Les
plus grands mensonges, qui sont diffusés sur la planète des consommateurs,
proviennent de quelques centaines de multinationales et de banquiers pour
lesquels le seul profit est la règle qui les unit ou qu’ils utilisent dans la
guerre impitoyable entre eux. Parmi ces mensonges répandus, on peut citer ceux
faits au nom de l’écologie qui prétend faire face à une crise que subit la
nature. Si cette dernière est réelle, l’écologisme sert des escroqueries
intellectuelles, tant dans le constat
que dans les solutions à y apporter. Le premier mensonge est le report
anthropique sur l’évolution du climat. L’impact de l’activité humaine sur les
processus naturels est effectivement réel. Depuis la révolution industrielle,
la consommation moyenne d’énergie par personne a été multipliée par
vingt ; tandis que la population mondiale a été multipliée par quinze. Le
caractère intensif de la production humaine depuis l’émergence du capitalisme au
18ème siècle a conduit à la disparition de la grande majorité des
espèces animales et d’une part considérable des espèces végétales. Mais cela n’est
aucunement lié au climat.
Les
variations climatiques sont un phénomène normal. Par nature, la Terre présente
un climat planétaire, des climats zonaux et régionaux qui sont tous en
évolution constante. Le changement climatique est naturel, logique et continu
selon des phases plus ou moins rapides. De nombreux facteurs rentrent en ligne
de compte : l’orbite autour du Soleil, la rotation planétaire,
l’inclinaison des pôles sur le plan écliptique, l’activité volcanique peut-être
à l’origine de la disparition des dinosaures, les mouvements des océans, ou
circulation thermohaline, déterminés par la température et la salinité des
masses d’eau. La paléontologie, qui s’intéressent aux variations climatiques
passées, a mis en évidence des grands cycles climatiques de 100.000 ans ainsi
que des périodes de 20.000 à 40.000 ans, caractéristiques des variations de
l’orbite terrestre. La variation de températures entre les ères atteint dix
degrés Celsius. Au sein d’une même période, des cycles courts sont observés. Un
« petit âge glaciaire » a ainsi été constaté au 17ème
siècle, avec presque un degré de différence par rapport aux moyennes actuelles.
Pourtant
sur les seules quarante années entre 1970 et 2010, la taille des populations
des espèces de vertébrés a diminué de 52% selon le Fonds mondial pour la nature
(WWF). Dans 45% des cas, la perte ou la dégradation de l’habitat est en
cause ; dans 37%, c’est l’exploitation des animaux eux-mêmes qui conduit à
leur extinction. Le changement
climatique, les maladies, les espèces et gênes invasifs ne
concernent qu’une disparition sur sept.
Les espèces d’eau douce sont les plus touchées avec une chute des effectifs de
76% en quatre décennies. Notre planète a déjà connu plusieurs extinctions
massives, six au total lors des dernières 450 millions d’années, mais nous
sommes au début d’une nouvelle ère d’extinction et c’est l’homme qui la
provoque. Les conclusions de l’étude, publiées le 25 juillet dernier dans la
revue Science, de deux scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle
vont plus loin : « la place de l’Homme sur la planète est en
danger […] Une nouvelle biodiversité a toutes les chances
d’émerger de la crise actuelle, mais il est vrai que, dans celle-ci, l’Homme
n’aura plus sa place ; c’est une quasi-certitude !
L’impact
négatif de l’activité humaine sur l’environnement est un phénomènes établi, mais
résumer la crise écologique actuelle à une affaire de climats n’est pas un
procédé sérieux et à la limite contre-productif. L’ampleur du phénomène, qui
affectera particulièrement l’espèce humaine, oblige à faire preuve de rigueur
scientifique. Il est donc plus juste de discuter dans le débat public de l’empreinte
de l’Homme sur la nature, des conséquences anthropiques sur l’équilibre
biologique. Réduire le phénomène au changement climatique est une manière de « noyer »
le rôle primordial de l’Homme dans l’extinction commencée ou d’éviter de poser
sur la table la nécessaire transformation de nos sociétés. Dans ce grand "noyage"
de la réflexion des peuples trône le mythe de l’énergie propre, gratuite et
renouvelable.
Depuis
le Grenelle de l’environnement on part sur 14.000 à 15.000 éoliennes pour un
coût de 35 milliards par an. Compte-tenu de l’activité nécessaire pour
fabriquer, acheminer, mettre en service ces grandes machines, et du rendement
moyen d’une éolienne de 23% à 24% en France , il n’est pas certain que leur
production d’électricité couvre les dépenses énergétiques nécessaires à leur
construction. L’énergie photovoltaïque, dont le rendement ne dépasse pas 14%
n’est pas en reste : selon une étude publiée en 2011 dans la revue Energy
Policy, la majeure partie des panneaux solaires utilisent des batteries au plomb
pour stocker l’énergie. Ces batteries étant produites dans des conditions où
l’exigence environnementale est secondaire, au moins 2,4 millions de tonnes de
plomb sont rejetés dans la nature par les seules filières chinoise et indienne
de l’énergie solaire. Malgré cela l’éolien et le solaire couvrent, à eux deux,
à peine 1% de l’approvisionnement énergétique en Europe, continent où les
infrastructures dédiées sont particulièrement développées. Pour le biogaz il
suffit de se tourner vers l’Allemagne. Une immense surface y est dédiée à
l’alimentation des 7.500 centrales de biogaz, et cette agriculture demande des
tracteurs, donc de l’essence. Environ 2,5 millions de tonnes de CO2 sont
rejetés, chaque année, par l’industrie allemande d’agrocarburants.
Il n’y
a pas d’énergie propre, gratuite et renouvelable. Elles polluent, coûtent et font
toutes appel à des ressources fossiles épuisables, minières et énergétiques. Jean-Marc
Jancovici, ingénieur spécialisé dans l’énergie, lors d’une audition à la
commission de l’environnement de l’Assemblée, dit : « 80% de notre
consommation (énergétique) mondiale sont le fait de la combustion d’énergies
fossiles (…). Même l’électricité est massivement fossile : de 1973 à 2007,
les combustibles fossiles passent des trois quarts de la production électrique aux
deux-tiers », malgré l’extension continue de l’énergie nucléaire. Il
vaudrait mieux prendre en compte la limite physique des volumes d’énergies
fossiles et leur fin certaine (dans les prochaines décennies si le rythme
de consommation reste le même). Deux solutions s’imposent : envisager dès
maintenant une transformation de notre société vers un modèle où la consommation
énergétique soit plus faible, ce qui n’est pas gagné comme nous le verrons dans
la suite de cet article, ou (et) faire confiance à la science qui peut trouver
de nouvelles sources d’énergie. Le nucléaire peut continuer à utiliser le
thorium, le métal le plus répandu sur la planète, à la place de l’uranium et faire
aboutir les recherches sur la fusion ouvrant la porte d’une énergie quasi
inépuisable.
En quoi
ceci nous empêche de maîtriser notre destin ? C’est ce nous verrons dans
un prochain article.
L’écologisme est une idéologie
contre-productive
Qui noie le vrai problème posé à l’humanité
Dans un faux problème de climat
Dans une fausse énergie verte.
Ce n’est pas sans raison
Mais laquelle ?
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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