La pression des
médias sur l’opinion française ne reflète que celle du monde des banquiers
judéo-anglo-saxons mais d’une façon générale tous connectés entre eux. Les
médias du monde occidental leur appartiennent ou à des multinationales qui font
partie du Système international qui nous a vendu la mondialisation dans le
paquet d’une globalisation. Celle-ci a pour finalité une gouvernance mondiale
dans les mains d’une oligarchie ploutocratique restreinte. C’est le monde de l’argent,
synonyme de puissance, qui fait fonctionner la pompe aspirante de l’argent des
plus pauvres vers les plus riches. Il faut que les peuples souffrent pour en
prendre conscience et cela peut même ne plus être suffisant.
Dans le premier
cas c’est l’Islande, intégrée dans l’Espace Économique Européen, et qui a refusé
l’entrée dans l’UE en 2015. Elle s’est
trouvée au bord de la faillite de l’État, alors que les trois banques
principales du pays, dont Landsbanki, se déclaraient en faillite, au moment de
la crise de 2008. Elle voit son peuple faire la révolution des casseroles en octobre
2008, refuser de prendre en charge les dettes des banques après leur
nationalisation, faire condamner 9 banquiers, mettre dehors ses gouvernants et
refuser d’endosser les dettes bancaires. Le pays n’est désormais endetté que de
83% du PIB (96% en France), le PIB/habitant est à 46.606 $ (39.913$ en France),
et le chômage est à 4% (10,1% chez nous)... mais l’Islande a sa monnaie, la
couronne islandaise !
Au
passage on notera la « pertinence » des propos d’Alain Juppé qui juge
catastrophique d’envisager notre sortie de l’euro ! Que dirait-il de notre
sortie de l’UE ? Par contre le cas de la Grèce est l’exemple inverse car prise
en charge par la troïka UE-BCE-FMI et soumise à une austérité drastique pour
atteindre l’équilibre budgétaire primaire (hors intérêts sur la dette publique).
L’UE et la BCE mettent la Grèce sous tutelle, injectent des aides remboursables
et font croire au peuple qu’il ne peut pas se passer de l’euro avec un Tsipras
finalement aux ordres. Le résultat c’est une dette publique à 177%, un
PIB/habitant à 26.547$, et un taux de chômage de 24,9%... bravo l’UE et l’euro
avec un peuple sous contrôle et une pauvreté grandissante.
Les
deux exemples de l’Islande et de la Grèce devraient donner à réfléchir à la
pertinence de notre choix tant de l’UE actuelle que de l’euro. On peut faire la
même réflexion avec l’OTAN. Les printemps arabes fomentés et les interventions
militaires qui s’enchaînent en Afrique et au Moyen-Orient ainsi que notre
agressivité vis-à-vis de la Russie, montrent que nous nous comportons en
vassaux de cette organisation de défense devenue offensive en pratiquant l’ingérence,
au nom de la démocratie et des Droits de l’Homme. Les islandais, en touchant le
monde bancaire de la spéculation, ont touché juste et au cœur du problème qui
touche l’Europe dans son ensemble et particulièrement la zone euro. Sarkozy, l’américain
disent certains, a surfé dans le monde des affaires nationales et
internationales avec les pays du Golfe, nous a fait entrer dans l’OTAN, nous a
entraîné dans une guerre en Libye aux résultats catastrophiques, et a donné une
accélération du chômage, à partir de l’été 2011, plus rapide que celle du
quinquennat Hollande.
