Les
élections américaines vivent des derniers jours particulièrement tourmentés
avec un revirement possible de dernière minute. Le FBI a brutalement décidé de
reprendre son enquête sur les courriels d’Hillary Clinton après qu’aussi
brutalement il ait décidé de la suspendre. Une visite de Bill Clinton à la
Procureure générale des États-Unis, qui avait stoppé le FBI, aurait eu une
certaine influence. Il se dit qu’Obama et son épouse s’abstiendraient désormais
de toute intervention médiatique en faveur de la candidate Hillary après le
coup de pub qui lui a été fait par Michelle Obama. Coïncidences dont la concomitance
donne libre cours à des interprétations diverses. Les Obama et le FBI n’auraient-ils
pas été chapitrés pour les premiers, et aux ordres pour le second ? Si
oui, ce ne peut être que par une instance supérieure… dans le monde de l’argent,
celui des Maîtres, qui choisit, fait, aide ou coule les Présidents des
principales puissances occidentales, et de bien d’autres dans le monde.
Aurait-il changé de cheval… Wait and see.
L’actualité
nous montre une fois de plus que l’argent et les armes sont les leviers de la
puissance sur les êtres humains. Hillary Clinton était la candidate choisie
pour son engagement dans la guerre partout où se trouvent, ou bien transitent, les
richesses du sous-sol, particulièrement au Moyen-Orient, en Afrique, et prête à
l’affrontement avec la Russie qui rejette le monde unipolaire du super-État
américano-juif. La Russie s’avère coriace et une autre stratégie, tournée vers
l’argent, peut sans doute être envisagée. Alors Hillary Clinton n’est peut-être
finalement pas le meilleur pion à jouer. Les Maîtres, bien installés dans les
banques centrales, en particulier à la Fed gérée par des banquiers privés comme
vous savez, sont préoccupés par la perte de valeur des monnaies et le
grossissement de plus en plus rapide de la dette publique. La dette mondiale a
dépassé les 300% du PIB mondial. Le système de la planche à billets s’emballe,
la machine crache de plus en plus de monnaie de singe mais personne n’a la
recette pour stopper le processus en cours. Leurs deux leviers, planche à
billets et taux d’intérêts, sont inopérants. Le déversement continu de
liquidités profite à la spéculation pour sa plus grande part et non à l’économie,
et les taux d’intérêt, proche de zéro et négatifs, ne peuvent être relevés sous
peine de nuire à la croissance trop faible par ailleurs, particulièrement dans
la zone euro.
En
effet les taux bas découragent les prêts non rémunérés, sauf pour les gros investisseurs
qui cherchent des placements sûrs même à taux négatifs. C’est la course aux
obligations souveraines allemandes et françaises par exemple, ce qui tire un
peu plus les taux d’intérêt vers le bas. Les taux bas tuent les banques et les
assureurs sur la vie qui ne peuvent valoriser les dépôts. Mais aussi plus la
monnaie de singe, électronique pour sa plus grande part, inonde le monde, plus
celle-ci se dévalue. Le graphique joint est particulièrement expressif sur ce
point. C’est une loi incontournable qui conduit tôt ou tard à la disparition d’une
monnaie qui n’est pas basée sur un bien tangible, manipulable, transmissible. C’est
ainsi qu’en 1931, on pouvait acquérir 122g d’argent avec un dollar, et seulement
1g en 2011 avec le même dollar… enfin apparemment en lisant sa valeur sur le
papier. Le dollar s’approche de la valeur zéro et il en est de même de toutes
les monnaies plus ou moins liées au dollar, comme l’euro, le yen, la livre.
Pour
le dollar la décroissance est très rapide. En 1971, un billet de 100 dollars
américain permettait encore d’acheter un lingot d’or de 100 grammes (environ 3
onces). En un siècle l’euro qui a fait suite au mark, le yen, la livre et le
dollar ont perdu entre 97 et 99% de leur valeur. Elles sont en voie d’extinction
et, si rien ne change, nous nous dirigeons vers une hyperinflation comme ce fut
le cas en 1923 dans la République de Weimar (Allemagne) et en 2007-2008 au
Zimbabwe, donc vers une destruction de nos monnaies dont l’euro.
C’est
pour cela que certains États, comme la Russie, la Chine et l’Inde, sont en
train de faire monter le stock d’or dans leurs banques nationales respectives.
Il est moins connu que l’Allemagne en fait autant et la France plus modestement,
faute d’argent disponible mais en profitant de taux d’emprunt négatifs à court
terme. Le remplacement du dollar est dans l’air et la Chine, qui a fait introduire
le yuan dans les monnaies de réserve, mène le combat contre le dollar en
limitant au maximum les transactions internationales en dollar. Gros producteur
d’or, la Chine incite même ses citoyens à acheter de l’or. L’or reste la
monnaie d’échange sur laquelle une monnaie doit s’appuyer pour éviter de
dériver. Le décrochement du dollar à l’or n’a eu que pour but de permettre de
dépenser sans contrainte en créant de la monnaie à loisir… surtout pour la
guerre.
La
monnaie et la guerre sont indissociablement liées dans la politique hégémonique
américaine cornaquée par les Maîtres. Pour garantir le dollar il faut acquérir
des biens tangibles comme les ressources du sous-sol… par les armes et les
rebellions internes suscitées et aidées. Les États-Unis sont engagés dans une
course contre la montre pour que le dollar continue à assurer leur richesse. De
l’autre côté le couple Russie-Chine se prépare à basculer vers une monnaie plus
liée à l’or, le yuan ou un panier de monnaies où l’or a son mot à dire. Ceci
éclaire la géopolitique actuelle où la Russie est à affaiblir, ou à rayer de la
carte, car elle est la puissance la plus armée des BRICS, ces pays tenants d’un
monde multipolaire. Juste derrière il y a la Chine, que l’on est train d’encercler
au plus près dans la mer de Chine. Le budget militaire américain est supérieur
à la somme de tous les budgets des autres pays. L’État-major US pousse et se
prépare à la guerre, car la guerre relance l’économie et elle est nécessaire au
maintien de l’hégémonie américaine… L’or et l’horreur se côtoient. C’est
pourquoi celui ou celle qui accèdera à la Maison Blanche aura le pouvoir de
faire basculer le monde dans une dépression économique gigantesque ou une
guerre qui peut devenir titanesque avec l’Europe comme terrain de jeu.
Jamais le monde ne s’est encore trouvé
devant un tel risque
Avec des politiques suicidaires capables
de nous ruiner
Ou de faire un autodafé d’une montagne
de billets
Avec un feu nucléaire capable de nous
détruire.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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