Je
me suis commis dans une étude de la démographie française depuis quelques
années pour essayer d’y voir plus clair dans les différents chiffres qui sont
avancés par les politiques et les médias. Dans ce domaine il règne un black-out
sur les statistiques religieuses. Ceci permet de lancer des évaluations de la
population musulmane qui n’ont pour but que de venir à l’appui des thèses
politiques. Comme aucun repère officiel ne permet d’infirmer ou de confirmer
les chiffres avancés, les politiques s’en donnent à cœur-joie. J’avais donc
entrepris un travail de modélisation bâti sur tout ce que l’on pouvait
récupérer entre 2005 et 2010 sur l’immigration et le pourcentage de musulmans dans
celle-ci. En 2007 le flux migratoire comportait environ 60% de musulmans en
constatant que l’essentiel venait du Maghreb quasi totalement musulman. J’avais
montré que sur cette hypothèse le nombre de musulmans passait de 2,2 millions
en 2005 à 7 millions en 2017. Une récente réactualisation de cette étude ne
change pas significativement cette prévision.
D’après
cette estimation, qui reste approximative compte tenu de l’impact évolutif des autres
données comme le solde naturel (naissances-décès), le nombre de musulmans était
de 6,2 millions en 2015. Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a annoncé
le chiffre de 6 millions pour valider l’implantation de 2000 mosquées
supplémentaires nécessaires à une pratique normale de la religion vu son
accroissement. Cette estimation faite en 2012 reçoit donc une confirmation de
la bouche d’instances musulmanes qui ont d’autres sources d’information. Mais
alors il faut réaliser que, de 2005 à 2015 la population française n’aura
évolué que de 5,7% alors que la population musulmane aura augmenté de 180%.
Quelle autre donnée fondamentale dans la gestion d’un pays peut manifester une
évolution aussi rapide ? Il n’est évidemment pas question d’en parler dans
la sphère politique gouvernementale mais on en tient compte dans les think-tanks
pour préparer les élections de 2017. En effet c’est près de 4,5 millions d’électeurs
musulmans potentiels qui vont influencer le choix du Président de la République.
Nous
n’avons pas oublié que c’est cette réflexion qui a permis à François Hollande
de gagner en 2012. Si pour 2017, cet électorat ne votera plus à 97% pour le
socialisme, il peut faire perdre les républicains où obliger le nouveau
gouvernement à inclure une représentation beaucoup plus large de ses
représentants. La démographie est une donnée essentielle de la politique d’un
pays. La politique familiale de la France a été un élément primordial dans son
redressement après la seconde guerre mondiale. La politique d’immigration des
années 70 n’a été que la prise en compte d’un affaiblissement de la natalité.
En Allemagne le manque de politique familiale a fini par contraindre Angela
Merkel à ouvrir brutalement ses frontières à l’immigration. Cette brutalité met
le pays en danger alors qu’il est économiquement fort. L’énorme flux migratoire
apporte avec lui des problèmes aussi énormes et en plus un apport de
terroristes et de population masculine qui projettent sur le pays l’insécurité par
la délinquance et les viols mais font aussi le lit du terrorisme.
Mais
la démographie remodèle le monde du futur. Je retrouve une étude de l’économiste
Karoly Lorant, expert à Bruxelles, publiée en 2005 qui montre l’avenir démographique
de l’Europe et dont l’une des conclusions est que celle-ci sera musulmane en
2050. Autrement dit le nombre de musulmans aura dépassé le nombre de
représentants des autres communautés. Ma petite étude personnelle avait placé
cette date en 2055 pour la France. Il est certain que, vu l’augmentation du
flux migratoire, cette date sera plus proche. La France est mieux placée que la
plupart des pays européens sur ce point en particulier en Allemagne et en Italie,
où le taux de natalité s’est effondré. En Allemagne le bébé est roi parce qu’il
est rare. Le manque d’aide et de crèches décourage les jeunes couples de créer
une famille, même de deux enfants. Or on sait qu’alors le remplacement des
générations n’est plus assuré.
L’Europe et les pays développés dans leur ensemble sont
entrés dans une période de décroissance démographique qui crée un appel d’air d’une
augmentation des populations des pays en voie de développement. En effet la
population mondiale ne cesse de croître, à un rythme de moins en moins rapide
certes mais croît probablement jusqu’en 2100 pour atteindre 9 milliards. Ceci
est d’ailleurs une donnée fondamentale de la stratégie du Nouvel Ordre Mondial
qui se fait fort de bloquer cet accroissement par des moyens particulièrement
inquiétants dont la guerre. Vous n’avez qu’à suivre l’élection américaine et
les discours d’Hillary Clinton pour le percevoir. L’étude de Karoly Lorant nous
montre que le taux de fertilité des femmes, c’est-à-dire le nombre d’enfants qu’une
femme peut procréer dans toute sa vie, est très différent entre les pays
développés et les autres, soit 1,5 pour les premiers et 3,2 pour les autres à
la fin du siècle dernier. Depuis il n’y a pas eu de redressement de ce taux en
Europe.
Comme
nous n’avons
pas d’études statistiques ethniques en France, il est intéressant de
regarder
les résultats de l’étude de Karoly Lorant sur les États-Unis où les
données
sont officialisées. En effet nous pouvons constater en visitant les
maternités
que le nombre de naissances dans les familles musulmanes est très
différent de
celui des autres habitants de notre pays. Les résultats de l’étude qui
va jusqu’à
2002 est très intéressant sur les différences entre la population
américaine
hispanique et non hispanique. Le taux de fertilité chez les hispaniques
est de
2,7, de 1,8 chez les blancs non hispaniques et de 2,0 chez les noirs non
hispaniques. Le taux global US de fertilité est de 2 en 2002. Autrement
dit les États-Unis sont en décroissance démographique moins rapide que
l’Europe mais la
population hispanique est en train de se substituer au reste de la
population.
Au passage on voit que sans un apport migratoire important, ou beaucoup
mieux
une politique familiale énergique, l’Europe est en perte de vitesse et
son
influence ne peut que diminuer dans le monde.
Inutile
de vous dire que le même raisonnement sur les différences de taux de fécondité s’applique
à la France et aussi à l’Europe. Le problème géopolitique est simple. Pour ne
pas disparaître l’Europe a choisi l’immigration mais se faisant elle signe le
remplacement à terme de sa civilisation. L’incurie de nos dirigeants est
patente mais on peut aussi penser que cela profite à certains pays aux mains
des Maîtres du Monde… L’UE n’est-il pas issu de la volonté américaine ? L’envahissement
nord-sud n’est pas subi mais programmé.
Plus que tout la démographie mène le
monde
Les plus puissants en font une stratégie
Et un individu en remplace un autre
Pourvu qu’il les serve de sa sueur
Quitte ensuite à le faire…
Disparaître !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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