où les 1% ont
fini par s’arroger la quasi-totalité des biens et des richesses de notre
planète. C’est une gigantesque pompe aspirante du bas vers le haut de la
richesse des peuples.
C’est
là qu’il faut sortir du mirage et de l’illusion mentale entretenue par de
fausses idées, de fausses pensées toutes faites et des interprétations erronées
; mirage de masse purement émotionnel en poussant à l’extrême nos désirs, nos
pulsions, nos passions… Nous marchons dans la mondialisation comme des drogués
sans âme, avides de petits bonheurs matériels, handicapés mentaux inconscients
de l’avenir. Mais la globalisation c’est la marche vers un Nouvel Ordre Mondial,
celui que gèrent les « globalistes ». Pour lever toute tentation de
croire tout ceci comme un simple fantasme de complotistes, il est bon de lire
ce qu’écrit dans un livre Carroll Quigley, mentor de Bill Clinton et membre du
Council on Foreign Relations. Ce conseil est l’un des trois think tanks du NOM,
avec Bildergerg (où Juppé et Fillon ont été invités) et la Trilatérale, qui est
même plus que cela puisqu’il « influe » (avec insistance) la
politique étrangère des chefs des Etats.
« Les
puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins
que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains
privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie
du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de manière
féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords
secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de
ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse
; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde,
qui étaient elles-mêmes des sociétés privées. Chaque banque centrale […] devait
chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du
Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique
dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses
économiques ultérieures dans le monde des affaires. » – Carroll
Quigley, Tragédie et espoir.
On
peut lire ceci sur le NOM et la stratégie des « globalistes » dans la
revue de la Trilatérale :
« En bref, la "maison de l’ordre mondial"
devra être construite du bas vers le haut plutôt que du haut vers le bas. Cela
ressemblera à une grande "confusion bourdonnante en plein essor",
pour utiliser la fameuse description de la réalité de William James, mais la fin
des souverainetés nationales, érodées morceau par morceau, permettra
d’accomplir beaucoup plus que l’ancienne attaque frontale. » –
Richard Gardner, membre de la Commission trilatérale, publié dans le numéro
d’avril 1974 de Foreign Affairs
Si l’on
veut se persuader de l’importance des élections
américaines où s’affrontent une candidate du système globaliste et un candidat antisystème,
on peut lire ceci qui est une constante de la politique américaine :
« Le
nouvel ordre mondial ne peut pas se faire sans la participation des États-Unis,
car nous sommes le composant le plus significatif. Oui, il y aura un nouvel
ordre mondial, et il forcera les États-Unis à modifier leurs perceptions. »
− Henry Kissinger, World Action Council, le 19 avril 1994
La globalisation
est un principe qui ne voit les frontières que comme de simples traits sur des
cartes qu’il suffit de gommer les uns après les autres pour permettre l’éclosion
d’une conscience collective du vivre ensemble sous les mêmes règles, la même
identité, la même religion de l’argent. Cette nouvelle idéologie est celle
définie par les Maîtres du monde, elle est unitaire, et destinée à anéantir
toute tentative de s’écarter de la ligne tracée. Les frontières doivent
disparaître, les organisations administratives et politiques doivent toujours
aller dans le sens de la centralisation, les peuples doivent s’interpénétrer
par obligation, le flux d’argent doit aller du bas vers le haut. C’est ainsi
que l’UE a été voulue par les américains et qu’elle s’ingénie à supprimer les
frontières, à promouvoir les centralisations administratives et économiques
comme nos super-régions, à ramener les pouvoirs régaliens des Etats vers la
Commission européenne et à pousser les « migrants » dans ses différents
pays comme une obligation et non comme un désir choisi de vivre ensemble.
La
globalisation inclut la mondialisation car c’est un véritable projet de
politique mondiale par une « élite » satanique dont l’asservissement
de l’homme est l’objectif final. Tout sentiment de différenciation doit être
effacé dans un « melting-pot » mondial dirigé par des puissances
financières anglo-saxonnes et juives avec, à la manœuvre le super-État américano-juif
dont la puissance militaire est encore très supérieure à celle de tous les
autres pays et la monnaie, la monnaie de référence.
Force
est de constater que si le peuple américain, que le Système considère comme
inculte, essaie de se faire entendre pour choisir une autre voie, nos candidats
français pour la présidentielle aux primaires de droite et de gauche, n’ont que
celle-ci à proposer à un peuple encore assoupi. Il est temps de se réveiller
avant que nous ayons tous la camisole de force.
L’homme ne peut trouver son bonheur dans
la globalisation
Source d’asservissement et d’uniformisation
Le retour à la souveraineté des nations
Peut seul lutter contre elle.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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