Tout
ceci n’est lié qu’aux banques et au complexe militaro-industriel dont se
méfiait déjà le Président Eisenhower. C’est cet ensemble qui mène la
globalisation du monde. C’est eux qui voulaient nous faire signer le TAFTA pour
la zone de libre-échange transatlantique. C’est eux qui ont fait signer le TTP
pour la zone Pacifique. C’est eux qui dressent l’OTAN contre la Russie, déclenchent
et fournissent les armes à tous les conflits en Afrique, au Moyen-Orient, en
Europe (Kosovo et Ukraine), et dans la zone de la mer de Chine. C’est eux qui
font prévoir à l’UE qu’après les actionnaires ce sont les déposants qui
paieront la faillite des banques. C’est eux qui prônent les politiques d’austérité
dans une zone euro où l’Allemagne s’engraisse, en saignant la Grèce d’ailleurs,
au détriment des pays moins compétitifs. C’est eux qui poussent à un flux
migratoire vers l’Europe par les conflits dans le but d’une population de
remplacement qui détruira les identités des nations. C’est bien eux qui ont
donné mission à Jean Monnet de construire une UE à leur main et dans laquelle
les tâches régaliennes des nations se dissolvent, pour ne laisser que des peaux
de chagrin dont l’inutilité apparaîtra.
Juppé
et Fillon se sont fait adouber par le groupe Bilderberg qui donne les
orientations aux chefs d’Etat. Le premier prône l’émigration heureuse et le
lien indéfectible avec l’UE et l’euro. Ses déclarations pro-immigration ne
datent pas d’hier. Il énonçait «
L'Europe, en déclin démographique, a besoin d'apports de main-d'œuvre étrangère
» (Le Monde 1/10/1999). Le 1er octobre 1999,
dans Le Monde : «il faut
accueillir de nouveaux immigrés». Sa légion d’honneur à l’imam de Bordeaux,
la proposition municipale d’un bail emphytéotique pour la mosquée, la sortie
catastrophique de l’euro, la guerre contre Bachar, les sanctions contre la
Russie, sont suffisamment explicites. Le second a appliqué toute la politique
de Sarkozy pour réapparaître blanc comme neige aujourd’hui. Il est comptable de
tout le quinquennat de Sarkozy. « Quand
on n’est pas d’accord, on démissionne » disait Jean-Pierre Chevénement
qui l’a fait deux fois. Il a prêté allégeance au Système en reconnaissant que
celui-ci détient le pouvoir, comme Sarkozy et comme Hollande dont la première
visite l’a conduit… à la City plutôt qu’au 10 Downing Street ou à Berlin.
Ces primaires de
droite puis de gauche ne peuvent rien changer de fondamental pour une France qui
perdra inéluctablement pied devant l’Allemagne, les pays européens hors euro et
surtout hors UE. Le Système rend prisonniers les pays qui demandent de l’aide,
comme la Grèce et le Portugal, bientôt l’Italie. Les candidats d’Arnaud
Montebourg à Fillon ne peuvent échapper à cette chape de plomb des banquiers,
pas plus que n’a pu le faire Mitterrand qui l’a avoué à son épouse. Le peuple y
trouve l’occasion de signifier son ras-le-bol en expulsant ceux qui ont exercé
le pouvoir en pensant que de nouvelles têtes feront mieux. D’abord les têtes ne
sont pas nouvelles et celle de Macron n’est que celle de l’homme-lige des Rothschild,
grand manager avec les Rockefeller du groupe Bilderberg.
Encore
une fois nos concitoyens risquent d’être grugés et de repartir pour 5 ans dans
une aventure identique aux deux précédentes hors mesures n’engageant pas l’argent
comme les mesures sociétales. Seul le vote en dehors de ces candidats aux
primaires peut laisser un espoir de voir bouger le Système car sa solidité,
ancrée sur une montagne d’argent, résiste à la démocratie qu’elle utilise jusqu’à
présent. « Mon véritable ennemi c’est
la finance » disait le candidat Hollande, c’est sans doute sa plus
juste vue politique. Mais il disait, comme Sarkozy, nous n’échapperons pas au
Nouvel Ordre Mondial. Ce sont les islandais qui ont compris. Sommes-nous prêts
à une révolution pacifique des casseroles ?
« Notre véritable ennemi c’est la
finance »
Encore faut-il ne pas voter pour elle
En élisant ceux qu’elle a choisi !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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