C’est
aujourd’hui dimanche et beaucoup profitent de ce dernier jour férié avec le
sentiment qu’après recommence la vie de tous les jours. Beaucoup d’entre vous
retrouvent un appartement surchauffé et sortent d’une nuit pénible avec le
sentiment d’une canicule désagréable. Les médias s’en sont donné à cœur joie
pour mettre cet épisode sur le dos du « réchauffement climatique ». Les journalistes de la météo
répondaient toujours à la même question : « N’est-ce pas dû au réchauffement climatique ? » Au mieux
ils répondaient « ce n’est pas
impossible » et nous montraient la carte de l’Europe occidentale et de
l’Afrique colorées en rouge et rose de plaisir de températures élevées. La
chaleur venant d’Afrique, c’était la bonne carte pour faire penser que le
réchauffement était planétaire. Mais des politiques ont même profité de l’aubaine
pour montrer l’intérêt de la COP21. La meilleure est sans conteste Cécile
Duflot (de paroles) qui propose de constitutionnaliser la lutte contre le
réchauffement climatique. Pourquoi ? Pour rendre illégale toute remise en
cause de ce postulat : « la
terre se réchauffe », un point c’est tout. Belle leçon de démocratie !
Il est vrai que NKM a dit que les climato-sceptiques étaient des cons (même les
prix Nobel), ce qui laisse supposer qu’elle est d’une intelligence supérieure.
Malheureusement pour
elles le nombre de climato-réalistes ne cesse de croître et les prévisions des
tenants du réchauffement climatique s’ingénient à trouver des explications aux
divergences entre leurs prévisions et la réalité observée. Les volumes de glace
aux pôles ne diminuent pas et le petit ourson sur son glaçon fait rire les Inuïtes
qui voient croître la population des ours blancs. Mais les enragés du
réchauffement climatique vont nous préparer une autre chanson dès jeudi. L’hiver
précoce qui s’annonce sera dû au réchauffement climatique ! Si, si vous
allez voir, ils oseront. Si les prévisions climatiques officielles, celles du
GIEC qui dépend de l’ONU, n’ont encore trouvé aucune justification depuis 18
ans car la température du globe mesurée par satellite n’évolue pas
significativement, les prévisions météorologiques à 5 jours sont beaucoup plus
fiables. Donc dès jeudi, on prend 10° de moins et la neige fait son apparition
sur les reliefs, principalement l’ensemble des Alpes. C’est un brusque passage
de l’été à l’hiver.
N’attendez
pas de moi que j’en profite pour vous dire qu’en conséquence le réchauffement
climatique n’existe pas. Cet évènement français n’a aucune signification
planétaire et des épisodes de froid précoce se sont manifestés en grand nombre
depuis le début des observations humaines. Je veux seulement en profiter pour
dire qu’il est aussi parfaitement non scientifique d’affirmer que la canicule
valide le réchauffement que l’hiver précoce prouve le contraire.
Malheureusement le battage médiatique ne va que dans un seul sens et notre
politique énergétique et environnementale en est profondément modifiée. La
science est dans le doute, mais le Nouvel Ordre Mondial impose cette donnée
parce qu’elle y trouve son compte, encourage et publie les publications
scientifiques qui l’arrangent, ne donne pas d’écho à celles qui jettent le
doute, manipule les conclusions des experts scientifiques du GIEC pour en tirer
des affirmations que ceux-ci n’ont pas écrit, etc…
On
comprend que la Duflot veuille faire taire la contestation, cela devient politiquement
gênant pour son camp. Des scientifiques, tout autant reconnus dans le monde de
la climatologie que les autres, nous ont prévenu que le réchauffement ponctuel,
à l’échelle du temps climatique, sur les années 2015-2016 était principalement
dû au phénomène du courant marin du Pacifique, le El niño. Selon eux son effet
s’estomperait dès l’automne 2016. On y est presque. Ils ajoutent que les taches
solaires, qui nous envoient de l’énergie, sont en nombre minimal et que ceci
doit engendrer un refroidissement conséquent de notre planète. Cette prévision
serait relativement alarmiste mais dans l’autre sens cette fois. Si le monde
vivant peut s’accommoder d’un réchauffement limité de quelques degrés avec des
inconvénients largement compensés par des effets positifs en particulier sur la
végétation grâce au CO2, les refroidissements importants ont généré la misère,
la famine et les guerres dans notre histoire.
La jeune science
climatologique est à la recherche de certitudes. Il est donc important de
comparer les prévisions à la réalité mesurée. Pour l’instant il est trop tôt
pour donner une confirmation de cette dernière prévision mais on va peut-être
donner une nouvelle chance aux climato-sceptiques pour tordre le cou à l’origine
anthropique d’un réchauffement non prouvé pour l’instant. Certains instituts se
signalent par un décalage constant entre prévision et réalité. L’un de ceux-ci
est l’Institut de Météorologie Max Planck qui se permet des prévisions
climatiques qui font autorité. J’en ai mis deux en image pour que l’on constate
que depuis longtemps nous sommes abreuvés de prévisions, certaines puisque
médiatisées, qui se sont avérées fausses. Dans les années 1970 la grande peur c’était
le refroidissement climatique, comme quoi nos connaissances dans ce domaine
sont encore bien balbutiantes. Surtout la météorologie, dont les prévisions à
court terme sont peu fiables au-delà du mois, n’est pas la climatologie qui s’intéresse
à l’évolution historique des températures sur la planète et cherche à en
déterminer les principales causes, lesquelles sont potentiellement multiples.
La
science climatologique n’a pas déterminé les causes avec une certitude telle qu’elle
peut faire des prévisions fiables. C’est pourquoi, parmi la centaine de modèles
mathématiques utilisés, aucun ne rend compte du « hiatus » des 20
dernières années où les températures planétaires ne suivent pas les prévisions.
La fonte des glaciers, phénomène facilement observable et observé dont me
parlait déjà l’instituteur il y a 70 ans,
ne suffit pas à étayer le réchauffement alors que la teneur en CO2 était loin des
valeurs actuelles. La constance des glaces aux pôles est beaucoup plus
significative et les tentatives pour naviguer du Groenland au Détroit de Béring
ont toutes échouées. Les prévisions donnant le pôle Nord « à sec » en
été sont toujours à réaliser. Mais tout ce qui peut être alarmiste est utilisé
par ceux qui savent en tirer un profit. Cela marche toujours à merveille pour
les épidémies, le climat, le nucléaire, la surpopulation, etc. Pourtant les
dangers qui pèsent sur l’homme proviennent principalement de la nature au rang
desquels les météorites, les volcans, le mouvement des plaques tectoniques
tiennent une place de choix dans ce qui menace l’avenir de l’humanité.
Il n’est point de danger que l’homme ne
puisse combattre.
Il n’est point de danger naturel qu’il
soit sûr de maîtriser
Mais il se fait fort de se créer d’autres
dangers fictifs
Histoire de se prouver sa puissance sur
la nature
Et enrichir ceux qui manipulent son orgueil
Et sa crainte existentielle !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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